Les 3 premiers numeros sont faibles mais des le 4 et l intro de sniper le niveau monte et sur les appartions de sniper, les 12-13 et la hawai saga on a du tres grand punisher
Je reste quand même circonspect sur les qualités de Potts e tant que scénariste.
C’est donc pour ça qu’on ne les a jamais eus en VF.
Oui Potts n est pas non plus un immense scenariste mais je trouve que sur certains arcs ou en plus jim lee est au meilleur ca donne des arcs que j adore
L interet la de Potts est qu il est deja derriere la version du punisher de grant/baron/duffy.
Je suis assez peu convaincu oar contre par les parties shadowmaster… baron arrivera a en faire quelque chose mais…
Pour jim lee… potts decoupe car il semble qu a l epoque lee ait des soucis de narration qu il ne dementira pas
Et pas après ?
Surtout, il n’est pas très bon pour l’équilibre dans ses épisodes. Les séquences super bavardes et étouffantes où le dessin disparaît sous les bulles, y en a quelques-unes.
Jim
Ouais, tu le dis mieux que moi. Hier soir, je ne voulais pas en rajouter une couche, mais c’est clairement ce que j’ai ressenti.
J’avais reparcouru les deux TPB que j’ai de cette période, et j’attendrai d’y revenir pour détailler, mais il y a des moments où vraiment, c’est frappant. Et désagréable à la lecture.
Jim
Au moins, dès le premier arc narratif, on est prévenu.
Héhéhéhéhé
Ouais.
Quand il ne se répand pas en texte, ça reste quand même bien sympa.
Jim
mais encore une fois les 3 premiers c est clairement les plus faiblards de tout le run avec jim Lee: le 1er encore se lit mais le truc avec DD…
Le premier fonctionne très bien en solo.
Mais ouais, la série s’améliore, non seulement parce que Jim Lee progresse à vue d’œil, mais aussi parce que Potts équilibre mieux ses récits.
C’est peut-être lié, d’ailleurs : Potts a une idée en tête, peut-être que Jim Lee ne fournit pas un truc qui correspond, d’où les retouches au niveau des textes, qui alourdissent l’ensemble, Potts ne parvenant pas à sacrifier des choses et tentant de rattraper ce qui le chagrine.
Au fur et à mesure que l’équipe se rode, ça va mieux.
Jim
PUNISHER WAR JOURNAL (Vol. 1) #4-5
Un ancien de Vietnam se fait abattre par un sniper en plein jour, en pleine rue, à New York. Pendant ses derniers moments de vie, il se remémore un des combats qu’il a mené, avec son escadron. Quelque heures plus tard, c’est un autre ancien GI, de la même unité, qui meure à l’aéroport, aux yeux et sus de tous, devant un Frank Castle qui ne peut empêcher le tueur de s’enfuir. Il venait pour assister à une conférence des vétérans, où leur ancien Colonel Schoonover doit également annoncer sa candidature au Sénat. Mais pour un autre des anciens militaires, la fête tourne court, nouvelle victime du sniper. Le Punisher, qui s’y était rendu déguisé, sentant le risque venir, le poursuit en van, et finit dans le décor. Son adversaire, qui s’avère être aussi un ancien de son unité, au service d’une organisation (DEA ?) qui soutient Schoonover, et qui veut éliminer tous les membres de l’escadron, afin de « nettoyer » le passé de trafiquant de drogue que le colonel organisait pendant la guerre du Vietnam, pour ne risquer aucune mauvaise surprise.
Le Punisher se sort du combat en corps en corps grâce à son van, mais son adversaire s’enfuit, non sans créer quelques dégâts. Castle décide alors de prendre l’initiative, et force le colonel Schoonover à tout lui dévoiler, ainsi qu’à la presse. Ce dernier se suicide même en direct.
