AArrgghh! c'est quoi cette traduction

Sous mon titre accrocheur, ce cache une vrai réflexion. Car cela fait pas mal de temp que je lis des mangas. Et je remarque qu’il y a toujours une personne pour critiquer les traductions. Vous savez le mec (ou demoiselle, voir femme :wink: ) qui cherche à montrer toutes ses connaissances sur la langue de tezuka.

ATTENTION : Tout d’abord, je ne cherche ni à froisser les traducteurs (remarque, j’en connais pas :laughing: :mrgreen: ), ni à enfoncer ou me moquer des personnes qui critique les traductions (et la, j’en connais plein :laughing: ).

J’arrive pas à comprendre comment vous (les experts en traduction) faites pour savoir que les dialogues sont mal traduit. Car sur le plan de l’écriture, même si je ne sais même pas dire « oui » en japonnais, je sais que leur écriture est différente.A force de voir du VOSTFR, j’ai aussi compris que nous n’avions pas la même prononciation pour un même mot. La dessus, je rajoute la grande différence de culture, tradition, et bien sur expressions qui diffère.

J’arrive à admettre qu’une traduction (compréhensible pour tous, car c’est le but du jeu) à une certaine approximation. Et ne peut-etre à 100% exacte avec sa version japonnaise, en l’occurence.

Donc, je ne parle pas d’erreur du type : en japonnais : « je mange un gateau », devient « je bouffe du cake ». Mais de traduction subtile, genre les noms de personnage mal « orthographier » (alors que nos lettres diffères, donc les traducteurs doivent ce baser sur la phonétique), les traductions qui, du à notre culture différente, aide à la compréhension (car si on me parle de Napoleon, je connais, mais Takeru Kobayashi, je connais pas (ici-japon.com/8474-337-ailes-de-poulet-30-minutes, juste pour voir le gas).

Donc, si quelqu’un peut m’expliquer un peu car je suis un peu perdus. Car je ne possède aucune manière de confronter les deux (la version jap et française). Et donc de savor traduction est bonne.

Pour moi, une bonne traduction est une traduction que je comprend.

C’est bien le problème de certaines trad’ : on ne pige pas tout, certaines tournures de phrases sont lourdingues, certains « gags » ne passent pas… La plupart du temps, impossible de savoir si le problème vient du traducteur/adaptateur ou directement de l’auteur (car c’est tout à fait possible).

Du coup, hormis les adeptes de scan qui ont déjà lu une version d’un titre, les remarques ont souvent lieu sur des titres réédités car on peut effectuer une comparaison entre l’ancienne et la nouvelle trad’. L’un des meilleurs exemples (et encore, dans celui-ci, même sans une précédente traduction, les erreurs sautaient aux yeux) est la réédition de Captain Tsubasa par Glénat. Le premier tome est un concentré des erreurs à ne pas faire, avec une personne ne connaissant ni le sport ni la série et provoquant de gros contresens. Parfois, c’est tellement évident qu’il n’y a pas besoin de comprendre un mot de japonais pour se rendre compte qu’il y a un problème.

Pour être plus éloquent sur l’exemple de Captain Tsubasa, au cas où tu n’aurais pas eu l’occasion d’entendre parler de la nouvelle traduction, la traductrice parle par exemple de « points » au lieu de « buts ». Bel exemple de mauvaise traduction manifeste. Ici, pour s’en rendre compte, il n’y a besoin de comparer ni avec la VO ni avec une VF antérieure.

Une traduction pourra, selon moi, également être jugée mauvaise si le dialogue n’est pas fluide, pas naturel, s’il est en décalage avec la situation ou encore si certains noms sont pris pour d’autres. Bref, si on sent que ça ne colle pas.

Pour l’exemple de la transcription des noms, tu as peut-être en tête les récents débats sur Jojo’s. Là, plus que la traduction elle-même, c’est le fait que les noms officiels n’aient pas été conservés qui est pointé du doigt. Dans les artbooks et fanbooks, l’auteur avait écrit les noms d’une certaine façon en lettres « occidentales ». À partir de là, prendre la liberté de les changer n’est pas une chose à faire sans de solides raisons. Du coup, nous voici avec un Steel Ball Run dont le nom du perso principal est en décalage complet avec celui qu’on peut lire partout sur le net, notamment sur les sites d’achat de figurines.

