1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

Nic Klein :

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Mike Deodato Jr. :

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Jim Lee & Scott Williams :

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WOLVERINE #90 :

Sa dernière soirée avant l’Ere d’Apocalypse, Wolverine l’a passée à monter la garde à l’Institut Xavier. Pendant que les X-Men se rendaient en Israël pour affronter Legion, Logan a accepté de surveiller son vieil ennemi Dents-de-Sabre, qui était alors détenu parce que Xavier était convaincu de pouvoir guérir Creed de ses instincts bestiaux et de sa soif de sang. Mais comme on s’en doutait, mettre Wolverine et Dents-de-Sabre dans le même endroit est le genre de situation qui ne pouvait pas se terminer autour d’une soirée binouzes.

Dès les premières pages, Logan et Creed se bouffent la gueule, l’« invité/prisonnier » testant les limites de sa cellule. La nuit suit son cours, Wolvie apprenant à la télévision le sort de Linus Dorfmann, un cinglé rencontré quelques mois plus tôt (pendant la période dessinée par Marc Silvestri). Une parole prononcée par une psychologue lui met la puce à l’oreille concernant le comportement de Creed qui réussit à court-circuiter le champ d’énergie de sa porte. Pas de discussion possible, le reste de l’épisode se concentre sur une baston bien teigneuse…

Si Wolverine #90 peut paraître un peu creux au niveau du scénario, le scénariste Larry Hama assure toujours pour ce qui est de l’action et le format particulier de ce numéro à permis à Adam Kubert de ne pas être limité au niveau du découpage. Car il s’agit du fameux « poster comics » vendu par Semic et publié à part de la revue principale dans un unique Serval Hors-série.

Dans le premier et le dernier tiers de cet épisode plus long qu’à l’accoutumée, dont le but était peut-être d’orchestrer l’affrontement ultime entre les ennemis intimes avant l’arrêt des titres mutants pendant quelques mois, les pages se déploient de façon horizontale et verticale avec l’énergie caractéristique de Kubert. Le combat final est nerveux, les coups pleuvent avec une grande violence et la tension accumulée ne pouvait se terminer que sur une décision difficile pour Wolverine qui lobotomise Dents-de-Sabre en lui plantant une griffe dans le cerveau…

…et c’est là que le temps s’arrête, laissant la place à une nouvelle réalité…


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Extraits de ce que j’avais écrit sur la narration de Kubert pour ce numéro #90 (entre autre)

Wolverine #90 possède plusieurs séquences reposant sur des compositions narratives qui utilisent le format particulier qui a fait l’originalité de ce numéro.
En effet, cet épisode utilise des pages dépliantes (allant jusqu’à 4), qui permettent de développer certaines idées ou de proposer des scènes qui restèrent longtemps en mémoire pour les fans.
Ainsi, la première page est en fait une double page qui représente un plan fixe où Kubert choisi de zoomer sur le personnage de Dents de Sabre.

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Il existe donc 3 plans sur cette planche : le 1er étant Wolverine tenant son masque, qui disparaît progressivement au profit de Dents de Sabre.
Ce dernier qui était au second plan devient le 1er et accentue le jeu de miroir entre les 2 personnages.
Au 3ème plan, nous suivons l’interpellation de Linus Dorfman, (personnage qui apparaissait dans un numéro précédent, période Marc Silvestri).
Cette séquence n’est pas anodine puisqu’elle aura un rôle narratif bien plus tard.

Vous pouvez constater que la planche est une succession de cases s’agrandissant de la même façon que la « caméra » zoome sur Victor Creed.
La première case, qui possède les 3 plans cités, est cependant la plus petite.
Cet effet a pour but d’amplifier le gros plan sur le visage retourné du vilain.
Cette dernière case annonce déjà un conflit qui risque d’être violent!

(…)

Cette « narration symétrique » sera couplée à la technique vue plus haut, à savoir le plan fixe zoomé dans un des passages de Wolverine #90.

Là encore, la composition repose sur une symétrie qui prend tout de même en compte le sens de lecture.

La symétrie des plans étant en place, vous constaterez que les dialogues et le placement des bulles aident la lecture.
ils ne parasitent pas l’intention du dessinateur mais servent sa composition.
La première page voit donc les pensées de Logan passer de gauche à droite, permettant d’accentuer le regard de Logan vers la droite, guidant la lecture vers la page suivante.
Le procédé est identique sur la seconde page : les dialogues passent de droite à gauche, ce qui pourrait être contraire au sens de lecture, mais appuie le regard de Creed vers la droite, donnant des indications de lecture, mais aussi une ambiance et une action de danger à venir.

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Belle analyse !

C’était sur ton site, c’est ça ?

Oui. C’était surtout le site de Sébastien, moi, j’étais le joker. Il m’avait chauffé pour faire ce genre d’articles. J’en avais prévu un sur Marcos Martin et ses Amazing Spider-Man.

Je me disais bien que j’avais déjà lu ça quelque part.

À propos de cette séquence (vague souvenir d’en avoir lu une analyse séquentielle sur Waxexpress) ?

Mais quelle mémoire ! C’est effrayant !!

Oui, ça concernait cet épisode, et la période Brand New Day.

Pour que des néophytes comprennent certaines règles de la narration, Martin était idéal parce que c’est l’un des meilleurs !

Psylocke par Gene Gonzales

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Parce que c’est un super nageur ? ^^

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La Reine Noire par Vicente Cifuentes

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Miister Sinistre par Roge antonio

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Malicia et Spider-Man par Wayne Nichols

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Colossus par Filipe Andrade

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Moi aussi, mais j’avais l’impression que c’était ici-même… Mais je ne retrouve pas.

Tori.

Non, non, c’était bien là où je pensais :

Ah, OK, c’était donc bien sur son site, mais j’y étais allé via un lien posté ici, d’où ma confusion…

Merci.

Tori.