Je ne sais pas, mais l’approche est très intéressante !! Je n’aurais pas forcément reconnu le style de Cinar, qui n’est pas très marqué d’ailleurs. Mais il expérimente beaucoup, (comme sur cette illustration) et c’est quelque chose que j’aime beaucoup.
Je me souviens d’épisodes dessinés par Adam Kubert, qui m’avaient laissés… dubitatif ! Et quand je les refeuillète (parce que Kubert était encore très bon), je n’ai surtout pas envie de comprendre ce que voulait faire Claremont !
Les neo, c etait un autre groupe en competition evolutive avec les mutants et les humains.
Opposer les mutants à ce qu ils representent : l évolution.
Morrison reprendra l idée avec sublime et cassandra nova, carey avec les enfants de la voute, hickman avec les ia et les enfants.
En fait depuis ces néo, la compétition pour l évolution avec un joueur supplémentaire est un fil rouge qui dure jusqu’à aujourd’hui.
Claremont n en avait pas produit l avatar le plus intéressant mais quasi tous les meilleurs scenaristes ayant officiés sur le titre depuis ont repris l idée.
Le Clan Destine est peut-être bien la famille la plus étrange de Marvel et elle conserve une aura de mystère après toutes ces années (leur première apparition remonte à 1994). Cela tient certainement au fait que les comics des Destine sont rares, très espacés dans le temps et quasiment réservés au bon vouloir de leur créateur, le britannique Alan Davis. Dans la mini-série dont il est question ici, l’auteur a même annulé rétrospectivement les quelques épisodes dont il ne s’est pas occupé en 1995 (les #9 à 12 restés inédits en V.F.) en les faisant passer pour un « mauvais rêve » du jeune Rory alias Crimson Crusader.
Epaulé par le fidèle Mark Farmer à l’encrage, Alan Davis est revenu une première fois sur le ClanDestine en 1996 à l’occasion d’une mini-série en 2 épisodes partagée avec les X-Men. Les premières pages révèlent que Charles Xavier avait rencontré deux membres du Clan quelques années plus tôt, alors qu’il avait encore l’usage de ses jambes. Il a aidé Gracie et Cuckoo à repousser les attaques d’une entité cosmique appelée Synraith, avant de tout oublier de l’affaire à cause des pouvoirs de Gracie. Mais Synraith est de retour et il va se servir de la technologie de la Salle des Dangers pour ouvrir un portail et atteindre la Terre.
Pendant que les X-Men enquêtent sur l’anomalie au sein de leur demeure, Alan Davis prend le temps de s’intéresser à la dynamique familiale compliquée des Destine, histoire de faire le point sur ce qui leur est arrivé depuis son départ au #8 de la première série. La réunion est un brin tendue et les deux intrigues menées en parallèle finissent par se rejoindre à la fin du premier épisode quand Cuckoo disparaît subitement suite à l’incursion de Synraith.
La présence de Synraith perturbant la réalité et les sens de Wolverine, l’arrivée du ClanDestine à Westchester déclenche une bonne bagarre. Malgré les efforts des jumeaux Rory et Pandora, les esprits s’échauffent et il est difficile de faire la part entre ce qui est vrai et les illusions causées par Synraith. Si le récit souffre de quelques longueurs dans sa première partie, les rebondissements ne manquent pas et le deuxième chapitre est mené sur un rythme soutenu, avec de bonnes interactions entre les protagonistes (qui donnent lieu à quelques instants amusants lors du retour à la normale). Et graphiquement, c’est juste très beau, du Davis/Farmer en grande forme.