Enfin, pour moi, le pire exemple de mauvaise traduction, c’est lorsqu’on constate que les suffixes japonais ont été conservés (et, dans une moindre mesure, lorsque trop de termes japonais ont été laissés dans la VF). C’est pour moi le meilleur exemple d’amateurisme et d’incapacité à traduire correctement un texte.

Voilà donc quelques exemples qui, pour moi, permette de dire qu’une traduction est mauvaise sans même avoir besoin de comparer avec la VO ni de maîtriser le japonais. Ce sont d’ailleurs sans doute les seules choses qu’il est possible de critiquer dans de telles conditions…

Pour jojo, j’en ai entendu parler. et J’avoue que certaines choses sont très compréhensible, surtout pour les noms.

Par contre, les suffixes ne me derange pas vu que c’est une marque de politesse et respect (un peu comme le monsieur cher nous, si je me trompe pas), et je pense que parfois, il montre la hierarchie des personnes. Que notre politesse ne montrerai pas aussi précisément. Mais, j’avoue que certains abuse de ca. Mais, juste pour info, certains pense le contraire, et que une bonne traduction doit garder les suffixes. Justement par respect envers la langue et l’auteur.

Pour les gags, et autres tournures, est ce toujours facile de bien coller au sujet ? Quand il est impossible de traduire certaines expressions. je regarde du catch de temp en temp avec des copains, et je suis le seul qui comprennent l’anglais (version américaine plus précisément, et pas foutus d’en sortir 3 mots). Même si il n’est pas parfait, j’arrive à réexpliquer à 90% des dialogues, mais parfois, je n’arrive pas à expliquer certaines phrases ou expression autrement que par comparaison ou une explication bien longue. Je comprend le traducteur qui doit expliquer un truc inconnu en trois mots.

Je ne dit pas que tout les traducteurs sont bons, au contraire, la perfection ce travaille. Mais certains n’en demande pas trop au tradcuteur ? et les traducteur n’en font-il pas un minimum ?

Tout le problème, c’est que ça n’a quoi qu’il arrive absolument rien à faire dans une VF. Quand on achète une version française, c’est pas pour lire des textes dans lesquels on a laissé un mot étranger toutes les 2 phrases…
Et puis, comme tu le dis, tout ça a un équivalent chez nous. De nombreux traducteurs arrivent d’ailleurs à faire de l’excellent travail sans jamais utilser ces immondes suffixes. De même, nous, francophones, arrivons parfaitement à nous exprimer sans les utiliser, donc pourquoi devrait-il en être autrement dans un manga ?
Non, clairement, il y a tout à fait moyen de s’en passer, donc il est du devoir du traducteur de le faire. En plus, du point de vue du profane, quoi de plus rebutant que de voir des dialogues parsemés de « kun » et de « chan » (dont la signification n’est d’ailleurs même pas expliquée dans 99% des cas) ?

De fait, un traducteur qui parvient à traduire des jeux de mots a toujours beaucoup de mérite. Et lorsque ce n’est pas possible, je pense que le mieux à faire est de placer un gag plus ou moins adéquat malgré tout, mais avec une note explicative (ce que tu sembles oublier, car le traducteur n’a pas nécessairement que l’espace de la bulle pour expliquer son gag : les notes sont là pour ça, même si elles doivent rester aussi peu nombreuses que possible pour que la lecture reste fluide et agréable).

Il me paraît manifeste que certains traducteurs en font effectivement le moins possible. Certains d’entre eux sont d’une incompétence extrême, à tel point qu’il m’arrive d’avoir envie de brûler tous les mangas sur lesquels ils ont travaillé lorsque je dois subir la lecture de leur « travail » (petite pensée au passage pour le traducteur de Code Breaker/Umishô/GTO Shonan).
Pourtant, je n’ai pas l’impression de leur en demander tant que ça : tant que j’ai entre les mains une « vraie » VF dans laquelle les personnages s’expriment dans un français correct et naturel, je suis content.

