1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

Les New X-Men de Morrison/Quitely (Trainspotting style) par George Sarell :

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Magie par Drew Edward Johnson

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Magie par Eric Bonhomme

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Magie par Rafael Albuquerque

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T’as une deadline ou un truc à tenir Soy ? Putain la vache, tu pars 1h 200 posts.

Bah … pourquoi que moi ?

  • Soyouz : 4511 messages dans ce seul thread (comme indiqué en haut)
  • Tous les autres : loin derrière
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Ouais, mais Kab parlait de la dernière heure :wink:

Selon la police ou selon les syndicats ?
(autant ?)

Dont 3000 rien que d’images de Magik…

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on peut parler d’hier si tu préfères.

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Uniquement pour nemo. Et j’en ai encore en stock.

Si tu veux. Mais là tu parlais de l’heure.

Armor par Mario Chavez

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Blink par Mario Chavez

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Super-Team Family : Green Lantern & les X-Men

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Softcovers DEADPOOL #1-3 :

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On connaît la formule : chaque année (ou presque), Panini relance ses revues (qui ont abandonné le format kiosque pour devenir des softcovers courant 2018) pour suivre au plus près la politique éditoriale de Marvel. La dernière initiative en date est désignée sous l’appellation Fresh Start (ou Nouveau Départ). La plupart des titres sont repartis au numéro 1 et selon la campagne promotionnelle de l’éditeur, on peut résumer le Fresh Start par « Nouvelles séries. Nouvelles équipes créatives. Nouvelles directions. Nouveaux Débuts ».

Ce slogan peut être appliqué à deux des trois séries au sommaire de ce nouveau numéro 1 de Deadpool. Car tous les titres n’ont pas été touchés par le Fresh Start et certains ont simplement poursuivi leur histoire débutée pendant la période LEGACY. C’est le cas du Spider-Man/Deadpool de Robbie Thompson qui n’est pas la partie la plus facile d’accès du sommaire pour ceux qui n’ont pas suivi le précédent volume de la revue, ce qui est mon cas. Prendre cette aventure très chaotique en cours de route ne facilite pas la compréhension et le petit résumé disponible dans la page de présentation dédiée n’est pas d’une grande aide.

Après son long run de cinq ans, Gerry Duggan passe le relais à Skottie Young qui devient le nouveau scénariste de Deadpool, avec Nic Klein et Scott Hepburn à la partie graphique. Le premier épisode colle bien à la définition du « Nouveau Départ » : c’est abordable même quand on n’a pas lu (ou pas encore terminé) la série précédente, les jouets sont rangés et Skottie Young repart à zéro. Wade Wilson est redevenu mercenaire, mais il enchaîne les missions minables et il veut passer à quelque chose de plus important. Comme les films sont passés par là, il fait « équipe » avec Negasonic Teenage Warhead…mais je mets « équipe » entre guillemets car la jeune fille passe pour l’instant le plus clair de son temps sur son smartphone. L’ensemble est fun, les dialogues à la mitraillette et les références méta sont typiques du mercenaire grande gueule, on est donc en terrain connu donc…mais peut-être un peu trop, car Young ne sort pas d’une certaine « zone de confort » pour le personnage, c’est sans surprises. À voir comment les choses évolueront par la suite…

Après Cable, c’est au tour d’une autre connaissance de Deadpool de rejoindre le sommaire. Wade fait d’ailleurs partie des nombreux personnages qui apparaissent dans les deux premiers épisodes de la première série mensuelle consacrée à Domino. La scénariste Gail Simone dose bien les différents aspects de la vie de la mercenaire, entre missions sur le terrain et soirée d’anniversaire mouvementée qui permet d’introduire efficacement une nouvelle menace qui semble liée de manière très intrigante à la jeune femme. C’est bien caractérisé, j’ai bien aimé les relations et la dynamique d’équipe et les scènes d’action sont percutantes grâce au style très énergique du dessinateur David Baldeon. Un bon début !

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Au sommaire de ce second softcover de la nouvelle relance estampillée Fresh Start de Deadpool, il y a 5 épisodes : un de Deadpool, deux de Spider-Man/Deadpool et deux de Domino.

