Sur FB :
/// êtes-vous importés par l’envolée des prix du papier comme d’autres éditeurs ?
Bien sûr, on n’échappe pas à cette problématique. En imprimant en France, le coût est de base plus élevé mais on préfère garder le travail en France. Une fois cette donne connue, nous jouons aussi la fidélité avec notre partenaire imprimeur. Ensemble, nous faisons des efforts pour encaisser les hausses. La situation d’autres maisons d’édition diffèrent ensuite selon l’endroit où ils impriment, pays de l’est, Chine etc. Entre le trajet (container via Chine par exemple), la qualité moindre et les ruptures de papier (entre autre) de ces fabricants moins chers certes, notre choix s’avère jusqu’ici moins impactant. Mais après, on préfère depuis le début privilégier des papiers épais ET de qualité, une prod locale (respectueuse des normes PEFC)…
/// Combien de personnes travaillent de près ou de loin chez KI?
C’est une question simple et difficile à la fois Tout d’abord, dans ses rangs, KI ne compte qu’un seul zigoto à temps plein, c’est moi (Mickaël). Depuis début mars (jusqu’à Quai des bulles), je peux compter l’aide d’une super-stagiaire (Diwenza) qui me supporte, m’aide, fait du montage, rigole parfois à mes blagues, gronde les auteurs en retard etc. En outre, sont toujours dans les environs, Josselin Billard, Laurent Lefeuvre, Alain Delaplace qui participent de près ou de très loin aux projets (en filant un coup de main, en disant que ça ne marchera pas etc). Il y a aussi Christian, notre maquettiste sur une bonne moitié des titres, un pro incroyable et que je dois fatiguer avec mes idées de maquette etc lol Puis une flopée de traducteurices : Benjamin, Mathieu, Alain, Alice, Jean-Marc, Alex, Florence, Philippe… Et puis je suis ravi d’avoir des apports incroyables comme Marc Duveau. Bref, j’ai envie de dire qu’il y a une galaxie de belles personnes qui tournent autour de moi et comme toute galaxie, elle est en expansion
/// Au delà de l’aspect €, qu’est-ce qui détermine si un livre passe au format cartonné ? J’ai en tête Finger Guns qui a atteint les 288% mais est resté au format souple.
Alors tout dépend de l’œuvre d’origine. Pour tout dire, j’avais même réfléchi à proposer Finger Guns dans un format un poil plus petit et proche des titres Young Adult d’un Gallimard par exemple. En fait, cela dépend du titre et de la version que j’aimerai avoir pour celui-ci. Mon objectif est de lier les contraintes financières à celles de la fabrication, pour obtenir le meilleur résultat sans pour autant concéder à nos valeurs intrinsèques (je voulais placer ce mot) comme l’impression en France, pas d’Amazon, livre de qualité. Et essayer d’être le plus généreux à chaque fois ! Du contenu en plus, bref, du taf pour moi et je l’espère du kiff pour vous !