1964-2024 : BON ANNIVERSAIRE DAREDEVIL !

Chris Samnee

image

J’ai un souvenir particulier de ma lecture du RCM Daredevil marquant le début du run de Nocenti.

Je n’étais pas fan du personnage, je n’avais pas lu la grande période Milker/Janson, et je crois qu’à l’époque, je n’avais pas vraiment compris Born Again, ou en tout cas, ce n’était pas le type de lecture que je recherchais. Pourtant, c’était une série qui avait une identité, qui sortait vraiment du lot. Je me souviens d’épisodes de Mazzucchelli qui ne ressemblaient pas aux autres séries et que je feuilletais régulièrement (l’incroyable épisode la maison piégée !)

Ce début de run de Nocenti, je me souviens avoir été déstabilisé par JrJr. J’étais un gros fan des X-Men, je les suivais avec passion, même si les dessins de Romita Jr n’étaient pas ma came.

Sur DD, à la lecture, je ressentais comme un malaise. Je ne trouvais pas les dessins « jolis », les couleurs étaient pâles, je n’avais pas compris de suite que les auteurs réussissaient à solliciter mes sens, des sentiments de l’ordre du… Viscéral ? Je m’explique. Lorsque Bullet caresse la tête de son fils, les gants encore tachés de produit chimiques, j’avais l’impression de sentir l’odeur que Lance sentait. Quand Foggy et la journaliste sont sur le terrain de déchets toxiques, j’avais un sentiment d’écoeurement. Quand Matt guide une populace paniquée dans les tunnels, ou que les new yorkais subissent les attaques des cavaliers d’Apocalypse, je ressentais la poussière, l’étouffement.

Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre tout ça. Pour l’apprécier aussi. Là aussi, ça ne ressemblait pas aux séries qui avaient ma préférence. (même si de mémoire, ça sortait en même temps que la Division Alpha de Mantlo, qui avait cette ambiance et ce ton tout aussi particuliers, et que je me mis à apprécier progressivement aussi)

Je me souviens avoir pris la VI DD assez tardivement, il devait me manquait les tous premiers, c’est avec l’épisode de la Torche Humaine, et Inferno, que j’ai vraiment compris, accepter, et aimer la série.

Aujourd’hui, c’est un incontournable, et une leçon de maîtrise à tous les niveaux. Et dès les premiers épisodes cités plus haut, tout est là !

C’était une expérience vraiment particulière !!

4 « J'aime »

Scott Morse

image

DAREDEVIL #252 :

Tout au long de son run sur Daredevil, la scénariste Ann Nocenti a su intelligemment utiliser les grands crossovers Marvel pour les intégrer à son cycle d’histoires. C’est notamment le cas de Fall of the Mutants, dont l’épisode double Daredevil #252 détaille certaines conséquences sur la vie des New Yorkais. En effet, dans la partie X-Factor de cette saga, Apocalypse déchaîne ses cavaliers sur New York et pendant que les membres de Facteur-X tentent de les arrêter, les autres héros de la ville qui ne dort jamais aident ses habitants, comme Daredevil et Black Widow dans ce #252.

L’épisode démarre par une scène dans un métro bondé, les bulles de pensées passent d’un usager à l’autre et révèlent que le danger peut surgir d’un instant à l’autre puisqu’un homme au visage fermé se dit qu’il aimerait bien utiliser le flingue qu’il garde caché dans sa veste (le genre de choses qui est hélas toujours d’actualité). On retrouve ensuite Matt Murdock et Karen Page dans leur association d’entraide. Natasha Romanov les a rejoint pour leur donner un petit coup de main, ce qu’elle commence à regretter. Même si les cas à traiter sont toujours difficiles, Matt et Karen reçoivent tout de même une bonne nouvelle car ils apprennent qu’ils ne fermeront pas malgré les menaces du barreau. Hélas, les hourras vont vite laisser place à l’inquiétude…

Dès les années 60, Stan Lee et Jack Kirby ont glissé dans les cases de leurs comics des remarques des gens de la rue face aux phénomènes fantastiques dont ils étaient les témoins. Ann Nocenti et John Romita Jr ont continué cette tradition en se plaçant au niveau de new-yorkais qui luttent pour leur survie alors qu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Les visions dans le ciel (le vaisseau d’Apocalypse, Archangel, les silhouettes des cavaliers…) donnent des indices aux lecteurs…et pour les acteurs du récit, il y a la peur et la destruction. Dans une ville plongée dans l’obscurité (superbe travail de l’équipe artistique pour retranscrire cette atmosphère), Matt va essayer de conduire les siens à l’abri (non sans que quelqu’un note l’ironie de l’aveugle qui conduit les aveuglés) tandis que les plus violents commandés par un certain Ammo (qui aurait bien eu sa place dans Les Guerriers de la Nuit de Walter Hill) vont profiter de l’occasion pour piller et propager le chaos.