Et en ce qui concerne les aventures mouvementées du mercenaire grande gueule, les défauts restent les mêmes que pour le premier numéro. Il ne devait pas être facile de passer après Gerry Duggan, qui, en cinq ans, a apporté beaucoup au personnage. Skottie Young recommence à zéro, mais hélas après deux épisodes, sa prestation commence déjà un peu à tourner en rond, ce qui n’annonce rien bon pour la suite. Ce n’est franchement pas mauvais, il y a pas mal de bonnes répliques et c’est plutôt amusant de voir Deadpool faire tourner les Avengers en bourrique…mais ça ne vole tout de même pas très haut…

Je le répète, j’ai repris Spider-Man/Deadpool en cours de route et ce n’est franchement pas la série idéale pour cela. Je ne comprends absolument rien à cette saga des vieux Wade et Peter aux prises avec le Maître Archétype et même le semblant d’explication au sein du récit ne fait que compliquer les choses encore plus. Robbie Thompson joue avec tous les éléments que l’on attend d’un titre Deadpool mais il ne fait rien pour rendre le tout accessible pour les lecteurs de passage…

Comme dans le numéro 1, ma préférence va à la série de Domino (encore une fois désolé, Wade). J’apprécie l’intrigue concoctée par la scénariste Gail Simone et notamment la façon dont les nouveaux ennemis de la mercenaire sont liés à son passé (scènes traitées dans un style graphique différent dans le #2, ce qui fonctionne bien). Et si Domino est l’héroïne, c’est aussi une série d’équipe et le petit monde qui gravite autour de Neena (Outlaw, Diamondback, Deadpool…oui, il est partout) est très intéressant à suivre. La participation de Shang-Chi dans l’épisode 3 donne lieu à des situations amusantes, rapport élève/maître autant que jeu de drague croustillant…

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Deadpool #3 :

Fin du premier arc narratif de la nouvelle série Deadpool signée Skottie Young et Nic Klein…et le constat est le même que pour les épisodes précédents. Skottie Young a un bon timing comique, qui s’exprime notamment par les dialogues et le délire de certaines situations (plutôt cradingues dans ce troisième chapitre). La révélation finale n’est pas si étonnante que cela mais elle clôture bien cette entame de série. Je reste tout de même sur ma faim car l’ensemble, même s’il est correctement emballé, est sans surprises. Du Deadpool tout ce qu’il y a de plus classique, avec les ingrédients attendus…

Spider-Man/Deadpool #36 :

Je ne suis pas fâché que cet arc se termine. Un sacré chaos qu’il ne fallait pas prendre en cours de route. En espérant que la suite relève un peu le niveau et me fasse enfin intéresser à cette série qui était déjà très inégale avant l’arrivée de Robbie Thompson au scénario…

Cable/Deadpool Annual :

La série Cable/Deadpool est terminée depuis longtemps et pourtant Marvel lui a consacré un numéro spécial « annuel » en 2018. Il faut bien entendu y voir l’influence du deuxième long métrage consacré au mercenaire disert qui marque la première apparition au cinéma du fiston de Cyclope. C’est donc l’occasion de retrouver la dynamique entre les deux personnages dans une aventure temporelle aussi anecdotique que divertissante et qui tire bien parti du concept pour justifier la valse des dessinateurs à chaque escale. Le genre de lecture qui fait passer un bon petit moment…à défaut de s’imprimer dans la mémoire sur la durée…

Deadpool Assassin #1 :

Cullen Bunn, l’homme qui ne dort jamais, scénariste de nombreux titres Deadpool, revient nous conter une dernière fois (c’est lui qui l’a dit…mais il changera peut-être d’avis lorsqu’il aura terminé ses 142 comic-books actuels) une aventure de Wade Wilson avec la mini-série Deadpool : Assassin dessinée par Mark Bagley (donc graphiquement, c’est très bien). Pour ce premier chapitre, on reste dans le classique : action à gogo…ça bastonne, ça explose à tout va et c’est sanglant…et discussions de la vie de tous les jours entre Deadpool et la Fouine (enfin, ce que peut ressembler la vie quotidienne pour ces deux gars-là). C’est plutôt efficace…mais ça peut vite se montrer répétitif si la suite se résume à ça…

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DEADPOOL t.1 :

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Pendant de nombreuses années, l’actualité éditoriale de Deadpool a été bien fournie, avec des séries en chaîne et un nombre incalculable (enfin si, ça se compte ce genre de choses, mais vous croyez que j’ai le temps ?) de mini-séries qui ont alimenté des revues kiosques (Deadpool + Deadpool Hors Série) quand le kiosque existait encore. Ces derniers temps, le mercenaire disert n’a plus qu’une série, dont la publication a, comme tant d’autres titres, été retardée en 2020 suite au contexte toujours actuel. Devant ce manque de matos, Deadpool n’a donc plus de softcover dédié et passe directement en 100% Marvel.

