La couverture de Frank Quitely pour le premier tpb de l’arc « E is for Extinction » du titre New X-Men.
Also used for the Wizard Preview comic and a poster.
La couverture de Frank Quitely pour le premier tpb de l’arc « E is for Extinction » du titre New X-Men.
Also used for the Wizard Preview comic and a poster.
En fait, les Champions, cest un proto uncanny Avengers .
Et les New Defenders des 80’s intègrent plusieurs mutants.
Retour sur des vieilles chroniques, qui parlaient du mois Flashback chez Marvel
La plus grande surprise de cette série lors de sa création a été d’associer un duo de professeurs-tuteurs assez improbable : Sean Cassidy, alias le Hurleur, ex-flic et ex-X-Man qui n’a jamais eu l’occasion de montrer ses talents d’éducateur et Emma Frost, l’ancienne Reine Blanche du Club des Damnés et l’équivalente du Professeur Xavier pour feus les Hélions, à l’époque récemment sortie du coma.
James Robinson, qui venait tout juste de prendre les rênes de la série, développe une première rencontre entre ces deux personnages, qui sera sans conséquence puisqu’aucun des deux ne fera le lien. La jeune fugueuse et insouciante Emma se fond dans le grand et beau monde New-yorkais pour gagner sa vie grâce à ses pouvoirs qu’elle maîtrise de mieux en mieux. Si quelques rencontres sont bénéfiques (dont une courte avec Leland), d’autres sont plus dangereuses et quand un groupe de gardes du corps décide de s’amuser avec la jolie blonde, l’agent d’Interpol Cassidy en planque oublie ses prérogatives et court aider la demoiselle. Mais le salut viendra de Dark Beast, légèrement amnésique et planqué dans les égouts du secteur depuis son arrivée de l’Ere d’Apocalypse. L’affrontement avec le futur Hurleur sera de courte durée et naîtra une amitié entre la belle et la bête …
Cette histoire n’apporte peut être rien à la série mais complète et explique habilement une partie du « passé-616 » de Dark Beast. De plus, elle est fort divertissante et plus dense que beaucoup d’autres Flashback, ce qui montre bien que l’auteur de Starman est très à l’aise sur des one-shots.
Si Chris Bachalo adapte son coup de crayon pour l’évènement, son style transpire au fil des pages et est parfaitement dans le ton et l’ambiance du récit, tout en restant bien plus sobre dans sa mise en page habituellement si explosive dans cette série.
A noter que la couverture est inspirée de celle d’Uncanny X-Men #29 de Jack Kirby, épisode succédant celui de la première apparition du Hurleur.
Parution française dans X-Men #23.
Alors qu’Apocalypse a déjà la main mise sur une partie des Etats-Unis et que les X-Men n’ont pas encore lancé l’offensive, le généticien Sinistre lance dans le plus grand secret, lors d’une nuit d’orage, une expérience créant un être vivant, un jeune mutant très puissant, bien plus même que le seigneur qu’il sert depuis un siècle, et qu’il appela Nathan Grey. Prometteur donc pour Essex qui souhaite un jour renverser son maître. Seulement, le jeune garçon est si bien réussi qu’il a aussi des sentiments et n’est donc pas la simple arme contrôlable à souhait qu’espérait Sinistre. Par conséquent, ce dernier remis le garçon dans le bain nourrissant afin d’avoir le temps de trouver un moyen de contrôler le mutant le plus puissant de la Terre.
Cet épisode est sorti deux ans après le crossover, lors d’une opération Marvel en juillet 1997 appelée « Flashback » où tous les scénaristes devaient stopper les intrigues en cours pour réaliser une histoire se situant avant le Fantastic Four #1 (le premier comic de Marvel). Alors même si X-Man évoluait à ce moment là dans l’univers classique, il était évident que pour cet évènement, Kavanagh allait revenir dans l’Ere d’Apocalypse.
