1964-2024 : BON ANNIVERSAIRE DAREDEVIL !

La MAJ du récap’ des billets pour les 4 premiers mois :

#2 : Daredevil #1
#6 : Daredevil #208
#24 : Daredevil #268
#58 : Amazing Spider-Man #16
#65 : Daredevil vol.2 #1-8
#105 : Batman/Daredevil
#106 : Daredevil/Spider-Man
#134 : Daredevil #2-4
#156 : Daredevil #5-6
#162 : Daredevil vol.2 #12
#176 : Marvel Fanfare #1
#177 : Marvel Fanfare #7
#178 : Daredevil vol.2 #9-15
#179 : Daredevil Ninja
#180 : Daredevil/Spider-Man
#181 : Daredevil vol.2 #16-19
#192 : Daredevil #7
#201/202 : Shadows & Light #1
#214 : Spider-Man - La Grande Illusion
#245 : Daredevil #126-127
#250 : Daredevil #192
#292 : Daredevil - Jaune
#299 : Fantastic Four #39-40
#339 : Battlin’ Jack Murdock
#344 : Daredevil #8-9
#346 : Daredevil #10-11
#370 : Daredevil #12-14
#420 : Daredevil #15-17
#422 : Daredevil #18-19
#424 : Daredevil #182-184
#427 : Daredevil #20-21
#434 : Daredevil #22-25
#438 : Avengers #80-82
#451 : Daredevil #35-38 + Fantastic Four #73
#484 : Daredevil #43
#485 : Daredevil #47
#486 : Daredevil #258
#515 : Daredevil #56-58
#542 : V.I. THOR #11 (#393 et 394)
#552 : Daredevil #69
#553 : Daredevil #74
#568 : Daredevil #158
#593 : Daredevil #77-81
#595 : Daredevil #83-84
#601 : Daredevil & the Black Widow #93-94
#603 : Iron Man #89
#620 : The Punisher War Journal #1-3
#627 : Daredevil & The Black Widow #95-96
#628 : Daredevil & The Black Widow #98
#629 : Daredevil & The Black Widow #99
#630 : Avengers #110-111
#638 : Daredevil & The Black Widow #100
#640 : Daredevil & The Black Widow #102
#661 : Daredevil #110-112
#680 : Incredible Hulk #152-153
#692 : Daredevil #126-127
#701 : Daredevil #131-132
#705 : Daredevil #159-161
#712 : Daredevil #163
#717 : Daredevil #138 + Ghost Rider #20
#718 : Daredevil #153
#722 : La Mort de Jean Dewolff
#745 : Daredevil #164
#749 : Daredevil #165
#750 : Daredevil #166
#752 : Daredevil #167
#763 : Peter Parker the Spectacular Spider-Man #27-28
#764 : Marvel Team-Up #73
#766 : Daredevil & Batman
#769 : Batman/Daredevil
#770 : Daredevil #158
#780 : Daredevil #168
#790 : Daredevil #159-161
#791 : Daredevil #163
#795 : Daredevil #169
#858 : Daredevil #164
#859 : Les Icônes Marvel #5
#861 : Daredevil #170-172
#865 : Daredevil #165-167
#869 : Daredevil #168
#871 : Daredevil #169
#873 : Daredevil #173
#888 : Daredevil #174-176
#904 : Daredevil #170-172
#907 : Daredevil #173
#919 : Daredevil #174-175
#920 : Daredevil #176-177
#921 : Daredevil #177
#951 : Daredevil #178
#973 : Daredevil #178
#985 : Daredevil #179
#989 : Daredevil #179-180
#995 : Daredevil #180
#1000 : Daredevil #181-182
#1011 : Daredevil #183-184
#1013 : Daredevil #181
#1020 : Daredevil #185-186
#1042 : Daredevil #187-190
#1149 : What If ? #35
#1150 : Daredevil #191
#1190 : Daredevil #192
#1207 : Daredevil #205
#1228 : Daredevil #208-209
#1241 : Daredevil #216-217
#1245 : Marvel Fanfare #7
#1246 : Moon Knight #13
#1247 : Daredevil #218
#1254 : Daredevil #220-221
#1257 : Daredevil #223
#1262 : Daredevil #225-226
#1275 : Daredevil #219
#1287 : Daredevil #227-233 - Born Again
#1311 : Daredevil Guerre et Amour
#1321 : Daredevil - L’Homme sans Peur
#1322 : Daredevil #237
#1330 : Daredevil #-1
#1338 : Daredevil #250-251
#1344 : Daredevil #252