Oups, moi qui voulais commencer mes GTO Shonan, tu viens de me refroidir :confused:

Je discute sur d’autre forum, (un saint sieya notament), et sur un même tome, voir ne même phrase (qui a du faire 4 pages de post), il ce sont brouiller pour une traduction, afin qu’elle soit « parfaite », certains voulais garder les suffixes car cela montrat la hiérarchie, littige sur le choix d’un mot plutot qu’un autre (légèrement sinonyme), l’ecriture correcte des noms.

Donc, comment un traducteur peut- faire une traduction, qui doit faire plaisir et comprendre pour une majorité de personnes (qui comme nous demandant juste de comprendre et évité de faire des erreurs), et ceux qui cherche la traduction la plus proche possible pour les fan de la première heure de manga, donc certains sont très exigeant.

Je ne suis pas vraiment d’accord… Pour moi, tu mélanges plusieurs choses.

D’un côté, on a tout ce qui est noms, techniques spéciales (surtout dans les mangas de baston), tournures de phrases, traduction de certains termes, etc. Pour ça, je comprends qu’il puisse y avoir débat et qu’il soit difficile de contenter tout le monde, puisqu’il y aura forcément plusieurs positions incompatibles. Là, il est vrai qu’un traducteur ne parviendra jamais à faire l’unanimité et doit faire des choix.

Mais d’un autre côté, pour ces fameux suffixes, ça n’a rien à voir. Il n’est pas question de « plaire à une majorité » ou de débattre sur leur soi-disant utilité : ça n’a rien à faire dans une VF, ça s’arrête là.
Et ce n’est pas ma simple préférence que je fais valoir en disant ça, c’est de la logique et du bon sens (voire de l’orthographe et de la grammaire, tout simplement). Pourquoi la hiérarchie devrait-elle s’exprimer différemment dans un manga et dans la vie réelle ? Si t’avais un boss (je pense me souvenir que ce n’est pas le cas), il te viendrait à l’idée de l’appeler « sama » pour lui montrer à quel point tu le respectes ? Non, parce que chez nous, un simple « Monsieur » suffit. Certes, le degré de respect est très légèrement moins marqué qu’en japonais, mais c’est ainsi qu’on parle en français. Et vu la faible nuance que ça peut éventuellement apporter, il me paraît plus intelligent, plus logique et plus normal de s’abstenir d’insérer ce genre d’aberration dans un manga publié en français.

(Après, ceux qui cherchent à garder ces suffixes sont souvent de jeunes cool qui jubilent de voir apparaître dans des mangas mal traduits les 3 ou 4 seuls termes qu’ils connaissent de la langue japonaise, qui s’amusent à traiter leurs copains de « baka » pendant la récré et qui balancent des « kawaii » à tout bout de champ, donc bon…)

Je vais peut-être me faire tuer par certains mais je vais dire ce que je pense.

Une bonne traduction pour moi est une traduction sans fautes d’otrthographe, avec des phrases dont le sens est clair et correspondants aux gestes et situations des personnages.

Pour les suffixes, je trouve logique (et même nécessaire dans les cas d’histoires où l’auteur en place) de les laisser (cela devrait être obligatoire dans tout mangas). Nous lisons des histoires se passant au Japon et là-bas, les personnages parelent en usant de ces suffixes donc je trouverais ça incorrect de les faire parler avec des expression qu’ils n’emploent pas chez eux.

C’est comme un gag qui doit toujours (quand c’est possible) être traduit au plus près du sens original. Je n’aime pas du tout les histoires où le gag est remplacé par un truc qui lui ressemble en français. Je trouve que ça enlève une partie du travail de l’auteur et le remplace par ce que le traducteur veut. Ce n’est plus du tout ce que l’auteur a voulu dire (dans ce cas-là autant changer tous les dialogues et avoir un truc horrible…)

C’est pareil pour les onomatopés qui peuvent soient être laisser en vo ou en vf, on comprend autant l’histoire sans les lire et ça fait gagner du temps de lecture. Je les lisaient avant (quand je lisais Sailor Moon de Glénat vers 99/2000) et maintenant j’arrive à m’en passer et je trouve ma lecture beaucoup plus agréable et facile à lire.

Faire une bonne traduction ça demande du temps et des connaissances mais il y aura toujours du monde pour trouver telle ou telle traduction immonde. Il n’ y a qu’à voir les équipes de scan qui font leur propre traduction de manga et doivent la trouver meilleure que la version officielle.

