Kitty et Lockheed par Karl Moline :
Rachel Summers par Alan Davis
Malicia par Lucas Werneck
Logan par Chris Conidis
Prodigy par Skottie Young
Souvenez-vous (c’était y a 5 jours)… nous avions laissez le Fauve un peu blessé par un Quasimodo névrotique. McCoy est même persuadé d’avoir perdu ses pouvoirs. Amazing Adventures #15 débute par un doudou bleu qui arrive tout chancelant à la porte de l’appartement de l’enquêteur venu en savoir plus sur ce qui s’est passé au sein de la Brand Corporation. Sauf qu’il n’est pas là, mais sa petite ami Patsy, elle, l’est. Elle va le soigné, lui faire comprendre qu’elle sait qui il est et surtout le faire causer (bon, nous, on sauras rien, mais on verra, comme luii, que sa mutation évolue vers une fourrure plus foncée). Ah, mais comment savait-il où elle habitait ? Et pourquoi s’y est-il rendu ? Hum… c’est un secret que seul Englehart connait.
D’ailleurs, je disais que comme notre bon vieux Fauve, l’auteur ne savait pas trop dans quelle direction aller … donc, il décide de tout mixer. Il ramène Angel le temps de cette histoire, parce qu’il s’inquiète pour son ami (à noter que les autres X-Men décident de respecter la décision du Fauve … vous allez comprendre pourquoi plus tard je le précise). Et puis il revient sur cette histoire d’espionnage, et on apprend que c’est l’Empire Secret qui est derrière tout ça, qu’il avait engagé le scientifique aigro, l’assitante (l’Agent 9), et même le cerveau et Quasimodo. Dans les soirées, on appelle cela un cercueil. C’est rarement très bon. Et donc, forcément, ils envoient un nouvel adversaire, tout créé pour l’occasion … le Griffon. Alors, c’est bien le seul intérêt de l’épisode pour moi, lecteur de numéros des années 70 pendant de nombreuses années via LUG, et dans lesquels on pouvait rencontrer ce perso, qui une des figures de cette décennie. Et donc, ça se bastonne, ça se rhabille et ça trouve des excuses (merci Patsy) , ça se rebastonne et ça finit par un Angel qui comprend pourquoi le Fauve veut rester déguisé en McCoy et qui part en disant qu’il allait l’expliquer aux autres … sauf, que comme nous l’avons vu, les autres le savaient déjà. Enfin bref … heureusement qu’un autre mystère concernant une autre jeune femme cherchant à joindre absolument McCoy continue de perdurer …
Et ça reste donc du Englehart qui paie ses factures … je comprends pourquoi le Mallrat aime tant cet auteur, il maltraite les mutants.
Je vais pas vous faire languir plus longtemps concernant l’identité de l’encreur qui accompagne Sutton. Retour de Frank Giacoia… sauf, qu’il est quand même accompagné par John Tartaglione. Parce qu’il ne faudrait pas s’habituer à une continuité. Mais j’ai l’impression qu’il a été présent pour des pages entières, ajoutées peut être, comme celle où on voit Angel au manoir des X-Men. L’encrage est plus sec, plus anguleux.
Mais bon ça virevolte pas mal dans les combats façon Spidey dans le ciel de New York, donc ce n’est pas dénué d’énergie cinétique.
Je vous laisse, car c’est dans le prochain épisode que nous en saurons plus sur cette fameuse femme qui cherche à retrouver McCoy …
(Voir le sémillant message 3090 du Doc pour son avis)
UNCANNY X-MEN ANNUAL #8 :
Les X-Men profitent d’une rare soirée de calme pour se raconter des histoires au coin du feu. Le long épisode annuel démarre par un Wolverine plus lyrique que d’habitude, déclamant un conte qui parle de samouraï et d’amour déçu. Ensuite, les petites interactions remettent bien dans le contexte…on est dans la période qui fait suite à la perte des pouvoirs d’Ororo et à la virée japonaise de Kitty et Logan. Comme personne ne veut rentrer, il est temps pour une dernière histoire et c’est Illyana qui va la raconter…les Aventures de Lockheed le Dragon de l’Espace et de Kitty sa protégée…
Le huitième annual de la série Uncanny X-Men fait référence au fameux épisode du Conte de Fées de Kitty, paru deux ans plus tôt dans les pages de Uncanny X-Men #153 (post 4296). À l’époque, Kitty Pryde était la narratrice d’un pastiche des X-Men à la mode fantasy pour aider une Illyana Raspoutine encore enfant (c’est qu’elle a très vite grandi) à s’endormir. Mais malgré la bonne volonté d’Illyana (qui glisse pas mal de clins d’oeil à la situation actuelle des X-Men) et des auteurs, ce nouveau récit n’a pas le même charme que le précédent. Dans les crédits, il n’est pas étonnant de voir mentionnée Mary Jo Duffy (alors scénariste de la série Star Wars de Marvel) comme inspiratrice de l’idée de cette revisite de l’univers mutant à la sauce space-opera.
Attaquée par la maléfique Reine Blanche, la jeune Kitty est sauvée par Lockheed le dragon et ses pirates, Wolverine et Diablo. La fillette grandit pour devenir un membre important de l’équipage de Lockheed et alors que la bande est invitée au jubilé du seigneur Charles Xavier, la Reine Blanche choisit ce moment pour faire son retour et s’en prendre aux invités. Après l’enlèvement de Wolverine et la supposée mort du dragon, Kitty monte une nouvelle équipe pour poursuivre son ennemie jurée…
Malgré quelques idées amusantes, cet annual manque de maîtrise, l’ensemble n’échappant pas à des lourdeurs de style et des longueurs. L’ambiance générale est sympathique…mais j’avoue que j’avais hâte d’arriver à la fin, ce qui n’est jamais bon signe. Graphiquement, je suis partagé. Les dessins de Steve Leialoha sont plus anguleux que jamais dans le conte d’Illyana. J’aime bien ses visages féminins mais cela ne fonctionne pas pour tous les protagonistes (aux expressions souvent raides) et il y a un vrai manque de souplesse dans l’action. Je préfère les pages de la soirée au coin du feu, avec un encrage différent, à la Bill Sienkiewicz.
Jeff Wamester :
Malicia par Michael Golden