Pendant que Karen reste avec les blessés à l’hôpital, Daredevil et Black Widow s’allient avec des citoyens pour affronter Ammo et ses hommes. Le suspense est prenant jusqu’à la dernière page, l’action est nerveuse et la sensation de danger est constante car la mort n’épargne personne. Autre figure d’enfant tragique, le jeune Caïn doit lutter contre ses pulsions et le désespoir qui s’empare de lui pour être à la hauteur de ce que Matt attend de lui, ce qui est loin d’être facile. Daredevil ne lui pardonne pas ses erreurs…jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Un moment terrible et déchirant…

Le climat est certes pesant…mais il y a aussi une lueur d’espoir qui se dégage de tout cela. Celle de ce petit voleur que l’on suit pendant l’épisode, évadé de prison aux débuts de l’attaque et qui se rachète en sauvant un bébé abandonné dans une poubelle. La rédemption au bout du chemin ? En tout cas, la dernière case donne le sourire, ce qui n’était pas gagné d’avance…

Inconsciemment, on pense tous qu’un cataclysme nucléaire est si inévitable que s’il se produit, on ne sera même pas surpris…

4 « J'aime »

Les #250 à 252 ont été publiés dans le tome 22 de la collection Un Récit Complet Marvel, trois mois avant le lancement de la Version Intégrale DD. Couverture par Ciro Tota.

recitcompletmarvel22_23135

1 « J'aime »

Tu m’as donné envie de le relire.

1 « J'aime »

Typhoid Mary par Daniel Valadez

image

1 « J'aime »

John Romita Jr. & Al Williamson :

1 « J'aime »

Typhoid Mary par Jarbas Nogueira

image

1 « J'aime »

Typhoid Mary par Reilly Brown

image

Typhoid Mary et Daredevil par Cary Nord

image

1 « J'aime »

A Comic Book On Sale 20 Years Ago Today, April 28, 2004



DAREDEVIL: FATHER was a bit of a passion project for then-Marvel Editor in Chief Joe Quesada . It was working on DAREDEVIL as a part of the Marvel Knights deal with his company Event Comics that had put Joe into a position to be offered that EIC position in the first place. So the character was always one that was close to his heart. Additionally, having worked with any number of great writers up to this point, Joe was itching to write a story himself, one that would be more personal to his experiences. DAREDEVIL: FATHER was the result. It was noteworthy for a bunch of different things, one of which was that Joe changed up his approach to the character for this project, depicting the Man Without Fear as far more blocky and massive than he was typically drawn. I don’t know if Joe was being influenced by Frank Miller’s DARK KNIGHT RETURNS or Mike Mignola’s work or what. But it was an effective choice. The big thing that I remember it for, though, was how late it ran. Working a full time day job as EIC meant that Quesada only had so many hours left in the day to buckle down and produce pages. So it took a long while for the final issues to see the light of day, though they eventually came. For my part, I was merciless in needling Joe during this period—I would routinely refer to the series as DAREDEVIL: GRANDFATHER because so much time had passed. Joe took it all with good humor. As he rounded third and was close to wrapping up the final issue, I designed the T-Shirt that you see below. I never went ahead and got the things printed, but they did get at least this far—so I thought I’d share them with you and get some use out of them.



La Veuve Noire par Tom Derenick

image

1 « J'aime »

son haut a rétrécit au lavage ?

downersteve:

Happy Tuesday, everyone!

Here’s a Daredevil/Tintin mashup piece I just made for a Penciljack drawoff. My very first try at Hergé’s ligné clairé style. It was a ton of fun to draw.

It was also a great environment/perspective challenge- I learned a lot from drawing those slanted roofs and tiered buildings. I’ll make a process post later this week if anybody is interested.

2 « J'aime »

Chip Zdarsky

image

Typhoid Mary par Alex Maleev

1 « J'aime »

Typhoid Mary par Elias Chatzoudis

image

1 « J'aime »

Daredevil et Typhoid Mary par Steven Defendini

image

Typhoid Mary par Mirka Andolfo

image