Je l’avoue, je n’ai pas terminé la série précédente (me regarde pas comme ça, Wade…range ce couteau !). J’étais un peu fatigué de tout ça et j’ai vite laissé tomber le format softcover. Mais ce n’est pas bien gênant car ce nouveau volume de Deadpool est facile d’accès. On retrouve au début Wade seul, ruiné, entre deux boulots. Il accepte un nouveau contrat : tuer le Roi des Monstres qui se sont appropriés Staten Island. Son client pense que sans roi, les monstres partiront. Mais ce dont il ne se doutait pas, c’est que celui qui tue le Roi des Monstres devient lui-même le Roi…et donc en peu de temps les créatures chantent « Longue vie à 'Pool » (quoi, je ne divulgâche rien, c’est sur la couverture !).

La scénariste Kelly Thompson (qui écrit également actuellement Captain Marvel et Black Widow) maîtrise bien l’humour du personnage et son débit à la mitraillette. Les dialogues sont souvent très amusants, débordant comme il se doit d’allusions, de références, etc…La situation n’est pas si nouvelle que cela pour Wade puisque son ex était la Reine d’une cité de monstres, mais là c’est lui qui est seul sur le Trône avec toutes les responsabilités qui vont avec…et comme on le sait, le mot « responsabilité » et Deadpool ne font pas bon ménage.

Et cette énième série commence bien, avec ce qu’il faut d’action (heureusement !), d’humour (encore heureux !) et de personnages pittoresques (qu’il est mignon, ce bébé requin !). Kelly Thompson orchestre des interactions savoureuses ('Pool/Elsa Bloodstone, 'Pool/Cap, 'Pool et sa garde personnelle, 'Pool et Jeff…je vous ai dit qu’il était mignon ce requin ?) et livre une première aventure divertissante, même si elle ne sort pas vraiment des sentiers battus.

Il est tout de même dommage (mais pas étonnant car c’est déjà arrivé) que Chris Bachalo, qui dessine les quatre premiers numéros, ne s’éternise pas sur le titre pour être remplacé par le nettement moins intéressant Gerardo Sandoval. Kevin Libranda s’occupe du #6, qui voit Wade régler ses comptes avec ces c******* de X-Men (et quand je vois ce qui se passe sur Krakoa, je dois dire que je ne regrette pas du tout de ne plus lire les comics mutants).

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DEADPOOL t.2 :

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Deadpool a fêté le 30ème anniversaire de sa création cette année mais on ne peut pas dire que Wade a été gâté par son éditeur en termes de « festivités ». Pour la première fois depuis des années (je pourrais être plus précis…oui, je pourrais…), le mercenaire disert a passé quasiment tout 2021 sans titre mensuel (le dernier en date, celui dont il est question ici, a été annulé en janvier) et n’a eu droit qu’à une mini-série en « noir, blanc et rouge sang » et un one-shot anniversaire que j’ai vite lu et que j’oublierai encore plus vite.

La série Deadpool scénarisée par Kelly Thompson avait pourtant plutôt bien commencé avant de s’essoufler rapidement, notamment suite au départ de Chris Bachalo hélas remplacé par Gerardo Sandoval (mais même sous ses crayons alourdis d’influences qui ne me parlent pas du tout, Jeffrey reste mignon et drôle…trop choupinou, ce requin). Le dernier acte narratif repose sur une bonne dynamique entre Deadpool et Elsa Bloodstone (c’est que Wade a toujours eu un faible pour les rousses) mais la situation dans laquelle les deux protagonistes sont plongés est (très) classique et le déroulement de l’histoire est sans surprises. Le dernier épisode, lié à la saga King in Black, souffre d’une certaine précipitation à cause de l’annulation et Thompson le gère assez lourdement via l’humour et les commentaires incessants de 'Pool (oui, c’est une constante du héros mais le résultat est inégal selon les auteurs).

