A.X.E. : ETERNALS (Kieron Gillen / Pasqual Ferry)

AXE-Eternals

(W) Kieron Gillen (A) Pasqual Ferry, Matt Hollingsworth (CA) Nic Klein, Salvador Larroca
THE THIRD & FINAL STORY-CRITICAL A.X.E. ONE-SHOT! Ajak has come a long way. She’s met her maker. Hell, she’s made her maker. Now can she - or anyone - survive her maker?
Rated T+
In Shops: Oct 12, 2022
SRP: $3.99

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Troisième et dernier one-shot « communautaire », pour évoquer la percée des héros survivants dans Progenitor, pour l’anéantir. Après l’épisode Avengers (centré sur Iron Man ; belle étude de Tony, mais peu d’avancées générales) puis X-Men (centré sur Jean Grey ; idem), voici Eternals, centré sur Ajak.
Et là non plus, ça n’avance guère : le groupe n’en a pas fini avec Progenitor, et on ne verra la fin de leur action que dans A.X.E. #6. Mais l’étude de personnage est très bonne !
En effet, Ajak est ici « jugée » par Progenitor, où dans son esprit elle est « forcée » à re-tuer tous ceux, tous les Humains sacrifiés par la Machine pour la ressusciter au fil de sa vie. L’on découvre Ajak en prêtresse extrême, croyante acharnée, qui entend imposer sa foi et sa vision même à son dieu. Le personnage savait ainsi depuis toujours comment les Eternels renaissent, mais n’a rien dit pour le bien commun. Le lien avec le film est évident, mais cette Ajak est bien troublante, inquiétante, terrifiante même pour son extrémisme dogmatique. En parallèle, on comprend aussi que Circé a été jugée indigne par Progenitor car elle semble avoir fait tuer Ikaris pour l’empêcher de révéler aux Humains les sacrifices de résurrection… afin qu’elle puisse toujours « passer » pour une héroïne.
Une belle étude de personnage(s), oui. Même si Circé est peu évoquée, le peu qu’on voit est intéressant, mais toujours moins que la grande démonstration sur Ajak. Ce personnage a été très peu vu avant A.X.E., et la redéfinition est intense et prenante. Elle pioche autant dans le film que dans un extrémisme religieux terrifiant, mais très envoûtant aussi.
Pasqual Ferry illustre ça joliment, avec un style agréable, loin de ses expérimentations des années 2000. C’est efficace, prenant, souvent poétique.

Une belle réussite de caractérisation, même si rien n’avance au fond.

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