Ivan Tao
LES ICÔNES MARVEL #8 :
En cette fin d’année 2024, Panini a confirmé l’arrêt de ses trois revues anthologiques et patrimoniales. Après Les Légendes Marvel et Les Vilains Marvel, c’est donc au tour des Icônes Marvel de proposer son dernier numéro. En 2025, il n’y aura plus qu’un nouveau titre consacré aux héros Marvel et c’est Captain America qui ouvrira le bal en janvier. En attendant, l’ultime sommaire des Icônes Marvel met en avant Wolverine, le mutant griffu ayant fêté cette année le 50ème anniversaire de sa création.
La lecture démarre par un one-shot faisant partie de la collection X-Men Origins qui était justement sorti la même année que le long métrage X-Men Origins : Wolverine. J’avais zappé tout ça à l’époque (Panini avait publié ces récits dans des 100% Marvel, écrin un peu trop onéreux pour de simples relectures d’origines) et sans surprise, j’ai trouvé ce numéro très anecdotique. Christopher Yost a quelques bonnes idées, comme intégrer des références aux jeunes années de Logan sous forme de cauchemars et de souvenirs refoulés qui réapparaissent pendant des moments difficiles…mais l’ensemble n’est pas très intéressant et le bain de sang final superflu. Aux dessins, Mark Texeira avait encore de beaux restes mais je préfère tout de même ses planches plus « rugueuses » des années 90.
On passe ensuite à deux classiques, le Uncanny X-Men #133 de Chris Claremont et John Byrne et le Wolverine #1 de Claremont et Frank Miller. Le Uncanny étant un chapitre d’un arc narratif en plusieurs parties, la lecture détachée du reste ne fonctionne pas vraiment mais il permet de relire l’un des premiers déchaînements de violence de Wolverine dans cette série alors qu’il affronte les soldats du club des Damnés pour retrouver les autres membres de l’équipe et c’est toujours aussi efficace (à noter que ces mercenaires qui passent un sale quart d’heure sont ensuite devenus les premiers Reavers). Dans l’épisode introductif de la mini-série Wolverine, Claremont et Miller posent les bases d’une saga importante pour le mutant, dans laquelle les deux auteurs vont le détruire psychologiquement, un véritable samouraï déchu, pour mieux le faire évoluer et c’est très réussi, en démarrant très fort par un affrontement intense et violent entre Logan et Lord Shingen, le père de Mariko Yashida.
Après cela, il y a un inédit, le huitième annual de la série Captain America par Mark Gruenwald et Mike Zeck. Un long épisode qui vaut hélas plus pour sa célèbre couverture que pour une intrigue mal ficelée, qui traîne en longueur. L’enquête menée parallèlement par le X-Man et l’Avenger n’est pas très palpitante et Mark Gruenwald ne peut pas s’empêcher de tomber dans le cliché du malentendu entre héros, le « on se bat d’abord avant de poser les questions ensuite » (même si ça ne dure pas très longtemps). Graphiquement, c’est également inégal…Zeck a du être pris par ses délais car le rendu n’est pas toujours excellent et il y a un certain rush dans les dernières pages, notamment avec un changement d’encreur.
Wolverine #25, par Chris Claremont et John Buscema, nous ramènent à la période Madripoor et cette histoire racontée par Logan au fils d’une vieille connaissance pour le tenir tranquille pendant qu’il part régler une querelle de territoire. Cette première tentative d’origin story pour le griffu reste sympathique à lire mais avec le recul il est aisé de voir que Wolvie brodait sa propre version d’une « histoire pour s’endormir » afin de redonner de la confiance à un gamin inquiet pour son père.
Et cet Icônes Marvel se referme sur deux historiettes de quelques pages. La première vaut surtout pour son atmosphère et les superbes dessins de Tomm Cocker et la deuxième est un bon petit retour vers le passé, de l’action guerrière pendant le second conflit mondial.
Ahahahahahah
Je ne sais pas quelle carrière il a eu mais ses episodes des x men etaient très bons. Je crois qu à l époque je le preferais même à sivestri
Il a pas fait du Iron Man ?
Cz ne me rappelle rien