1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Encore du recyclage de petits avis kiosque :

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PUNISHER WAR ZONE (2012)

On retrouve dans cette mini-série ce qui caractérisait le run de Greg Rucka sur la dernière série Punisher : un personnage-titre monolithique, avare en paroles, qui laisse ses actions parler pour lui et qui ne se définit que par la guerre qu’il mène; une narration très décompressée qui prend le temps (peut-être un peu trop) de développer les enjeux et des scènes d’action bien chorégraphiées.

Le décalage entre les mondes à priori incompatibles (surtout quand on voit leur réaction après la requête de Spidey au début de l’histoire) des Vengeurs et du Punisher est bien rendu, que ce soit dans les affrontements ou dans les discussions entre les personnages.
Malgré quelques réserves sur le rythme (mais je les avais déjà à propos de la série publiée dans le magazine Marvel Knights ), j’ai bien aimé ce Punisher War Zone . Le destin de Lady Punisher m’intéresse et ça me plairait qu’elle ne soit pas laissée de côté trop longtemps.

Bon, maintenant, la fin de cette mini n’est pas raccord avec le début des Thunderbolts , mais ça c’est une autre histoire…

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THE PUNISHER (2014) #1-6

Pas mal le début de cette nouvelle série Punisher .

On s’éloigne du côté taiseux de la version Rucka et on retrouve un Frank plus expansif, qui évolue dans un nouvel environnement dans lequel Nathan Edmondson introduit une nouvelle galerie de personnages secondaires. Rien de révolutionnaire, on reste dans des figures déjà vues auparavant…le pote militaire, la future Lady Punisher, le chien, les mercenaires aux trousses de Pupu…mais c’est plutôt bien fait et bien caractérisé avec de bons dialogues et récitatifs. L’action est efficacement menée et chorégraphiée par un Mitch Gerads que je découvre et dont j’apprécie le trait et les mises en pages (même si certaines expressions sont un peu figées).

Un bon arc un chouïa classique avec un cliff claque bien et qui amène son lot de questions (notamment quant à l’identité du commanditaire de ces nouveaux Howling Commandos ).

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THE PUNISHER (2014) #7-12

…un run solide, bien écrit, bien caractérisé, avec une bonne gestion de l’action et des personnages secondaires bien amenés dans le combat de Frank, que ce soit les petits nouveaux ou les vieilles connaissances.

Il y a des moments où le trait de Gerads me rappelle un peu celui de Goran Parlov sur la série MAX, ce qui n’est pas pour me déplaire et ce qui colle bien à l’ambiance de la série.
Oui, il est vraiment bien, ce titre…

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Punisher

THE PUNISHER (2014) #13-16

Il a fallu attendre 8 mois mais revoici le Punisher de Nathan Edmondson…et c’est une nouvelle fois pas mal du tout, malgré quelques légères réserves. Le scénariste consacre d’abord un épisode entier aux nouveaux Howling Commandos, ce qui est plutôt bien vu pour cerner un peu mieux les personnages et leurs motivations, avant de refermer de manière inexorable la machination autour de Castle.

Par contre, je suis cette fois moins convaincu par les dessins. Mitch Gerads peine à tenir le rythme et les 3 dessinateurs venus l’épauler rendent une copie un peu faiblarde…

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THE PUNISHER (2014) #17-20

Après une bonne série d’épisodes, j’ai été un chouïa déçu par le final de ce long arc. Pas fan de la caractérisation du Faucon, et encore moins par les répliques que lui a collés Edmondson (« Espèce de serpent perfide, je suis là pour mettre fin à ton terme de terreur »), pas fan des dessins non plus…mais les dernières pages claquent bien et offrent un regard différent sur celle qui aurait pu n’être qu’une simple Lady Punisher de plus.

Mais Secret Wars arrive et le scénariste ne développe donc pas plus ces éléments afin d’offrir à Frank un dernier baroud d’honneur bien violent (et en mettant aussi de côté la scène du bar des vilains de Secret Wars #1 qui est vite reléguée en second plan…et tant mieux, d’ailleurs).

Au final, elle était tout de même pas mal du tout, cette énième série du Punisher même si elle n’a pas tenu ses promesses sur la longueur…

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Quel fléau.