Je vais me contenter de ça :

[quote=« E.R Man »]Pour les suffixes, je trouve logique (et même nécessaire dans les cas d’histoires où l’auteur en place) de les laisser (cela devrait être obligatoire dans tout mangas). Nous lisons des histoires se passant au Japon et là-bas, les personnages parelent en usant de ces suffixes donc je trouverais ça incorrect de les faire parler avec des expression qu’ils n’emploent pas chez eux.
[/quote]

Je me demande si j’ai bien lu, parce que là…

Il serait incorrect que les personnages utilisent en français des expressions qu’ils n’emploient pas chez eux ?! A quoi bon traduire, dans ce cas ? Parce que par exemple, au Japon, on ne dit pas « bonjour » mais « konnichiwa », donc pourquoi ne pas laisser ça (et le reste) tel quel également ? Après tout, c’est comme ça qu’on dit au Japon…
Pourquoi ta « règle » ne devrait-elle s’appliquer qu’aux suffixes et pas au reste ? Tout ça manque cruellement de logique…

Mais bon, plutôt que de m’énerver à essayer de te faire comprendre que cet « argument » est le plus absurde qui soit, au risque de devenir grossier ou désagréable, je vais me contenter de te suggérer de mettre le nez dans un dico pour aller voir ce que signifie « traduire ».
Les suffixes de politesse font partie intégrante de la langue japonaise, ils doivent donc être traduits comme le reste. Ceci est d’autant plus valable que leur traduction est tout à fait possible. Ce n’est pas comme s’il s’agissait de mots typiquement japonais désignant une réalité n’ayant pas d’équivalent chez nous.

Il est tout de même intéressant de noter que lorsque les relations entre les personnages sont complexes et subtiles, et surtout typiquement japonaises et peuvent évoluer, un recours aux suffixes originaux est quasi indispensable.

Le meilleur exemple vient sans doute de la traduction de Fruits basket qui a été refaite en ce sens à partir du tome 12 (et rétroactivement pour la nouvelle réédition des premiers tomes) et qui cette fois remettait les suffixes san-kun-sama qui avaient été zappés dans la première traduction. Ainsi d’un Sôma-san qui se transformait en Yuki-kun dans un moment de rapprochement entre Tohru et Yuki (pour la première fois où elle l’appelait par son prénom) était effectivement bien plus parlant et « juste » pour expliquer le trouble qui s’emparait du garçon que le très « bizarre » et complétement déplacé : Yuki qui se transforme en « mon petit Yuki chéri »… Car c’est bien joli d’appeler tous les persos avec leurs prénoms, mais si dans la VO ils ne sont nommés que par leur nom de famille (habitude qui n’est absolument pas française) on se retrouve parfois avec ce genre d’aberrations quand le niveau d’intimité diffère soudainement. Bien souvent, un léger décalage d’une marque de respect en japonais (genre passer de sama à san) ne se retrouve plus dans la traduction française, et cette perte de subtilité, personnellement, me gêne bien plus que ces suffixes dont avec l’habitude on ne les remarque pas. (c’est la même chose avec une traduction déviée des onomatopées d’ailleurs…)

D’autant que si l’on dit d’un suffixe qu’il a une consonance étrangère, c’est exactement la même chose des simples noms japonais, problème qui fut « réglé » dans l’adaptation des animés des années 80 avec la francisation systématique des noms jap. Si l’on pouvait dire qu’appeler un personnage « Adeline » qui s’appelait originellement « Akane » était une trahison, peut être le fait de ne pas l’appeler « Akane-chan » en est une aussi à un degré autre…Tout est question d’accoutumance.

Voila, le paradoxe donc je parle depuis le début. Entre ce qui peut etre traduit, ce que l’on veut traduire, et ce qui en sortira. Les attente des uns, et celle des autres.

En général, je suis d’accord sur le principe du « pas de faute d’orthographe ou de grammaire » (c’est moi qui écris cela alors que je serai même pas foutus de les trouver :laughing: ), la compréhension de l’histoire et des dialogues qui restent cohérent (c’est un minimum). Mais, je parle justement des petits problèmes qui rende la traduction si compliqué (enfin à mon avis).

