Jean Grey et Serval, de l’Ère d’Apocalypse par Lucio Parillo
Les designs/characters models de Chris Bachalo pour Wolverine and the X-Men :
Beast by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Phoenix (Rachel Summers ) by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Husk by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Toad by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Kid Omega by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Idie by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Broo by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Kid Gladiator by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Warbird by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Bamfs! by Chris Bachalo [ Wolverine and the X-Men ]
Comment le Fauve est-il devenu un Fauve à poil bleu ?
Je croyais le savoir, par l’entremise d’un dialogue (ça se dit ?) d’un épisode de je ne sais plus quelle série (X-Factor, peut être, mais je me demande si ce n’est pas dans un épisode d’une série non mutante), mais en fait, je m’étais un tout petit peu fourvoyé, si j’en crois ce que je lis dans cet Amazing Adventures #11. Donc, Hank McCoy faisait bien des expériences sur sa condition de mutant et il a réussi à faire ressortir « un extrait hormonal … la cause chimique de la mutation ». Pas pour travailler dessus, mais pour rendre des humains mutants pendant un laps de temps.
Lire cela aujourd’hui a un petit côté intéressant, avec le contexte Marvel du moment.
Bref, dans cet épisode, on voit McCoy quitté ses amis et le cocon de l’école, comme si lui avait réussi et atteint l’objectif fixé. Un côté « fini l’école, bonjour le monde du travail » (je sors de deux jours en tant que juré pour des oraux de fin d’année de Bac+3, donc ça me parle un peu).
L’arrivée à la Brand Corporation se passe plutôt bien, il tombe amoureux de la jolie assistante, son collègue bourru le menace, il a tout le matos qu’il faut, les horaires qu’il veut … bref, tous les clichés sont là, on peut démarrer. Mais en fait, l’épisode a démarré in media res, un fauve à poil bleu empêchant un garde un peu retors de réaliser son effraction au sein de son entreprise.
L’épisode va nous raconter ce qu’il s’est passé, comment le Fauve s’est retrouvé comme cela (bon, la raison est un peu alambiqué dans le monde des super-héros - cF; le fameux précédent Superman - mais finalement plus logique que celle du 1er d’entre eux), et donc, on découvre qu’il y avait moyen de faire machine arrière, mais qu’il est arrivé trop tard. Altruisme, quand tu nous tiens.
Il devient enragé, aigri par sa nouvelle situation alors que tout était rose, et accuse son collègue de ses maux, puisqu’en effet, il avait découvert qu’il était à la solde d’une organisation secrète.
Gerry Conway a chois une narration assez inhabituelle pour les super-héros, qu’on retrouve plus dans les épisodes plus horrifiques (comme par hasard), ceux des anthologie de type « il est minuit … l’heure des sorcières ». Je trouve que ça lance bien le truc et l’ambiance, même si ça génère beaucoup de récitatifs.
Pour la suite, dans le Amazing Adventures #12, il est déjà remplacé par Steve Englehart, qui va inventer un costume rendant l’apparence humaine du Fauve à l’aide d’un déguisement en plastique, ce qui va générer de la frustration de sa part. Il va affronter Iron Man dans l’usine de Brand, Stark étant de passage pour découvrir de nouveaux talents.
Ce que je n’ai pas dit, c’est que sa « petite amie » et assistante est aussi une espionne et qu’elle a tué son « collègue », puisque les autorités savaient qu’il était un espion. Donc, Englehart va jouer un peu avec cette notion, la présence de Stark lui faisant se poser des questions (quel lièvre choisir), et forcément, il y a aussi des doutes qui peuvent monter pour qui n’ai pas épris d’amour pour elle.
ça se finit par le Fauve qui s’enfuit en croyant avoir tué de ses mains nues Iron Man … mais c’est une illusion créé par le Cerveau, situé à proximité de l’usine. Laissant incrédules les autres personnages présents, dont Iron Man quine le poursuivra pas, ne le considérant pas comme coupable.
Je ne sais pas si Conway avait laisser des consignes, mais on sent Englehart poursuivre un peu dans la veine « espionnage industriel », tout en y apportant un peu de touche mutante (parce que Xavier et Strange Girl ont également essayé de contacter le Fauve, sentant un perturbation dans la Force … enfin, un truc du genre, quoi). Je trouve ça un peu dommage concernant l’arrivée du Cerveau à la fin, parce que quitte à avoir quitter les X-Men, autant lui apporter d’autres ennemis.
Donc, pour le moment, un début qui bouge bien, assez dense quand même (même si le deuxième épisode prend pas mal de temps à la baston), mais un dessin un peu bizarre. C’est Tom Sutton qui se charge de la partie graphique, avec syd Shores à l’encrage (l’encrage n’aura jamais été aussi important dans cette série). Bah c’est quand même pas terrible au niveau de l’esthétique du fauve, alors que sur la partie plus humaines des perso, c’est mieux. Y a un côté classique de cette période des années 70. Donc, pas orignal, pas foufou, mais y a de la matière. J’aime bien la trombine qu’il donne à McCoy, le rendant plus adulte, mieux formé d’ailleurs.
J’ai une préfère pour Mike Ploog à l’encrage dans l’épisode suivant. Le visuel est plus « fini », si je puis dire, il est un peu plus massif, et il bouge plutôt bien. Je ne sais pas dans quel mesure la couleur peu aussi avoir son influence entre les deux épisodes.
La suite, dans le prochain numéro (retours aux mutants !)
(Voir message 3090 du Doc pour son avis)
Colossus par Stéphane Levallois
Servals, Logan et l’Arme X par Paolo Rivera
Alors ça !
Simonson
Walt Simonson (77 ans à partir d’aujourd’hui ) :
Dans Amazing Adventures #13, le fauve a perdu partiellement la mémoire, ne sachant plus trop qui il est, à cause du Cerveau qui l’a manipulé (cf. fin de l’épisode précédent). Nous avons ici une Confrérie des mauvais mutants au rabais en nombre, mais aussi en qualité, car on ne peut pas dire que le Cerveau (à l’époque), Unus et le Colosse soit une fine équipe. Le Cerveau étant le leader en est le signe.
Donc, ils embarquent le Fauve à son insu, sans savoir que c’est le Fauve des X-Men (même s’ils se posent la question) pour … voler un diamant. Ok, Englehart raccroche la série avec les sphères mutantes, mais nous pond un épisode digne des premières années de l’ère Marvel.
L’intérêt se trouve ailleurs, parce que parallèlement, il avance des pions du côté de chez Brand, où il fait venir un enquêteur militaire (avec sa femme Pat …), ce qui ne rassure pas du tout l’espionne-assistante, qui cherche comme tout le monde Hank McCoy (bah ouais, y a que Hank qui sait).
Mais qu’ils se rassurent tous, puisque le fauve se libère petit à petit de l’emprise du Cerveau et va finir par les livrer à la police, à l’instar du Spidey de Ditko.
Alors Sutton est associé cette fois-ci à Giaccoia, et on retrouve le rendu classique d’un récit de super-héros. On reconnait le fauve que l’on connait. Dans cette épisode,s il y a pas mal de pirouettes, et je trouve que l’agilité du héros est bien rendu.
A noter une prise qui ferait plaisir à Hickman, dans sa manière de voir les pouvoirs mutants associés. Une prise qui s’appelle « le coup de la savonnette ».
Je vous laisse à votre imagination et retrouvailles dans le prochain épisode…
(Voir toujours message 3090 du Doc pour son avis)
Tornade par Nina Vakueva