1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

PUNISHER ANNUAL (Vol.1) #1

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Le premier annual du Punisher s’inscrit dans, ce que je me permets d’appeler, un des « crossovers des annuals ». Placé en deuxième partie de cet « évènement », ce n’est pas vous divulgâcher que de vous dire que son impact et son importance seront minimes pour une histoire générale qui aura du mal à tout relier, donc bon … réévoquons tout cela.

Alors que Castle allait attaquer, après des semaines de surveillance, le plus grand labo de cocaïne de Bogota détenu par un certain El Caïman, des hommes dans une étrange armure attaque des civils de la ville, dans le but d’attirer le Punisher. Celui-ci apprend qu’il est sur la liste d’une personne cherchant à éliminer les, je cite, « camés » et « cinglés », et il considère le Punisher comme faisant partie de la dernière catégorie, malgré les indignations de ce dernier.
Toujours est-il que le justicier sauve une jeune femme, qui s’avère être la fille d’El Caïman (eh eh eh). Les deux ennemis se retrouvent et sont obligés de s’allier dans la forteresse du trafiquant pour combattre les sbires du Maître de l’Evolution. C’est d’ailleurs en combattant l’un de ses adversaires en armure ayant investi la maison d’El Caïman que Castle apprend le nom de celui qui veut l’éliminer, mais cela lui passe par-dessus, et profite de la situation pour se débarrasser d’El Caïman (qui doit son nom à un aquarium géant dans lequel il envoie ses ennemis nourrir son reptile) et des djihadistes de l’évolution (le titre de l’épisode étant le « Jihad de l’évolution »).

Mike Baron, qui doit forcément répondre au cahier des charges, soit mettre son personnage face à un ennemi bien loin de ses préoccupations, livre finalement un épisode très classique pour du Punisher. Alors, quand on le lit au milieu d’autres épisodes du Punisher, je dois avouer que l’enthousiasme est moins grand que quand on le découvre après une période de disette de lectures punitives. La faute surtout à une obligation de crossover assez inadaptée et presque inepte, mais au moins, il y a beaucoup de rythme pendant la trentaine de page.

Mark Texeira assure le dessin, mais encré par Scott Williams, cela efface tout le sel que peut avoir son style, et surtout, cela uniforme énormément son coup de crayon, et le résultat devient standard. C’est bien dommage.

L’annual est complété par une courte histoire mettant en scène Microchip, qui aide une vieille amie menacé par son 2ème mari, tueur de politiciens. L’épisode, signé par Roger Salick, montre un Microchip qui n’ets pas sans ressources, capable d’être malin, implacable et retors.
Le dessin est assuré par Mike Vosburg et j’aime beaucoup son style un peu anguleux, qui n’est pas sans rappeler celui de Janson, et qui sait metttre du mouvement quand l’histoire le demande. C’est même plus joli et fignolé que Texeira/Williams.

A noter que la troisième partie de l’annual ne concerne que le Maître de l’Evolution.

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