Si Shawn Thacker vous disait ce qu’il est et d’où il vient, vous ne le croiriez pas. Car Shawn Thacker est non seulement un assassin, mais il vient surtout du futur. Depuis l’assassinat de sa famille, il cherche à se venger du seul homme à partager la même malédiction que lui : être projeté dans le temps et l’espace à chaque fois qu’ils prennent une vie humaine. Du XXIIe siècle tokyoïte à la Nouvelle-Orléans des années 1950, en passant par l’ère jurassique et au-delà, les deux rivaux s’affrontent avec violence dans l’espoir de changer le cours de l’Histoire.
Deuxième acte de cette course poursuite spatio-temporelle, A Vicious Circle nous emporte cette fois-ci de l’ère médiévale à Copenhague, en l’an 2090, en passant par l’Allemagne nazie de 1938. Si la motivation première de Shawn Thacker reste de venger la mort de son fils, il lui faudra faire preuve d’un sang-froid inouï pour la dépasser et s’allier à son pire ennemi dans l’intérêt du plus grand nombre.
J’ai lu ce week-end. Graphiquement, ça tabasse à mort. Lee Bermejo s’essaie sur plein de style, de la photo, du photo réalisme, du dessin coloré, etc… Sacré taf bien mis en valeur par la taille augmentée du book.
Pour l’histoire, on rentre vite dans le sujet avec cette boucle infernale et temporelle qui touchent deux personnages (pour l’instant?).
Il y a un gout de trop peu car on en veut bien plus.
Grosse grosse série pour ma part, très punchy et surtout traduit par notre ami Denny Colt.
J’ai dévoré le book #2. C’est toujours aussi bon de voir un Bermejo en mode gros bras.
J’aime bien cette histoire. C’est toujours trop court à lire mais le trip me plait beaucoup. Il faudra attendre la fin de l’année pour la VF (dans First Print, Bermejo évoquait une sortie VO cet été).
Dans ce troisième et dernier acte, Shawn et Ferris devront une bonne fois pour toute mettre leur désir de vengeance de côté s’ils souhaitent mettre un terme au cercle vicieux qui semble les lier à tout jamais.
