1964-2024 : BON ANNIVERSAIRE DAREDEVIL !

Daredevil Vol 2 16-19 : Wake Up

Daredevil_Vol_2_16 - copie

Ben Urich est un grand reporter, il travaille pour le Daily Bugle. Son travail l’amène à faire de gros scoops. Urich a eu son gros scoop, pourtant il ne le publia jamais. Il apprit qui se cachait derrière l’identité de Daredevil. Mais il jura de ne jamais le dévoiler. Matt et lui devinrent amis et ils purent souvent compter l’un sur l’autre. Aujourd’hui Urich est en perte de vitesse, et préfère s’intéresser à de petites histoires quotidiennes qu’à de grosses affaires. Jameson, lui, n’apprécie pas, surtout quand le Caid est jugé et que les plaignants sont Nelson & Murdock. Notre reporter préfère s’intéresser au fils de triton (un méchant de 10ème zone) qui semble sombrer dans une sorte d’autisme, suite à un évènement lié à Daredevil. Ben tente de faire valoir son point de vue à son boss qui l’envoie paître. Pourtant notre journaliste s’entête et décide de savoir ce qui s’est passé. Il remonte les pistes, aide l’enfant en réorganisant ses dessins pour en faire une histoire, rencontre ses amis, son professeur… Plus l’étau se resserre et plus Urich se dit que son ami costumé y est pour quelque chose. Entre temps, Jonah harcèle son reporter pour qu’il couvre ce qui se passe avec Fisk, surtout quand ce dernier se fait tirer dessus. Mais Urich n’en a cure, il pense que son affaire est plus importante. Il rencontre enfin tête à corne qui lui raconte sa version des faits. A eux deux, ils aident l’enfant à sortir de son mutisme.

Daredevil_Vol_2_17 - copie

C’est la seconde histoire de Bendis sur le diable rouge. Il nous prend parfaitement à contre-pied en s’éloignant totalement de l’aspect bagarre de Ninja. Dans cet arc, DD n’est qu’un faire valoir, le vrai héros c’est Ben Urich qui, avec ses moyens, essaie de découvrir la vérité et d’aider un enfant dont tout le monde se moque. Bendis a toujours été un scénariste à texte, il le prouve une fois de plus avec énormément de texte. C’est agréable à lire, le texte correspond au métier de Ben (il est journaliste, donc un job de communication), à ses pensées. On se sent vraiment impliqué, on remonte les indices au fur et à mesure, comme le héros, on se pose des questions, petit à petit on avance dans l’intrigue. On se sent l’âme d’un journaliste. Avec cet arc ,Bendis nous donne un avant goût de son futur run sur le diable rouge et de quoi il est capable. Loin d’étouffer sous le texte, Bendis l’agence en nous laissant des planches silencieuses et d’autres plus loquaces. A noter que cette histoire se situe pendant les événements de Parts of Hole.

Daredevil_Vol_2_18 - copie

La deuxième force de cet arc, c’est l’ambiance. David Mack est seul au dessin et peut s’en donner à cœur joie. L’autisme de l’enfant est parfaitement retranscrit. L’ambiance est sombre, le découpage toujours aussi bizarre bien qu’il semble que l’artiste se soit un peu calmé, surement du au script de Bendis. Ben semble avoir perdu le feu sacré sous les pinceaux de Mack, il semble ressentir le poids de quelques années sombres passées à trimer pour gagner sa vie, avoir un article, se faire respecter… Pour mieux rendre ses personnage, Mack à utilisé des modèles et lui même : " Mon voisin d’à côté à servit de modèle pour Timmy l’enfant de l’histoire. Il était parfait, il ressemblait à un ange. Il est très fière d’être dans un comic Daredevil. Je me suis utilisé moi même pour Ben, Matt et Daredevil. Je suis allé dans un magasin d’occasion et j’ai acheté un trench coat comme celui de Ben. Puis j’ai mis ses lunettes et j’ai essayé de trouver sa posture et ses attitudes physique pour les photos. Je l’ai vieilli ensuite en dessin. Le script disait que le professeur ressemblait à Laureen Hill. J’ai pensé que c’était bon casting. Je l’aime bien et j’écoutais les Fugees à l’époque. Parker ressemble un peu à Léo (Léonardo Di Caprio). C’est seulement parce que à l’époque où j’ai dessiné l’histoire, Leo était mentionné pour jouer le rôle."
Les amateurs de dessins plus classiques n’aimeront sûrement pas, ce qui est bien dommage tant l’intrigue est bien construite.