2 « J'aime »

Daredevil et Batman par Ron Garney

image

1 « J'aime »

DAREDEVIL #253-254 :

Daredevil #253 est un épisode de Noël…et Ann Nocenti et John Romita Jr illustrent cette atmosphère particulière en alternant entre le quotidien de Matt Murdock/Daredevil et ce qui passe entre les murs de l’immeuble du Caïd. L’avocat aveugle est entouré de ses proches, de la femme qu’il aime, de ses collaborateurs du centre d’entraide pour les défavorisés. Wilson Fisk est seul…ou presque puisqu’il ne parle qu’à son secrétaire…et il n’a que sa haine pour Murdock pour lui tenir compagnie (ce qui le rend même ridicule par moments).

Les fêtes ne veulent pas dire que les criminels observent une « trêve des confiseurs ». Daredevil s’occupe de deux voleurs dont l’attitude obsède un gamin des rues surnommé Eightball. Le regard de l’enfant sur le monde qui l’entoure fait partie des thèmes du run de Ann Nocenti et cela s’exprime ici par les échanges entre DD et Eightball et l’influence que le héros peut avoir sur lui. La petite scène entre Eightball et sa copine Darla montre qu’il peut y avoir de l’espoir (pour le moment). L’action n’est pas oubliée mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important dans cet épisode. Témoin de la bonne humeur qui règne dans le genre d’endroit qu’il exècre, le Caïd en vient à la révélation que c’est en le touchant en plein coeur qu’il pourra fragiliser son ennemi…

Dans Daredevil #254, Typhoïd Mary fait sa première apparition. Schizophrène, meurtrière, manipulatrice, « tous les stéréotypes féminins fracassés en petits morceaux tout en les gardant dans le même emballage » (dixit une interview de Nocenti)…dans une New York encombrée de détritus digne du Tromaville du Toxic Avenger (une grève entretenue par le Caïd), Typhoïd fait une entrée remarquée, aussi dangereuse que sensuelle. L’aspect sexuel est intense tout en étant pourtant suggéré, ce qui n’empêche pas d’avoir une bonne idée de ce qui se passe grâce aux dialogues (notamment lorsqu’elle oblige le loubard qu’elle a sous son emprise à lui faire l’amour au milieu des cadavres).

Le récit fait la démonstration des pouvoirs de Typhoïd tout en faisant le point sur son passé par l’intermédiaire d’une double page qui détaille efficacement tout ce qu’il y a à savoir sur son autre personnalité, la douce Mary. Le Caïd prépare son plan insidieux alors que Matt est obnubilé par le destin du petit Tyrone, le gamin rendu aveugle par la pollution de l’usine Kelco. Murdock veut être le « Stick » de l’enfant…ce qui est loin d’être facile, et peut-être pas la meilleure façon de faire. C’est à ce moment que le héros fait la connaissance de Mary…et que son destin est scellé…

3 « J'aime »

DAREDEVIL #236 : RÊVE AMÉRICAIN

image

Comme le Doc n’a visiblement pas cet épisode, je me permets une petite incursion au milieu des chroniques sur le run d’Ann Nocenti… qui débute en fait avec cet épisode, construit comme un one-shot, puisque, comme l’a dit le Doc, ce devait être Steve Englehart qui aurait dû prendre le relais de Frank Miller.