Le justicier se rend alors au domicile du Sniper, appelle la journaliste proche de l’enquête, pour qu’elle vienne découvrir d’autres aspects de l’histoire (notamment les liens avec la DEA). Cependant, Von Burian finit par retourner chez lui et les deux anciens barbouzes se battent. L’arrivée de la presse change la donne, puisque le Sniper profite de leur hélicoptère pour s’échapper…
Carl Potts utilise cette fois-ci une autre partie du passé de Castle pour alimenter son intrigue, et se crée (puisqu’il sera le seul à l’utiliser) un antagoniste qui aura une petite récurrence dans la série (mais ça, c’est une autre histoire que je ne vous conterai pas). Car, ce qui est assez rare avec le Punisher, son adversaire arrive à échapper à la prison ou la mort (si on excepte le Caïd, mais pour les raisons qu’on connait). On sent bien que les deux opposants sont de force égale, et que l’issue devient donc indécise.
Si l’idée de démarrer par un tir de sniper est plutôt marquante pour une première page, enchaîner derrière par une explication de texte quasi d’entrée de jeu gâche un peu le rythme de l’épisode, comme si le moteur se coupait en plein accélération. Cela dit, l’auteur arrive quand même par petites touches à apporter de quoi tenir le lecteur en haleine. Mais à l’image des explications fournies dans les deux épisodes, la marque de fabrique de Potts semble être de se poser pour tout expliquer, avec des complications inutiles. Il aurait pu faire des films du dimanche soir. Et puis, même s’il met tout le monde en cause dans l’existence des trafics (des producteurs aux consommateurs), la visualisation très explicite de la journaliste accro arrive avec de gros sabots, pour justifier son discours.
L’intérêt est que Jim Lee commence enfin à prendre ses aises (ça se voit dès les couvertures). Alors, je ne suis pas le spécialiste pour reconnaître les styles, mais j’ai l’impression qu’il a dû lire son petit Frank Miller illustré (en mise en page au moins), et qu’il y a quelques similitudes avec Portacio (étonnamment). Mais on sent bien, notamment dans le #5 (avec des cadrages plus audacieux, un peu de cases, mais plus de rrythme et de mouvements), qu’il s’affirme, que son style devient plus uniforme (la présence de Scott Williams à l’encrage l’aiderait ?). Par contre, je ne sais pas si c’est la reproduction qui n’est pas terrible, mais je trouve que la couleur de Gregory Wright gâche quand même un peu le dessin. Dans la saga précédente, il y avait beaucoup de blanc, et ici, il y a pas mal de bleu pour les flashbacks, et avec le style de Jim Lee et tous ses traits, il y a par moment un petit côté Ryp avant l’heure.
A noter que la version française parle d’Indochine et pas de Vietnam. C’est un peu surprenant, je ne sais pas ce que dit la VO.
Et il est indiqué que la DEA est une agence de contre-espionnage. Marrant, j’avais cru que c’était surtout contre les trafic de drogue.
Merci Doc !
Il fera d autres ennemis recurrents (enfin sur 2 ou 3 reapparitions) avec le 8 si j ai bonne memoire (mais baron aussi entre le chef de secte, le saracin…)
PUNISHER WAR JOURNAL (Vol. 1) #6-7
Le Punisher est fatigué (je le précise pour ceux du fond, car Carl Potts le dit deux fois en 6 pages). Microchip lui propose donc d’aller se vider la tête en accompagnant un vieil ami docteur au Congo, en tant qu’expert en survie en milieu tropical et accessoirement comme garde du corps. L’objectif de l’expédition : trouver des dinosaures qu’auraient aperçus les populations locales.
Mais ce que personne ne sait, c’est que la jeune femme du bon docteur et le caporal congolais qui les accompagnent sont engagés par un magnat texan et chasseur de raretés animales de surcroît, en cheville avec un réseau de braconniers pour récupérer des têtes de ces dinosaures.
Quand ces deux-là se mettent à chercher, ils en profitent pour tuer une famille de gorille, ce qu’un jeune pygmée qui les accompagnait découvre. Ils le tuent et maquillent cela par une attaque de gorilles. Cependant, le Punisher doute et des traces confirment que cela ne s’est pas passé comme cela. Mais il se fait surprendre par un gorille en colère, qu’il est obligé de tuer.