Comme il ne restait plus que quatre épisodes de la série principale, le sommaire propose donc également le one-shot anniversaire mentionné plus haut, le Nerdy 30. Huit vignettes animées par les scénaristes qui ont marqué le parcours de Deadpool (Joe Kelly, Gail Simone, Daniel Way, Kelly Thompson, Skottie Young, Duggan & Posehn et les « papas » Nicieza & Liefeld)…mais qui ne se montrent pas tous très inspirés (bon, le Skottie Young est marrant). Un numéro spécial anecdotique et vite oubliable donc…euh, je parlais de quoi, au fait ?

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DEATH OF WOLVERINE - DEADPOOL & CAPTAIN AMERICA :

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Il était le meilleur dans sa partie…mais depuis il va mieux, merci…

Entre Captain America et Wolverine, ça remonte à (très) longtemps…à la Seconde Guerre Mondiale plus précisément, dans des aventures ajoutées rétroactivement depuis le très bon Uncanny X-Men #268 de Chris Claremont et Jim Lee (post 2894). Leur relation a souvent été orageuse (voir l’annual Captain America #8 de Mark Gruenwald et Mike Zeck resté inédit pour le moment en V.F…Gerry Duggan y fait d’ailleurs une sympathique référence dans le récit dont il est question ici) mais les deux hommes ont fini par se respecter malgré leurs différences. Un peu comme Cap et Deadpool…à leur façon…

Dans le numéro spécial The Death of Wolverine : Deadpool & Captain America, un Steve Rogers vieillissant (encore ce fichu sérum du super-soldat qui faisait des siennes) et Wade Wilson s’allient pour empêcher l’A.I.M. de faire un mauvais usage de l’A.D.N de Wolverine retrouvé sur une ancienne dague. C’est le seul titre dérivé de la saga La Mort de Wolverine que j’ai lu à l’époque et je me suis bien amusé. Le concept même rend l’histoire anecdotique, ce qui n’est pas gênant car la dynamique entre Old Steve et Deadpool est savoureuse et il y a pas mal de moments et de répliques qui donnent le sourire…mais pas que…

Scott Kolins illustre très efficacement cette histoire qui pose un cas de conscience pour Wade dans les dernières pages. Dans l’ensemble, un chouette one-shot !

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Avis datant de 2015 sur La Mort de Wolverine :

The Death of Wolverine s’ouvre sur une belle introduction…un vieux guerrier fatigué, ensanglanté, le regard perdu au loin, qui se lève au soleil couchant pour replonger ensuite dans les ténèbres. Très beau…
La suite n’est hélas pas du même niveau. Pour un dernier baroud d’honneur annoncé (et même si ce n’est que la première partie…mais je ne m’attends pas à un miracle pour la fin), l’ensemble manque singulièrement de souffle et se résume à une succession de face-à-face peu inspirés entre Logan et sa galerie d’ennemis (dont certains ont subi un drôle de lifting…c’est quoi ce Nuke obèse ?).
Bref, c’est assez creux…

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Au final, ce n’était pas la grosse purge attendue…même si ce n’était pas super inspiré pour autant (mais après l’insipide run de Cornell, un truc même moyen remonte tout de même le niveau). Soule s’en est tenu aux passages obligés : le retour des vieux ennemis, la visite au Japon, un complexe « à la Arme X » et le symbolisme un peu lourd de la « mort du père » (qui était déjà mort comme on l’a souligné plus haut, mais bon…). Rien de nouveau, rien de bien recherché, du très très classique…
Mais j’ai apprécié la partie graphique, et ces dernières pages, comme un écho aux toutes premières…un vieux guerrier fatigué qui meurt face au soleil couchant après avoir livré son dernier combat…
Je ne reste pas fan de l’idée, ni de l’intégralité d’une mini-série qui ne lésine pas sur les facilités, mais il y a deux ou trois moments où cet adieu à Logan (adieu ? au revoir ? on verra bien puisqu’on dirait bien que l’accent va plus être mis sur X-23 et le Old Man Logan après Secret Wars …) touche juste…

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