Akiko Higashimura est une dessinatrice japonaise née à Miyazaki le 15 octobre 1975. Elle a fait ses débuts de mangaka en 1999 et publie son premier manga en 2001. En 2008, elle publie « Mama ha Tenparist » (« Ma mère travaille à mi-temps« ) dans les pages du magazine Chorus. Cette série raconte l’histoire d’une jeune mère célibataire inspirée par son expérience suite à son divorce avec une star de la télévision japonaise.
Ses principales séries sont Tokyo tarareba Musume qui raconte l’histoire de jeunes trentenaires tokyoites, adapté en série TV, et Princess Jellyfish, publié en France par Delcourt/Tonkam. Autrice prolifique (elle travaille sur plusieurs séries en parallèle) et très célèbre au japon, elle apparait régulièrement à la télévison. Naoki Urasawa lui a consacré le première épisode de sa série d’émissions consacrées aux mangaka pour la télévision nationale japonaise NHK .
Après avoir lu les deux premiers tomes, sur quatre, j’ai lâché.
Pourtant c’est pas mal du tout.
Mais il y a quelque chose dans le format et le rythme qui ont altérer mon enthousiasme initial.
Je pense que c’est lié au fait que ce soit webtoon.
Les couleurs, le découpage… J’ai moins adhéré.
Pourtant l’histoire et, je devine, le regard porté sur le mariage dans la société japonaise, aurait pu m’enchanter mais faute de place et de sous, il a fallu faire des choix. Je continuerai sans doute en bibliothèque.
De mémoire, en fin de tome 1 (qui correspond au tome 2 japonais, édition double oblige) Higashimura évoque la difficulté du webtoon et de cette parution gratuite pour lutter contre le piratage des scans.
Le discours qu’elle tient dans ce bonus, elle, la reine des bonus, est assez bluffant de sincérité et de portée. Elle décrit l’envers du décors. Ses économies qui y passent, etc…
J’ai hésité à garder mes tomes pour ce bonus.
Si quelqu’un l’a sous la main, je serais ravi d’une photo de la page en question.
Je ne l’ai plus sous les yeux, mais de mémoire, oui quand même.
Plus la même fougue dans le dessin j’ai trouvé.
Quelque chose de plus froid.
Et comme c’est, je crois, le seul webtoon que j’ai lu d’elle, voire le seul tout court, je pense que c’est très lié.
J’écris peut-être une ânerie mais l’organisation des cases m’a semblé différente également. Si le webtoon se lisait en déroulant du haut vers le bas, ça ne m’aurait pas étonné.
Oui totalement, tu défiles de haut en bas, y a pas de pages, y a pas souvent (je dis pas jamais parce que j’en ai pas lu énormément et que j’ai mauvaise mémoire) 2 cases côte à côte. C’est un long rouleau quoi, constitué de pleins de cases qui occupe seul la largeur de la page. Ça se lit quasiment comme twitter quoi. Puis c’est pensé pour de la couleur donc ça change aussi, mais clairement ouais ça se sent au découpage que tu lis en webtoon puis c’est pas forcément fait pour le format papier donc ça fait encore plus vide.
je parle en général pas pour celui là que je n’ai pas lu, je savais pas qu’elle avait fait un webtoon, c’est marrant.
De ce qu’elle écrit dans son bonus de fin de volume 1, je doute qu’elle continue ad vitam aeternam.
Il semblerait que c’ait été un gouffre financier pour elle et beaucoup de stress.