6 UNDERGROUND (Michael Bay)

Six milliardaires simulent leurs propres morts pour former une unité d’élite secrète ayant pour mission de neutraliser de puissants criminels.

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Ecrit par Rhett Reese et Paul Wernick (les scénaristes de Deadpool), 6 Underground est le premier long métrage réalisé par Michael Bay pour Netflix…et la plus grosse production de la plateforme de streaming avec un budget de 150 millions de dollars.

La distribution réunit notamment Ryan Reynolds, Mélanie Laurent, Adria Arjona, Dave Franco, Corey Hawkins et Ben Hardy.

Diffusion prévue avant la fin de l’année.

Batmen : Grim Knights ?

Bon, typiquement le genre de connerie que je peux suivre.

Moi, c’est plutôt le contraire : le pitch m’a l’air d’une connerie de concours !

Jim

La bande-annonce :

Ça a l’air super con.

Jim

Très mais bon Michael Bay , donc je verari avec un pot de pop corn et un cerveau débranché

Ah parce que tu le branche des fois ? On dirait pas.

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La bande-annonce finale :

Olala, mais c’est une catastrophe, ce truc.
Au-delà du fait que c’est complètement neuneu et lourd, c’est bien la première fois que je me suis dit que c’est un film mal monté : j’ai relevé plusieurs moments où il aurait été plus pertinent de passer telle scène avant d’autres, la première course-poursuite est abusivement longue et fatigante, les scènes d’action sont lourdes malgré leur énormité.
Les personnages sont grosso-modo débiles, les motivations sont inexistantes, le final est naze.

Et dire que c’est un énorme succès.

Ah, zut…
Je me suis tapé cette daube à sa « sortie ».
J’aurais dû prévenir.
Ce n’est pas juste catastrophique. C’est insoutenable.

Je vois Michael Bay vendre le truc à Netflix :
Les gars, il y a un film que je voudrais faire. Un truc bien régressif qui fasse oublier à ceux qui ont aimé No Pain No Gain ou 13 Hours que je suis capable de raconter une histoire.
L’objectif, c’est de faire vivre au spectateur l’équivalent d’un Mega Extrem Off Ride.
Si je fais bien mon travail, un esprit brillant s’intéressant au voyage temporel remontera en 1895 pour éliminer les frères Lumière.

C’est tellement vrai.
Nan mais rien ne fonctionne. Je retiens un détail mais c’est quand 1 recrute 7 et lui dit qu’ils sont 6 mais il s’appelle 7. Ça tombe à plat vu qu’on a vu le destin de 6 avant. Si ça avait été bien fait, le recrutement est placé au début et juste après on montre la course en Italie.
En supprimant la moitié de sa durée, aussi.

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Jim

Pareil :rofl:

Et même Edison un peu plus tôt… :wink:

Après avoir fait du film catastrophe, Michael Bay passe au film catastrophique.

Tori.

A vrai dire c’était déjà le cas XD

Et oui ce film est nul

Ce qui m’étonne, c’est qu’il s’en trouve pour défendre Michael Bay, en mode « et pourquoi pas un trip régressif qui défie les lois de la grammaire ciné de base, tant que c’est fun et électrisant »…
Sauf que « 6 Underground » est chiant comme la pluie, pas excitant pour deux sous, et malgré tout découpé/monté en dépit du bon sens. C’est pas ce film qui va me réconcilier avec Michael Bay : j’aimerais bien voir dans son cinéma (que j’exècre pour ce que j’en ai vu) ce que certains de ses aficionados les plus convaincants y voient, mais non.
Et pourtant, leurs arguments sur le papier sont parfois alléchants : Michael Bay « auteur » ? Et pourquoi pas. Mais ici, il aurait tendance à cumuler certaines tares du « vrai » cinéma d’auteur un peu moisi (longueurs et complaisance à tous les étages) et le pire du cinéma hollywoodien décérébré.
Zéro pointé.

Merci qui ? Merci Netflix.