1964-2024 : BON ANNIVERSAIRE DAREDEVIL !

J’en parle dans le sujet sur Scarce.

Effectivement et je doute lire une interview de ce genre avant fort longtemps…

Paulo Siqueira :

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DAREDEVIL #43 :

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Pour échapper aux soupçons de ses collègues Foggy Nelson et Karen Page, Matt Murdock a eu dans Daredevil #25 une idée digne des pires soap-operas en s’inventant un frère jumeau, le décomplexé Mike Murdock. Même si ses deux amis étaient dans un premier temps sceptiques (après tout, Foggy a connu Matt à la fac de droit et a rencontré son père Jack Murdock sans que ce dernier lui parle d’un fils éloigné), le comportement de Mike était si différent de celui de Matt qu’ils ont fini par être convaincus et croire que le jumeau était bien Daredevil.

La supercherie a duré un peu plus d’un an avant que Stan décide enfin d’orchestrer la « mort » de Mike Murdock dans Daredevil #41. Un épisode plus tard, Daredevil était bien évidemment de retour, en expliquant que Mike avait eu le temps de former un remplaçant avant de disparaître. Très capillotracté, tout ça…mais les ennuis de l’Homme sans Peur étaient loin d’être terminés…

Au début de Daredevil #43, on apprend en effet que Karen Page a décidé de quitter le cabinet Nelson & Murdock car elle n’en peut plus d’attendre que Matt lui déclare son amour. L’avocat partage ses sentiments mais il ne veut pas la mettre en danger en se rapprochant d’elle à cause de sa double identité. Frustré, sa séance d’entraînement l’énerve plus qu’autre chose et il part se défouler en partant à la recherche du Pitre, son nouvel ennemi apparu dans le #42

C’est là que Daredevil arrête un voleur s’enfuyant d’un centre médical avec des produits radioactifs. Exposé au contenu de la sacoche, l’hypersensible justicier pète un câble et s’en prend à Captain America, présent dans un bâtiment voisin pour participer à une rencontre sportive à but caritatif. La situation des héros qui se battent sur un malentendu est éculée et donne ici un épisode passable, sans réelle direction (et qui n’a rien du « combat de l’année » annoncé sur la couverture)…

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DAREDEVIL #47 :

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Stan Lee a quitté la série Daredevil au #50, en laissant le soin à son habituel remplaçant Roy Thomas de terminer l’arc en cours (les #50 à 52 ont été dessinés par un certain Barry « pas encore Windsor » Smith, avant le retour de Gene Colan au #53). Avant son départ, il a signé pour le #47 une histoire dont il a souvent parlé comme de l’une de ses préférées. Et avec raison car je la trouve plus réussie que la plupart des sagas en plusieurs chapitres de cette période…

Ici pas de super-vilains hauts-en-couleurs, pas de frère jumeau sorti de nulle part, pas de romance…Matt Murdock apporte son aide à Willie Lincoln, un soldat qui a perdu la vue au Vietnam. DD le rencontre lors d’un spectacle donné en l’honneur des troupes. Alors qu’il distinguait encore des formes, la cécité de Willie, causée parce qu’il était trop près d’une grenade qu’il a attrapée pour sauver son unité, s’aggrave et le soldat panique. Les mots du héros l’apaisent, même s’il sait que le retour à la vie civile sera compliqué…

On apprend alors que Willie était un policier suspendu pour avoir été soudoyé, ce qui était un coup monté par Big Benson, le caïd local. Au Bureau d’Aide Sociale, Willie rencontre Karen Page, qui y travaille depuis son départ du cabinet Nelson & Murdock. Karen sait que Matt est la personne la plus apte à aider Willie dans son affaire. La rencontre se passe bien et l’épisode se partage alors entre les scènes au tribunal et les efforts de Daredevil pour empêcher les hommes de Big Benson de s’en prendre à Willie…

Le récit est bien ficelé, avec une bonne caractérisation (Willie est un personnage rapidement attachant) et de l’action efficacement chorégraphiée (notamment la dernière baston qui se déroule dans la pénombre de l’appartement de Willie). Pas toujours gâté au niveau de l’encrage depuis ses débuts sur le titre, Gene Colan est ici secondé par George Klein pour un résultat qui ne manque pas de qualités. Donne-moi ta main, mon frère… est un beau portrait d’un homme qui se reconstruit après un événement dramatique. Willie Lincoln fera ensuite une poignée d’apparitions dans les premiers numéros du run de Roy Thomas avant de disparaître de la circulation et que Fabian Nicieza le remette en avant dans un fill-in des années 80.

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DAREDEVIL #258 :

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Apparu pour la première fois dans Daredevil #47 (voir post ci-dessus), Willie Lincoln est un ex-flic qui a perdu la vue pendant la guerre du Vietnam. Matt Murdock l’a aidé pour régler une affaire à son retour à la vie civile et ils sont devenus amis. Willie n’a fait que quelques apparitions à la fin des années 60 avant que les auteurs suivants l’oublient. Il aura fallu attendre presque 20 ans pour que Willie fasse son retour dans la série Daredevil, à l’occasion d’un fill-in (entre deux numéros de l’excellent run de Ann Nocenti et John Romita Jr) qui a permis à Fabian Nicieza de créer Bengal, un personnage qui aura ensuite un rôle dans ses New Warriors.

Dessiné par un nouveau venu chez Marvel du nom de Ron Lim (qui n’avait pas encore complètement développé le style qu’il aura sur ses Silver Surfer), l’épisode débute par une scène traumatique, qui rejoue les circonstances qui ont conduit à la blessure de Willie. Ce moment avait juste été évoqué par Stan Lee et il est montré ici dans toute sa violence (un village est presque entièrement massacré par des soldats nerveux), de nombreux films sur le Vietnam ayant depuis parlé du sujet. Des années plus tard, Willie revit toujours ce moment dans ses cauchemars et il découvre qu’un tueur s’en prend aux membres de son ancienne unité.

Fabian Nicieza soigne bien l’atmosphère de son histoire et fait monter la tension en alternant les affrontements entre Daredevil et Bengal et les flashbacks qui dévoilent progressivement l’identité de l’assassin au passé tragique. Ce bon fill-in lie aussi le passé de militaire de Willie Lincoln à celui d’autres personnages Marvel puisqu’on apprend que Will Talltrees (alias Red Wolf) a fait partie de son unité et que les soldats ont été évacués par un pilote appelé James Rhodes. Oui, le monde est petit…

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Ah oui … sacré bond.

Retour dans les sixties…^^

D’après certains commentateurs du net, quelqu’un (Gene Colan ? Le lettreur ?) aurait glissé un message caché sur la couverture de Daredevil #48. Derrière DD et l’Homme aux Echasses, on remarque un bandeau annonçant un spectacle. Et le « As Spain » peut aussi se lire « Asspain »…coïncidence ou la personne impliquée en avait vraiment plein le cul de quelque chose…ou de quelqu’un ? ^^

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Tom Reilly :

Simon Bisley :

Ça ressemble de plus en plus à de l’Olivier Ledroit.

Jim

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Garry Leach :

Thomas Frisano :

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En hommage à son père.

Daredevil & Black Widow par Scott McDaniel :

Frank Miller (qui fête ses 67 ans aujourd’hui) :

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:heart_eyes: :heart_eyes:

Une des histoires les plus mémorables de DD !

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Un des plus grands épisodes du genre super-héroïque, toutes séries confondues.

Jim

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Et non publié dans Strange à l’époque…

Ah … c’est pour ça.