Jim

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@Fred_le_Mallrat, le Retour vers Nulle part chez Comics USA, en contenu, c’est équivalent au Zéro Absolu de Panini ?

Oui

Action et réaction. Merci
(Je retrouve pas de Zero Absolu chez moi… j’ai dû faire l’impasse)

Illustration de Bret Blevins extraite de Punisher Magazine #1, daté d’octobre 1989 :

Jim

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Punisher Magazine propose, à partir de 1989, des rééditions en noir & blanc de certains récits marquants du personnage, sous des couvertures inédites. Qui parfois voient s’exprimer des illustrateurs qu’on n’attend pas spontanément sur l’univers du Punisher, à l’exemple de Steve Rude, qui signe la couverture du deuxième numéro :

Jim

Dessin original de Bret Blevins pour Punisher Annual #1 :

À l’intérieur, un récit principal par Mike Baron, Mark Texeira et Scott Williams (étrange alliance graphique qui fonctionne pas mal), un second récit par Roger Salick et Mike Vosburg et une back-up par Mark Gruenwald et Paris Cullins liée à la vaste saga « The Evolutionary War » qui traversait tous les Annuals de cette année (la back-up compose un feuilleton parcourant l’histoire du High Evolutionary).

Jim

PUNISHER (Vol.1) #1-2

Un peu plus d’un an après Cercle de Sang, Marvel lance cette fois-ci en 1987 une série illimitée, comme semble le dire cette couverture (alors, Panini l’a traduit par « série limitée » … j’avoue ne plus trop savoir, maintenant, mais cela étant dit, elle durera 104 épisodes).
Dans ce diptyque de Mike Baron, Frank Castle retrouve, au mémorial des soldats morts au Vietnam, un vieux camarade de cette époque, qui se retrouve embarqué dans une affaire de drogue avec un autre ancien militaire de la même unité, mais beaucoup moins sympathique, pour piloter une cargaison de poudre bolivienne. Rangé des voitures, son hésitation l’amènera à sa mort, maquillée en suicide.
Evidemment, le Punisher ne peut laisser passer cela. Il remonte le trafic de New York, se débarrasse non sans mal de celui qui tient les rênes en ville, afin d’être en contact avec le Général qui est à l’origine de tout le trafic, de la Bolivie. Il retrouve alors cet ancien militaire avec qui il a un passif, et se rend en Bolivie.
Il découvre alors que le Général est un ancien haut-gradé de l’armée sud-vietnamienne. Il est rapidement obligé de se dévoiler afin de sauver un agent de la brigade anti-drogue. La base se retrouve rapidement démuni face aux destructions qu’il produit et va jusqu’à tuer l’ancien GI, ainsi que la Général.

Alors, Mike Baron fournit un scénario que l’on pourrait dire de classique aujourd’hui, mais qui ne l’était finalement pas tant que ça à l’époque, si on reprend le fil des apparitions précédentes du Punisher.
Déjà, on note qu’il n’y a aucune volonté de raccrocher l’histoire à l’univers Marvel, puisqu’il n’y a pas, par exemple, l’excuse du Caïd pour déclencher sa vendetta. L’auteur le met à la fois dans uen ambiance urbaine, puis dans la jungle, ce qui, déjà, lui permet également de sortir de la zone d’opération de la majeure partie des super-héros.
L’autre aspect, c’est qu’il situe son histoire. Il reprend le « journal de guerre » qui avait été laissé de côté dans la mini-série précédente, mais ne la numérote pas : il cite le mois et l’année. Incidemment, il lui donne un age, que je placerais donc proche des 40 ans.
Baron n’en fait pas un fou de la gâchette en mode automatique. Il a une approche presque à la James Bond, se faisant passer pour quelqu’un d’autre, avec un autre nom. Capable de s’immiscer dans des lieux divers, avec ou sans smoking. On le voit aussi se battre à main nue, au couteau, en slibard, … un panoplie élargie du combattant, mais avec une finesse d’approche (si je puis dire). Le pathos n’est pas vraiment présent, à ce stade, et j’avoue que cela le rend à la fois plus froid, mais aussi plus calculateur. ça fait presque du bien que la mort de sa famille ne soit pas inlassablement répétée. Pour autant, on n’est pas dans un récit d’enfant de chœur, des innocents ou des « héros » meurent. Et cela reste violent.

