Jim_Laine
(Jean-Marc Lainé)
Janvier 18, 2024, 7:05
635
Dans la série Contest of Champions version Al Ewing, deux Punisher pour le prix d’un.
D’une part Jake Gallows (enfin, apparemment, une version alternative du premier, mais bon, là, ça change rien), alias le Punisher 2099.
De l’autre, Nigel Higgins, le Punisher britannique apparu dans Punisher #64 , l’un des chapitres de la saga « Eurohit ».
Ayant lu des propos élogieux de la part d’éminents membres de ce distingué forum autour de la VF de cette série, j’ai saisi l’occasion d’une brocante et j’ai pris le premier recueil VF. Que j’ai feuilleté (« oh, du Paco Medina, chouette »). Mais je n’ai pas eu le temps de lire. Cependant, j’ai eu le temps de parcourir l’encadrement éditorial, de découvrir qu’il s’agit de l’adaptation d’un jeu pour smartphone : finalement, ils ont leur petite utilité, les textes de Panini !
Et puis je passe chez Pulps, et je trouve les deux TPB à vil prix, reprenant l’ensemble de la série. Petit prix, scénariste qui m’intéresse, personnages sympas, gros mixage de la continuité, ça me rendait curieux.
Et c’est vachement sympa, cette petite série. Sans brio exceptionnel, mais avec une ruse éprouvée, qui rend l’ensemble passionnant. Les versions alternatives de personnages secondaires sont chouettes (ah, Devil Dinosaur Agent of Hydra !!!), et les jeux de trahisons sont plutôt tordus.
L’opposition entre le Maestro et le Punisher 2099 fonctionne à plein.
Dans la seconde partie, la manière de faire revenir Venom et Sentry est très astucieuse et permet de faire rebondir l’ensemble. Tout cela est d’ailleurs habilement intégré à la continuité générale, et c’est nettement plus distrayant que les Secrets Wars de Hickman sur lesquelles ça s’appuie.
J’ai découvert, comme tout le monde, Guillotine, qu’Ewing a eu la bonne idée de placer dans une généalogie (très proche de ce que Lofficier fait avec son univers Hexagon , au demeurant), mais j’ai aussi découvert Outlaw, le Punisher britannique, que je ne connaissais pas.
Le second TPB reprend l’épisode dans lequel il apparaît et appartenant au cycle « Eurohit » (qui va bientôt être réédité). Petit bonus historique pas inintéressant.
Bref, une lecture très sympathique, bien rythmée, qui offre plein de biscuit pour les fans de longue date.
Jim
2 « J'aime »