Ce parallèle avec l’histoire de Frankenstein n’apporte absolument rien de plus au crossover, ni même dans la mythologie du personnage, si ce n’est que rien ni personne ne pouvait aller contre sa nature altruiste. On note aussi, qu’à l’instar de sa version originelle, Sinistre dirigeait un orphelinat, qui disparut lors de l’avènement d’Apocalypse et qu’il s’en servait pour ses expériences (une phrase d’Apocalypse dans le Factor-X #2 le rappelle bien).
Le style graphique de Cruz est beaucoup moins chargé et plus épuré qu’à l’accoutumée. Sûrement pour donner un petit côté « à l’ancienne » à ses dessins.
Bref, aucun nouveau personnage, pas d’apports supplémentaires aux deux personnages principaux (on savait déjà tout sur Sinistre), par conséquent ce numéro est nécessaire que pour les complétistes.
Publié dans Marvel #23
Alors qu’il faisait balader cette équipe de mutants dans l’empire Shi’ars, Scott Lobdell prend le parti de mêler futur et passé pour l’évènement Flashback. Et de ne pas se préoccuper des personnages habituels de la série.
En effet, si l’on voit au tout début une jeune Jean Grey avec son père expliquant que le professeur Xavier l’a sauvée de la folie mentale en l’aidant à surmonter la mort de sa meilleure amie, c’est surtout pour nous situer la période. Car l’une des protagonistes est Rachel Summers, arrivant du 40ème siècle où elle sera la Mère Askani. Elle cherche à ramener une de ses consoeurs, Sanctity, qui veut modifier le passé en empêchant son père de créer les sentinelles, qui n’est d’autre que Bolivar Trask. Celui-ci, inquiet par les prophéties et la condition de son fils Larry, est déjà bien avancé sur son projet. Mais la fille alternative de Cyclope veille et efface toute trace de passage de Sanctity dans la mémoire de Trask et les deux jeunes femmes repartent dans leur présent. Seulement, Tanya a pris le temps d’intégrer dans l’unité centrale du Moule Initial un programme intitulé « les XII » les considérant responsables de la prise de pouvoir d’Apocalypse. Par ailleurs, le combat entre les deux voyageuses a laissé des traces qui amènent Larry à penser que la croisade de son père est légitime.
Scott Lobdell menait le destin de nombreux titres mutants et avait même pris le temps de concocter deux mini-séries sur la jeunesse de Cable, Adventures of Cyclops and Phenix en 1994 et Askani’ son en 1996. Cet épisode complète ses histoires et donne un peu plus de consistance à son personnage, tout en rendant hommage au travail de Stan Lee et Roy Thomas. Néanmoins, cela reste anecdotique dans l’ensemble de l’univers X.
Si Bryan Hitch rend un travail sympathique mais sans forcer son talent, il est à noter que José Ladronn a jouer le jeu du Flashback en produisant une couverture dans le pur style Kirby, son coup de crayon naturel aidant bien évidemment.
*Parution française dans Marvel #23.
Et si Trevor Fitzroy avait remonté le temps juste avant la formation des X-Men ? Ou comment combiner deux concepts, celui des univers parallèles de Marvel et celui de Flashback, où l’on se retrouve au moment au Jean Grey arrive pour la première fois à l’école du professeur Xavier. Fitzroy, à peine échappé de sa prison, appelée Pool Génétique, est poursuivi par Bishop et se crée donc un portail temporel. Son besoin d’énergie va l’amener à tuer, meurtre dont seront accusés les trois agents de la XSE qui l’ont suivi. Pendant ce temps, le mutant renégat rencontre Xavier, lui montre sa vision de ce que sera le futur et l’incite à penser que Bishop fera la perte de son idéal. Le professeur X et le FBI retrouvent l’officier de la XSE, seul rescapé, qui tente de prouver son innocence et évoque l’existence d’un traître à la cause. Mais la présence de Fritzoy va le rendre violent, loin des méthodes préconisées par Xavier, qui ne doutera donc plus, à tort, de sa culpabilité. Le comble est que Bishop est donc le premier mutant à finir au Pool.