La Veuve Noire est engagée par une entité gouvernemental (ou semi-gouvernemental, c’est pas très clair à ce sujet), qui emploie des mercenaires pour toute activité. Suite à ce qui est arrivée à Nuke dans Armageddon, l’un d’eux, surnommé Hazzard, prend conscience de ce qu’il a fait, perd les pédales au point que ses perceptions, visuelles notamment, sont trompés par des souvenirs. Romanov est chargée de le retrouver et de l’empêcher de péter les plombs comme Nuke, quitte à ce qu’il s’autodétruise en silence.
Cependant, Hazzard a déjà commencé à faire parler de lui, puisqu’en rentrant dans son quartier, il a provoqué des arrêts cardiaques lors d’altercations (il a le pouvoir se « synchroniser » sur le cœur d’une personne et d’en prendre le contrôle, en quelque sorte). Cela a attiré Daredevil, qui retrouver la Veuve Noire. Les deux ex vont faire équipe, et comme la mère d’Hazzard habite dans l’immeuble où Nuke a fait exploser un hélicoptère, ils le retrouvent rapidement. A la vue du masque de Daredevil, l’ancien militaire, croyant, part en vrille et le combat s’engage. Natacha finit par attraper son arme et le met en joue. Cependant, alors qu’elle hésite, Hazzard pousse le doigt de la Russe qui était sur la gâchette. Un 4 juillet !

Je ne sais pas si Niocenti avait cette histoire en tête depuis longtemps, mais l’épisode est assez dense, et fourmille de pas mal de détails (je ne suis pas sûr de tous les avoir repérés). A travers le soldat, on peut voir la manipulation par le « docteur » qui engage Romanoff, celui qui a donné les « pouvoirs » à Hazzard. Sa manière de voir son sujet amène le rend encore plus froid, il le considère uniquement comme une arme. pour lui, le cerveau est vraiment un outil dangereux pour l’armée. (la manipulation peut aussi être vue via Natacha, qui exploite Daredevil et son image pour arriver à ses fins)
On y voit aussi la petite maison, la famille heureuse via une publicité d’une assurance, s’appelant l’Aigle. Une chimère.
L’influence aussi de la religion sur les perceptions du militaire. Celui-ci apprend également le maniement d’une arme à un petit enfant que garde sa mère, il lui inculte les premiers rudiment de la guerre. L’épisode se termine par l’image du gamin à sa fenêtre, casqué, une arme à la main, visant en direction du lecteur, et au milieu des feux d’artifices.
Après, Nocenti n’oublie pas où elle débarque. Certes, Murdock n’est pas présent, mais entre la référence directe à Nuke et l’échange rapide sur ce qu’à vécu Matt pendant Born Again, elle s’inscrit complètement dans la continuité de Miller (même si ce n’est visiblement pas celle d’Englehart, mais je ne vois pas ce qui gênait … l’absence de Karen, peut être ?). J’aime bien aussi qu’elle fasse revenir la Veuve Noire sans costume (ce qui rappelle un peu la période Wonder Woman sans pouvoir), qu’elle fasse aussi référence à la période San Francisco (et puis elle s’en sert aussi pour montrer la femme dans un milieu d’hommes).

Le dessin est assuré par l’énorme Barry Windsor-Smith, dont le seul bémol est de donner l’impression que le feu d’artifice se passe de jour. Sinon,c’est quand même de haute volée, et je trouve que la transition avec Miller et Mazzucchelli est parfaite. Je n’avais pas percuté lors de ma première lecture, mais c’est rigolo de voir qu’il a des marottes dans la représentation des docteurs manipulateurs, car celui de ce récit ressemble beaucoup, à mes yeux, à celui de l’Arme X.
Pour le reste, le dynamisme des combats, l’utilisation de plans distinct en fonction de l’impact qu’il veut donner (le petit au garde ç vous, avec son ombre qui reflette sur le mur à côté d’un signe religieux… je vous ai dis que je ne verrai sûrement pas toutes les références).
Bref, cet épisode est un petit bonbon cynique.

