22/11/63 - Stephen King (Albin Michel)

Le nouveau roman de Stephen King, 22/11/63 sera disponible le 28 février 2013 aux éditions Albin Michel. Il aborde, comme son autre roman Dead Zone/L’Accident, la question du voyage dans le temps et du sacrifice.
À 25€90, le livre promet d’être un sacré pavé.

[quote]22 novembre 1963 : 3 coups de feu à Dallas. Le président Kennedy s’écroule et le monde bascule. Et vous, que feriez-vous si vous pouviez changer le cours de l’Histoire ? 2011. Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d’une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d’un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d’empêcher l’assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d’Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d’un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d’une jolie bibliothécaire qui va devenir l’amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu’altérer l’Histoire peut avoir de lourdes conséquences… Une formidable reconstitution des années 60, qui s’appuie sur un travail de documentation phénoménal. Comme toujours, mais sans doute ici plus que jamais, King embrasse la totalité de la culture populaire américaine.

Lien : club-stephenking.fr[/quote]

Source : 4decouv.com/2013/01/221163-s … ichel.html

ah excellent on en sait enfin plus.
j’ai hâte de l’avoir

Moi itou !
Merci pour l’info, Fredo !

Je l’attends depuis l’annonce de sa sortie en V.O, c’est dire !!! Vite vite ! (bon, va falloir que je lise Dome en attendant, il serait temps là !!! )

Ah c’est super comme nouvelle ça! Merci pour l’info.

je l’ai démarré hier soir,j’en lu une grosse centaine de pages et pour le moment c’est une merveille de lecture

Si vous n’aviez qu’un roman à lire de Stephen King, ça serait celui-ci.

Si vous n’aviez qu’un roman à lire également.
**
22/11/63** va réconcilier différents types de lecteurs. Je n’emploie pas le conditionnel, je n’ai jamais était aussi sûr de moi après la lecture d’un livre d’une aussi grande qualité.

Je vais tacher d’être clair d’emblée : je considère ce livre de Stephen King comme un véritable chef d’œuvre, un monument.

Donc, je disais, différents types de lecteurs. D’abord, les fans de la première heure, qui ont lâché l’affaire depuis de nombreuses années. 22/11/63 est l’un des plus beaux cadeaux que pouvait faire King à ses fans. Et à ces fans là surtout.

Ensuite, il va convaincre les gens qui n’ont jamais lu de Stephen King et ceux qui ont un méchant apriori à son encontre. Ils ont l’occasion de découvrir l’un des romans les plus fantastiques imprimé à l’heure actuelle.

Et les autres amateurs de l’auteur ne seront pas surpris. Son livre est une merveille. Si je vous disais qu’il évoque le voyage dans le temps d’un mec de 2011 trouvant le moyen d’arriver en 1963 pour empêcher l’assassinat de Kennedy, je n’évoquerai qu’un 1/50e de l’histoire.
Parce que ce 22/11/63 est surtout une superbe histoire d’amour. De ces histoires qui font briller les yeux et accélérer le palpitant. De ces livres qui comptent. Pour longtemps.

En découvrant le pitch du livre il y a quelques temps de cela, j’y voyais un écho à un autre roman de l’auteur qui m’avait particulièrement touché : The Dead Zone / L’Accident. Et depuis que j’ai refermé 22/11/63 il y a quelques minutes de cela (au moment où j’écris ces mots), je suis convaincu que Jake Epping est un écho, un ersatz de John Smith. Tellement évident que j’ai même l’impression qu’à un moment, les deux personnages se superposent. Certainement les univers partagés de King qui s’harmonisent encore une fois.

Avant de conclure, impossible pour moi de ne pas citer le petit clin d’œil que glisse Stephen King, en évoquant l’une des lectures de son héros : Une femme simple et honnête de Robert Goolrick. On se rend compte, dès ce moment là, à quel point l’écriture de Robert Goolrick a pu, même dans la plus petite proportion, influencer celle de Stephen King. Belle hommage du King pour l’un de nos auteurs contemporains les plus brillants. Entre auteurs brillants, ils doivent se comprendre. Encore les harmonies à l’œuvre.

Je pourrai « baratiner » comme ça pendant des lignes et des lignes (je n’ai pas parlé de Ça et d’Insomnie, ni de la Tour Sombre) mais la meilleur façon pour moi de vous faire comprendre le grand plaisir que j’ai eu à lire ce livre, c’est que vous en fassiez vous-même l’expérience.

Et si cette chronique vous aide à franchir le pas, je compte sur vous pour repasser ici pour y laisser un commentaire après lecture.

Petite dédicace à l’une de mes profs de français au collège, qui m’a vu débarquer un jour en classe avec un King à la main (je crois que c’était Simetierre) et qui m’a lancé un : « Stephen King, ce n’est pas de la littérature, vous devriez lire autre chose. »

C’est une phrase qui m’étonne encore aujourd’hui. Parce qu’il me semble que pour un prof, la priorité à l’époque et encore maintenant, c’est qu’un gamin lise, lise et lise, point.
Parce que je reste persuadé que bourrer le crâne d’un gamin au collège avec Tristan et Iseut ou les poèmes de Léopold Sédar Senghor n’est pas la solution miracle pour lui donner envie de s’immerger dans le monde de la littérature…

Peut-être que finalement, si 4decouv existe actuellement, c’est certainement un peu à cause de cette prof… C’était il y a presque 25 ans, je n’ai jamais cessé de lire du King.

Pour commander le livre et l’acheminer vers le point de vente le plus proche de chez vous, passez par lalibrairie.com en cliquant ICI.

4decouv.com/2013/03/chroniqu … albin.html

magistral,magnifique,merveilleux!!!
c’est écrit avec brio,cela reconstitue brillamment et minutieusement les USA des 60’s et sur un pitch très simple King nous embarque,nous transporte dans un voyage dont on aurait voulu qu’il dure indéfiniment.
jamais un livre ne m’avait autant ému

Je suis on ne peut plus d’accord avec mes camarades. Presque 40 ans de carrière et après avoir écrit de nombreux classiques du genre, King se surpasse encore.

22/11/63, c’est un voyage dans l’Amérique des années 60, période que l’auteur a connue et à laquelle il rend hommage sans pour autant l’idéaliser (à l’instar de Coeurs perdus en Atlantide).
22/11/63, c’est une histoire de science-fiction et un récit initiatique, c’est une leçon d’histoire et un drame poignant porté par de fabuleux personnages caractérisés avec le soin qui caractérise les oeuvres de Stephen King.
22/11/63, c’est aussi l’un des thrillers les plus palpitants qu’il m’ait été donné de lire mais c’est aussi et surtout une magnifique et bouleversante histoire d’amour.
Le dernier chapitre est peut-être bien ce que King a écrit de plus émouvant.

Comme souvent, j’ai été happé dès les premières pages et j’ai eu du mal à lâcher le bouquin.
Un chef d’oeuvre, tout simplement…

Bon ben voilà…
C’est pour lire ce genre de billets que je passe ici.
Vous m’avez donné envie.
Je ne sais pas quand je pourrai attaquer le bouquin parce que j’ai une pile à liquider d’abord, mais j’achète.

<3 <3