Lire aujourd’hui cet épisode, intitulé The traitor, est assez croustillant, car à l’époque, on n’avait aucune idée de l’identité de ce fameux traître, intrigue arrivée en même temps que l’X-Man du futur. Les pressentis étaient Gambit ou un mauvais mutant infiltré chez les X-Men, mais à peine Bishop lui-même comme il est maintenant établi (jusqu’au prochain retournement de situation). Ben Raab s’est donc fait rattraper par la continuité. Hormis cela, l’auteur va quand même vite en besogne en faisant comme si les mutants étaient déjà connus du grand public et le seul clin d’œil sera la fameuse petite phrase présentant les équipes de mutants.
_ Déjà à l’époque, Ariel Olivetti prouvait qu’il n’aimait vraiment pas les décors. De plus, la qualité de son coup de crayon, associé à l’encrage par Pier Brito, est très inégale. La couleur à plat de Matt Webb n’arrangeant pas l’ensemble, ce numéro a la triste particularité d’être visuellement le plus mauvais de l’évènement Flashback.
Enfin, au début de l’histoire, Stan Lee n’apparaît pas en Gardien, mais avec un gros M à l’œil droit, en traversant une page du What if… ? suivant.
Parution française dans X-Men Saga #8.
Andrew MacLean :
Des gloutons partout !
Jim
La vie du Professeur Porno… pardon, du Professeur X !!!
Jim
Les Mutants se reproduisent :
Jim
Voilà qui fera plaisir aux nostalgiques de Wildstorm (si si, y en a !) :
Jim
Gardons l’œil sur Cyclops :
Jim
Alors qu’il a remodelé petit à petit l’équipe depuis la saga de l’Île de Muir, pour ce retour dans le passé, Howard Mackie a décidé de s’intéresser à celui qu’il a fait passé dans le camp de la Confrérie, Alex Summers, alias Havok. Alors que son frère était dans un orphelinat géré par Mister Sinistre, le petit Alex fut adopté par une famille qui avait été préalablement endeuillée par la perte brutale du fiston Todd, la fierté du père. Evidemment, ce dernier voulait que le jeune Summers soit pareil en tout point, notamment capitaine et champion de football américain, malgré un physique inadapté et un manque d’envie. Et cela n’est pas du goût des costauds de l’école qui voient en Alex une barrière à leur suprématie et rêves de gloire. Sous l’égide de Vincent, ils vont tenter de s’en débarrasser, tout comme ils l’ont fait avec Todd. Mais sous la peur et la colère, ses pouvoirs se manifestent et désintègrent Vince. Mais comme toujours avec les Summers, Essex surveillait tout cela de près et en lui faisant oublié cet incident, il mit en place un verrou pour bloquer ses pouvoirs.
Ce récit appuie un peu plus sur le complexe qu’a eu très longtemps (et peut être encore) Havok envers son frère aîné, X-Man, leader charismatique, mari aimé… On retrouve ici le même genre de comparatif avec les Blanding qui veulent voir leur défunt Todd en Alex, qui ne tente de faire mieux mais qui est limité par ses capacités physiques (pour cet age) et morales. Mackie nous montre que cette fragilité est intrinsèque et qu’il se sent obligé d’être ce qu’on lui demande, pas ce qu’il souhaiterait.
L’autre point concerne sont pouvoir. Utiliser Sinistre est un Deus Ex Machina assez facile en ce qui concerne les mutants et plus particulièrement la famille Summers, surtout que l’auteur semble avoir oublié son lien avec le Monolithe Vivant.
Jeff Matsuda a laissé son empreinte sur le titre, et on sent que le desinateur au style très manga a dû mal à se « limiter » dans les exagérations, malgré une mise en page classique et une diminution des traits.
Parution française dans X-Force #37.