(ce qui est rigolo, c’est que cette couverture a été utilisée par Semic pour le lancement de la VI Daredevil, qui débute pourtant au #253)

4 « J'aime »

Bret Blevins :

1 « J'aime »

Le début de la VI, ça, non ?

Yep !

Même s’il n’a pas fait partie des Guerres Secrètes, Daredevil a tout de même eu droit à son action figure dans une deuxième fournée de jouets au nombre réduit à cause des ventes jugées décevantes de la première. Après les 8 figurines de la première série, la deuxième n’en a donc eu que 5 : Spidey dans son costume noir, DD et trois autres personnages absents de la planète du Beyonder, le Baron Zemo, le Super-Bouffon et le Faucon.

Et un pack avec Spider-Man et Captain America :

marvel-guerres-secretes---heroes-gift-set---daredevil--captain-america--spider-man--neuf-en-boite--p-image-313517-moyenne

1 « J'aime »

Typhoid Mary par Clay Mann

image

Typhoid Mary par Aaron Campbell

image

Typhoid Mary par Steve Epting

image

DAREDEVIL #255-256 :

Les numéros 255 et 256 de Daredevil sont consacrés au procès qui occupe Matt Murdock depuis l’arrivée de John Romita Jr, l’affaire pour laquelle il représente un gamin rendu aveugle par les produits chimiques déversés par l’usine Kelco. Le cas du petit Tyrone est important pour Matt, jusqu’à en nourrir ses cauchemars, car il se reconnaît dans ce qui lui est arrivé. Le problème est qu’il ne peut y apporter toute son attention car il est également obsédé par ce qu’il ressent pour Mary Walker, la travailleuse sociale responsable de Tyrone, ce qui le trouble par rapport à Karen Page. Et comme Mary n’est autre que l’une des personnalités de la dangereuse Typhoïd Mary…

La narration d’Ann Nocenti et Romita Jr échappe au côté statique que peuvent avoir les histoires de procès en alternant entre les scènes au tribunal, qui mettent en avant David, l’associé de Matt (leur dynamique est intéressante, différente de celle qu’il y avait avec Foggy), et une partie plus axée sur l’action car l’avocat aveugle est retardé par Typhoïd, qu’il doit affronter en tant que Daredevil. La tension qui se dégage de ces deux rencontres change de celle des combats habituels car les pouvoirs de Mary ajoutent une dimension sexuelle qui laisse DD dans un état second, entre haine et désir, confusion nourrie par le fait que Typhoïd et Mary sont deux femmes littéralement opposées que même ses super-sens ne peuvent différencier…

Il y a une victoire dans les dernières pages de ce diptyque…mais pourtant tous les protagonistes ne sont pas à la fête tant le trouble reste présent. Karen se doute que quelque chose ne va pas chez l’homme qu’elle aime, Matt n’arrive pas à enlever Mary de ses pensées et il ne ressort pas vraiment grandi du passage qui le voit rendre visite à Foggy pour le mettre plus bas que terre (son ancien complice ne savait pas que Kelco est contrôlé par le Caïd).

L’arc narratif avec Typhoïd Mary monte très efficacement en puissance et la chute n’en sera que plus dure…mais avant cela, l’Homme sans Peur va croiser la route du Punisher…

3 « J'aime »

1 « J'aime »

Elektra par Federico Mele

image

Typhoid Mary par Robbi Rodriguez

image

Typhoid Mary par Craig Young

image

Typhoid Mary par Carlo Barberi

image

Bill Sienkiewicz a 66 ans aujourd’hui (enfin, hier si vous lisez ce message)

1 « J'aime »

La classe mortelle !