C’est à ce moment-là qu’apparaît Patch, le mutant Wolverine qui se fait passer pour mort. Il suit la piste de braconniers depuis Madripoor, et quand il voit Frank Castle avec le gorille mort à proximité, il voit rouge et finit par l’envoyer blesser dans la rivière. Le Punisher survit à l’attaque d’un crocodile, et repart en chasse, pensant que l’X-Man est le braconnier. Tout le monde finit par se retrouver près d’un lac où se trouvent deux dinosaures herbivores. Patch, qui a compris qui étaient les véritables braconniers, va pour les empêcher de nuire, mais Castle, qui n’a pas encore tout saisi, lui envoie une rafale. C’est là que se dévoilent les deux complices, au moment même où le docteur arrivent. Le Caporal se fait tirer dessus par un autre militaire déçu de son attitude, la femme du militaire meure sous les balles du Punisher qui l’empêchait de tuer les dino…
A la fin, le mutant retrouve le caporal et le laisse, blessé, face à la nature, qui lui rendra bien.
En parallèle, le propriétaire du magasin situé sous l’appartement du Punisher a des visions, qui l’amènent jusqu’au Texas, chez un riche propriétaire. Il s’infiltre dans la maison et bricole les comptes de celui-ci, afin qu’il perde sa fortune tout en faisant un gros versement à WWF.
Après la drogue, voilà que Carl Potts s’attaque au braconnage, délit qui n’a pas encore été évoqué avec le Punisher, du moins à ma connaissance et de ce que j’ai pu lire en VF. Même si les explications à Madripoor sont un peu alambiquées, cette fois-ci, l’auteur fait globalement plus simple et moins verbeux. Alors, il joue avec les codes du quiproquo entre (anti)héros, mais je reste quand même surpris que le Punisher ne se soit pas rencardé sur les mutants à griffes acérées (ou au moins en entendre parler) et que personne ne reconnaisse le logo du justicier à flingue. Cela étant dit, le quiproquo est habilement utilisé et perdure plutôt intelligemment (bien plus que dans les Amazing Spider-Man des débuts du perso, par exemple). On sent aussi que l’auteur s’est un peu renseigné sur le Congo (même si je ne sais pas pourquoi il y a autant de détails dans le récitatif de présentation du pays) et sur la faune. Même si voir des gorilles en clairières me surprend un peu, d’autant plus si près des villages (mais comment voulez-vous faire un scénario de 2 fois 22 pages, autrement).
Parallèlement, il confirme qu’il prépare un fil rouge autour des proprio du magasin situé sous l’appartement de Castle, mais ça prend un tour assez étrange et soudain, ici, et comme je n’ai pas la suite, j’avoue que je reste à la fois circonspect et sur ma faim pour ce point.
Cette première rencontre entre les deux perso a dû inspirer Jim Lee qui livre ici ses deux meilleurs épisodes jusqu’à présent (qu’il encre lui-même), même si le démarrage est un peu façon Potts. Y a quelques pages où on en prend plein les mirettes (surtout dans l’épisode 7) et l’affiliation avec Miller est bien moins prégnante ici (faut dire qu’il n’y a pas de ville). On sent déjà le Jim Lee des X-Men (dans des positions de perso, des cases, …), même s’il fait encore beaucoup de traits. Mais y a un côté nerveux et brut qui va bien avec le récit. Y a quelques pages qui envoient et les couvertures commencent à être de plus en plus explosives.
Tu vas le rester assez longtemps… le vrai developpement se fait dans la série de Baron (24-25) puis dans une mini shadowmaster que j ai lu il y a 2 ans mais dont j ai aucun souvenir. On les revoit encore pendant 1 ou 2 numeros de PWJ mais ca reste assez peu…
Ceci dit une amie de ma mère en rentrant des USA m avait acheté Punisher 25, PWJ 10 et le TP circle of blood qui devait donc etre tous plus ou moins de la meme epoque (enfin surtout les floppies)… donc en fait on passe du 8 au punisher 24 quoi…
c est ce genre d episodes quand j avais tout relu qui m avait donné une vision moins « extreme » du pupu que ennis ou mantlo… il tire par sur le moindre employé d un traffic mais par contre il remonte à la tête de tous les criminels y compris la bourse, ici le traffic d animaux, les neo nazis…