A.X.E. : STARFOX (Kieron Gillen / Daniele Di Nicuolo)

Eros, le frère de Thanos, sera de retour en octobre dans les pages d’un one-shot lié à la saga A.X.E. : Judgment Day.

A.X.E. : Starfox est écrit par Kieron Gillen et dessiné par Daniele Di Nicuolo (Seven Secrets).

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« Having done so much work with Thanos and the Eternals’ shared history, the most common recurring question was ‹ What about Eros? › » Gillen tells ComicBook.com.

« I smiled enigmatically, which everyone missed, because no-one is in my house, watching my response, except my cats. I really should have thought that through, » Gillen continues. « Anyway: as the world falls into hell, I finally reveal all. The world, more than ever, needs love. Can Eros finally live up to all the hopes he embodies? »

Et il revient avec le sourire. Cool.

Et assez féminisé façon trouble dans le genre.

C est un bon perso, choix judicieux, pour développer cette thématique. Une évolution, qui si elle n est pas raccord avec la continuité ne trahit pourtant pas la logique du perso.

Aperçu :

(W) Kieron Gillen (A/CA) Daniele Di Nicuolo, Frank William (CA) Kevin Wada, Chrissie Zullo
AN A.X.E. TIE-IN! Eros the Eternal! Starfox of Titan! The equal of his brother Thanos, matching his achievements every step of the… What? Oh. But you know what they say. Come the hour, come the…intergalactic layabout who’d rather have a drink? At least if this is Judgment Day, he won’t be around for a hangover tomorrow.
Rated T+
In Shops: Oct 05, 2022
SRP: $3.99

Top.
Kieron Gillen se concentre ici sur Starfox, pour livrer une très belle étude du personnage… et relier un peu tous les éléments, tous les événements.
On voit ainsi « pourquoi » Eros a été conçu (pour contrebalancer l’effet néfaste de Thanos), « comment » il a été intégré à la Machine terrestre, et ainsi « pourquoi » il n’en a jamais fait référence (pour s’enfuir et vivre, « être » Starfox le dandy cosmique un peu super-héros, et non pas Eros, l’Eternel à mission). Ca a du sens, ça fonctionne. En parallèle, on le voit sauver des gens, mais aussi s’opposer à Zuras, partisan du conservatisme acharné. Eros trouve un compromis, s’oppose à Progenitor et va ainsi de l’avant, en conciliant ses aspirations de Starfox et son devoir d’Eros.
Et c’est bien, tout ça ! J’admets très peu connaître le personnage, mais Kieron Gillen propose ici un portrait contrasté, intense et intéressant. C’est intelligent, c’est cohérent, c’est référencé, et ça apporte une profondeur inattendue au héros (dont on explique la résurrection récente, aussi, et son placement en prison par les Eternels, tous surpris de le voir ressuscité par la Machine).
C’est top, ça ne fait pas « avancer » la saga mais ça permet de « justifier » le statut de Prime Eternal d’Eros, et de voir son approche. Une grande réussite scénaristique, donc, alors que le dessin de Daniele Di Nicuolo… surprend, au bas mot. Son style est troublant, loin du « sérieux » de la saga et très divergeant. Ce n’est pas laid, mais c’est étrange.

Une très belle exploration de Starfox, avec un dessin qui cependant interroge.

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