Démobilisé, le soldat John Proudstar revient dans sa réserve retrouver sa famille. Accueilli par le jeune James, apeuré par la vision d’un monstre dans le canyon voisin, il apprend que sa mère est atteinte d’un cancer. Cherchant à en savoir plus, il rencontre le Dr Martynec qui lui confirme que les chances de guérison sont minces. Pour se changer les idées, son frère et lui font un tour à la fête foraine locale. Il revoit un ancien journaliste d’investigation, Michael Whitecloud, qui lui fait part de soupçons envers le laboratoire qui a étudié le dossier de sa mère. Donc, la nuit suivante, les deux adultes, accompagné malgré eux de James, s’infiltrent dans les locaux du labo et découvrent que Martynec faisait des tests sur les Apaches qui ont été irradiés par le passé lors d’essais nucléaire, en leur mentant même sur leur état de santé. Il s’avère même que le bon docteur est le fameux monstre que le futur Hélion avait déjà rencontré. L’issu du combat détruira le centre de recherche et toute trace du chercheur.
John Francis Moore est sur le titre depuis 6 mois quand arrive Flashback. Il a déjà eu le temps de mettre en place un sub-plot spécifique pour Warpath, et il utilise donc l’évènement pour préparer le futur de son personnage, ainsi que les lecteurs, car tout cela va avoir un impact dans les mois qui suivent. Mais c’est aussi l’occasion de raconter une histoire complète réunissant les deux frères (ce qui n’a pas dû arriver souvent). Évidemment on a également droit à des clins d’œil avec les présences de Big Bang, Destinée, Mystique, le Maître de manège, Chondu (vieux personnage créé avant les Fantastiques) et les évocations de Thunderbolt Ross et d’une bombe gamma au Nouveau-Mexique …
Même si comme ses compères, Adam Pollina, arrivé depuis peu sur la série, a adapté son agréable style cartoony et expressif, on reconnaît aisément son trait long et effilé, ainsi que la charte graphique qu’il a instaurée, donnant malgré cet interlude une certaine unité à son run.
Parution française dans X-Force #37.
En pleine Opération Zéro Tolérance, Scott Lobdell décide de revenir sur une partie précise du passé de Charles Xavier qu’il avait évoquée 3 ans plus tôt dans Uncanny X-Men #309, En fait, c’est aussi une partie du passé d’Eric Lehnsherr, puisque ce récit se situe avant la création des X-Men (Amélia Voght est encore présente et sert même de chauffeur) et durant la formation des Mauvais Mutants (notez que l’Astéroïde M est déjà construit).
Si le titre fait évidement référence au célèbre discours de Martin Luther King, l’épisode n’est pas qu’un plaidoyer en faveur de la cause défendu par le professeur X, c’est aussi une opposition de philosophies entre les deux mentors, même si les argumentaires ne sont pas vraiment développés par rapport à ce qu’on a déjà pu voir à ce sujet. L’auteur ajoute également un parallèle sur leurs attitudes et les ressentiments ressortant de leurs ouailles respectives.
Cela pourrait paraître évident, mais la thématique du passé est plus palpable dans ce one-shot que dans beaucoup d’autres de cette collection. La nuance du titre I had a dream n’est évidemment pas innocente, de même que le lieu de la confrontation, un camp de concentration, qui remonte encore bien au-delà de ce flashback. Et la conclusion est d’autant plus éloquente à ce sujet.
Carlos Pacheco a conservé les crayons pour ce mois spécial et a décidé de donner un côté un peu retro fort à propos à son style, que ce soit au niveau du trait ou de la mise en page, tout en conservant un certain esthétisme et surtout son story-telling. Ce qui est intéressant, c’est que les coloristes Chris Lichtner et Aron Lusen, ainsi que l’encreur Art Thibert ont également bien joué le jeu (il suffit de regarder les sourcils de Xavier qui rappelleront forcément un certains de pages aux vieux lecteurs).
Parution française dans X-Men #23.
Il manque Wolverine #-1, que je n’avais pas dû faire à l’époque (je ne sais pour quelle raison)
J’aimais beaucoup ce qu’il faisait à l’époque. Ça tranchait d’Epting. Y’a une planche avec madrox et guido qui m’est passé sous le nez faute de thune à l’époque où j’étais étudiant. Je l’ai toujours en travers de la gorge
C’est donc passé par la bouche ?