Et justement, les suffixes, les noms , le choses incompréhensibles pour nous (surtout le novice). Au début, j’ai pas compris pourquoi tout le monde pissait le sang pas le nez. Je connaissais pas les love hotel, etc …

Bah économiquement parlant, si, Et je pense que les éditeurs ne l’oublis pas ce coté. Mais, j’avoue que mon propos n’étant peut-être pas juste, je remplacerai par « compréhensible par la majorité », et surtout les nouveaux arrivant dans cette univers, afin de ne pas les effrayer.

Juste une chose E.R.man : beaucoup de team de scan utilise une version américaine pour leur traduction. Et rare sont celle qui traduisent directement du japonnais.

Je viens dans cette conversation car j’ai eu le cas récemment d’un manga qui se prêtait à une traduction de ce genre.

Je reprends donc ce que dit arkio :

J’ai lu récemment un manga ( le manoir de l’horreur ) chez le même éditeur ( Delcourt ) et bizarrement la traduction s’est orienté sur ces suffixes en cour de lecture. C’est la première fois que je voyais cette orientation dans un manga. Jusque là j’avais bien vu l’utilisation de suffixe par moment mais c’était tellement rare que ça ne me gênait pas.
Bref, voir l’utilisation de suffixe japonais toutes les deux cases ( ainsi que des notes de lecture tellement intéressante sur la prononciation japonaise d’un nom … ) c’est excessivement désagréable. Je sais bien ce qu’induisent ces suffixe mais le problème est qu’il s’agit d’une traduction française … Ne pas faire l’effort de retranscrire l’idée derrière un suffixe à mes yeux ce n’est pas de la traduction. Cela s’apparente plus à ce que ferait google en traduction automatique.
Soit dit en passant, le métier de traducteur est un véritable métier et cela montre avant tout une volonté de ne pas faire les choses correctement.
Bref, au delà de l’aspect bâclé et complètement long de la lecture, il n’y avait aucune explication sur ces suffixes … Pour un néophyte c’est donc la double peine : non seulement c’est lourd à lire mais en plus c’est incompréhensible.
Et le dernier point est qu’en l’occurrence ces suffixes étaient complètement dispensables. Les suffixes en japonais servent à mettre en évidence des relations entre protagoniste mais dans un manga les relations ne vont que très rarement évoluer de manière non évidente ( sans que ce soit montré j’entends ). Du coup, à part présenter un suffixe lorsqu’une relation est ambiguë je ne vois pas l’intérêt.

Ceci dit, je dois avouer que c’est la première fois qu’une traduction me laisse cette impression de raté. Habituellement je trouve des fautes à droite à gauche ou des petites erreurs mais rien de bien méchant.

Et bien moi, à la place d’un traducteur, je me mets une balle. Je passe toujours sur la grammaire et l’orthographe.

Mais pour le reste, ça va pas être facile :

  • Je met des suffixes, si il y a une hiérarchie et prononcer d’une certaine importance, car sinon ca sert à rien.
  • Pour les explication, il en faut plein, mais non visible, pour ne pas déranger la lecture (ou alors à la fin façon Delcourt, mais le soucis c’est qu’il faut changer de page tout le temps).
  • Pour les nom je veux les noms fidèle des personnages, mais qui du à des loi différentes entre nos deux pays, nous oblige à nous adapter. Juste le cas USop de One piece, pour exemple.
  • Bien faire comprendre les subtilités du manga, pour les puriste, mais aussi pas non plus repoussant pour les nouveaux. Car s’il est trop « technique », cette part de marché ne viendra pas essayer, et le contraire vaux également. ou bien, quand une phrase à plusieurs sens, et qui en français ne veut rien dire, comment traduire. Car les puristes vont vouloir la traduction proche, mais les nouveaux vont rien comprendre.
  • Et je rajoute un plus si les version animé qui sont sortis avant. Et donc il faut garder une certaine approche.
  • Et bien sur j’en oublie.

Je pense toujours, que le fan en réclame toujours plus, mais qu’il y a des limites de traduction à ne pas dépassé. Car le manga ne l’oublions pas est une passion, mais aussi un marché.