D’autant plus qu Klaus Janson sait rendre les combats à main nue violents. Puissant même, on sent qu’il y a du poids, de la force, de l’énergie naturelle quand ça se bagarre et que des meubles prennent cher. Je n’ai sûrement pas fait gaffe, mais j’ai l’impression que ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du pur Janson, et j’avoue que j’ai beaucoup aimé lire ses planches. Y a un petit côté Chaykin je trouve dans l’approche du trait, avec un aspect un peu anguleux. Tout en étant, me semble-t-il, plus académique, avec moins de gros plans aussi. La « caméra » me semble plus éloignée chez Janson.
En rebalayant les pages pour écrire ces quelques lignes, c’est un vrai plaisir pour les mirettes. C’est solide, précis, dynamique, explosif. Et le lettrage semble s’être amusé avec les onomatopées.
A noté que Janson assure aussi la couleur.

Une petite remarque sur la trad. J’ai vu le terme « Missile surface-air » qui m’a surpris. Il s’avère qu’il existe, mais j’avoue que j’aurai préféré peut être « sol-air » ou « antiaérien », je trouve que ça sonne mieux.

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PUNISHER (Vol.1) #3

Oyez oyez, en ce temps d’octobre 1987 (oui, deux mois après l’épisode précédent), le Punisher cherche à acheter un bien dans le Missouri, histoire de souffler un peu.
Mais il s’avère que la banque en face de l’agence où il s’est rendu est attaquée par des malfrats et très vite, Castle se retrouve embarqué dans une poursuite à distance, qui l’amène jusqu’au Texas, où il retrouve le chef d’un groupuscule raciste (antisémite surtout), la Nouvelle Révolution Américaine. Evidemment, ça va mal finir pour tout ce petit monde.

On retrouve dans cet épisode des aspects du diptyque précédent. Volonté de sortir de New York, pas de lien avec les super-héros de la firme, le goût de la fausse identité de la part du Punisher, que ce soit auprès du public, de la police ou de ses ennemis.
Ce qui diffère, c’est qu’à un moment, Castle évoque la possibilité d’oublier sa guerre. C’est intéressant de le voir réfléchi, en un sens. Je parlais aussi de son côté James Bond : il détruit volontairement son van pour le bien de sa mission. C’est le moment aussi où est évoqué, pour la première fois pour moi, son acolyte mécano Microchip, qui avait très bien équipé son véhicule (analyse de fumée d’échappement par exemple).
Même si Baron le met face à un autre type de malfrats (voleur de banques juives, et par extension racistes de groupuscules militaires), il ramène toujours un peu de l’armée face au Punisher, puisqu’ici, c’est encore un ancien gradé.
A noter que Castle a fini l’épisode par de l’humour noir et que Baron a cité le Trust… à voir ce que ça peut donner.

C’est toujours Klaus Janson au dessin et à la couleur. Et donc, je ne vais pas avoir grand chose à dire de plus, si ce n’est que la qualité ne diminue pas, ce qui est fort agréable.

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Il arrive dans 2 integrales

En caracterisatio. tu as le fait que castle finit souvent capturé et torturé comme s il voulait mourrir…
Ensuite le fait qu a cette periode il s en prend aux tetes mais peut laisser vivre les petits

Oui c’est vrai.

Mon mapping des integrales
Pas de MM On a des trous dans les episodes dispos entre le 49 et le 62, puis aprés le 76 (sauf crossover)
Tentative personnelle
2025 Intégrale 1989-1990 Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Ounisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 (358 pages)
2026 Intégrale 1990 Punisher (1987) 33-40, Punisher Annual 3, Punisher: Kingdome Come OGN, Punisher no escape(347 pages)
2027 Intégrale 1990-1991 Punisher (1987) 41-48, Punisher annual 4 , Punisher The Prize (298 pages incomplet car pas numérisé…) (298 pages)
Devrait aller au 49 pour une intégrale de 321 pages

En 2035 donc. Merci je vais donc patienter
(La troisième intégrale est prévue pour quel mois ?)

14 fevrier

2025 tu veucx dire?