Daredevil_Vol_2_19 - copie

3 « J'aime »

Sienkiewicz (1988) :

Timm :

tumblr_na8nkiYx611tijkw9o1_640

Romita Jr & Williamson :

dd xmas 22

Dessin préliminaire de Miller pour le portfolio Marvel team-up sortie en 1981, nettement plus puissant que la version publié :

Et si Daredevil pouvait voir (à nouveau) ?

Strange 200 en VF ?

Yep.

Tom Fowler :

8Js7ig2b_2201202129511gpadd

1 « J'aime »

Chris Samnee & Matthew Wilson :

1 « J'aime »

Frank Miller (2000-2001) :

tumblr_9458a2e01437e61dec2826d43208126b_6a3bff62_1280

tumblr_64a28b3d5216400b73ade106ed203925_0bf17525_1280

tumblr_05549c41d8b9f6f15a606ba59ece57c2_7f0b583f_1280

DAREDEVIL #7 :

daredevil-comics-7-issues-v1-1964-1998-33685

Tous deux passés par EC Comics, Joe Orlando et Wally Wood ne sont pas restés longtemps sur Daredevil (3 épisodes pour Orlando, 7 pour Wood mais seulement 4 en solo). Les deux hommes (qui se connaissaient donc très bien) n’étaient en fait pas très à l’aise avec la méthode Marvel de Stan Lee, comme le fait de développer 20 pages à partir d’un court synopsis sans être payé et crédité en tant que co-scénariste. Orlando s’était également plaint des retouches que Stan pouvait demander à la dernière minute sur ses dessins.

Sur ce point, Wally Wood a eu un peu plus de liberté et a même pu imposer un changement de costume. Après avoir ajouté un deuxième D sur le torse du héros dans le #5, Wood a joué avec le côté « devil » du nom en créant l’emblématique panoplie rouge de l’Homme sans Peur. Le dessinateur a aussi ajouté des fonctionnalités à la canne multi-fonctions de DD, comme un câble et un gadget jamais réutilisé par la suite, un bouton qui émet un écran de fumée.

Daredevil #7 doit être l’épisode le plus connu de la première année du titre, le combat déséquilibré entre Namor et Daredevil. Poussé par son seigneur de la Guerre Krang à conquérir (encore une fois) la surface, Namor décide cette fois de le faire légalement. Il engage alors les premiers avocats venus, Matt Murdock et Franklin Nelson. Les deux associés expliquent à Namor qu’ils ne peuvent accepter une telle affaire sans précédents légaux (et joliment absurde aussi), et le têtu Namor doit alors causer quelques dégâts pour pouvoir être arrêté et exposer son cas devant un tribunal. C’est à ce moment que sa bien aimée Dorma apparaît pour lui annoncer que Krang a profité de son absence pour déclencher un coup d’état. Le Prince des Mers quitte son procès avec fracas, poursuivi par les autorités et l’armée…

Pour éviter que des innocents soient blessés, Daredevil se met en travers du chemin de Namor pour le ramener à la raison (encore un cas où les Fantastiques ne devaient pas être en ville)…et ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Superbement servi par le trait précis de Wally Wood, l’aventure fait ressortir les nombreuses contradictions de Namor tout en étant une belle démonstration de courage (ou d’inconscience, c’est selon) de la part de Daredevil qui mérite bien son surnom d’Homme sans Peur.

2 « J'aime »

David Mazzucchelli :

c2c1d5d2321ccbaec3014d9db76aadf6

Où l’on voit qu’il a regardé Wood et Colan.

Jim

Une synthèse élégante.

Bisley :

Mark BAGLEY, page 1 de ELEKTRA: BLACK WHITE & BLOOD 1 :

Mike Deodato Jr :

Bullseye_Greatest_Hits_Vol_1_4_Textless

Joe Quesada :

John Romita Jr. & Al Williamson (Daredevil - The Man Without Fear #4) :