ABSOLUTE BATMAN t.1 (Scott Snyder / Nick Dragotta)

Absolute Batman Tome 1

Bruce Wayne ne part de rien. Il n’est pas le descendant d’un riche empire de Gotham City, il est le fils d’un professeur d’école publique qui, enfant, a vécu l’horreur inimaginable d’une fusillade, changeant à jamais la trajectoire de sa vie. Sans ressources illimitées pour le financer, sans manoir ni majordome pour s’occuper de lui, Bruce est devenu un Batman d’un genre tout à fait différent, à la fois cérébral et ultra musclé, vivant dans les quartiers les plus difficiles et les plus défavorisés de Gotham, loin de la haute société. Et alors que le gang de Black Mask sème la terreur dans la ville, il n’hésitera pas à déchainer un torrent de violence contre ses adversaires pour que le message soit clair : il y a un nouveau Batman en ville.

Âge : 12+

Collection : DC Absolute

Série : Absolute Batman

INFOS

scénariste : Scott Snyder

dessinateur : Nick Dragotta
traducteur : Jérôme Wicky

  • Date de sortie : 30 mai 2025
  • Pagination : 184 pages
  • EAN : 9791026823384
  • Contenu vo : Absolute Batman #1-6
  • Prix : 20 €

Et également une édition N&B à 29 EUR.

Le top serait de foutre le code barre sur le poitrail.

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En voyant certaines previews, certaines approches graphiques, je n’étais pas vraiment convaincu. Avec Snyder au scénario, je craignais un récit où l’auteur aime se lire.
Finalement, c’est une très bonne surprise!! Et j’avoue que je ne m’y attendais pas ! Je m’étais laissé tenter par la version n&b, et c’est assez surprenant ! Plein de petites choses que j’aime beaucoup, et qui construisent rapidement et efficacement le personnage et son milieu. L’aspect physique de Bruce déstabilise dans un premier temps , mais les auteurs en jouent pour proposer une version de Batman que j’aime beaucoup. Je ne suis pas un grand fan du chevalier noir (et de DC en général, plus parce que je n’ai pas grandi avec cet univers que pour la qualité de ces séries), mais Snyder en fait un personnage qui me plaît, en abandonnant l’aspect gothique parfois trop présent, pour en faire un personnage connecté à un environnement moins fantasmagorique. Alors, on pourrait se dire que ça ne fait que suivre l’air du temps, avec un contexte urbain plus « réaliste », mais, et c’est peut être la force du n&b, j’y ai trouvé des similitudes avec Batman Year One. Le trait de Dragotta, parfois déstabilisant par moment, m’a rappelé que ce n’est pas l’esthétique et le « beau » qui rendent un récit efficace. Il y a une forme d’épure qui est accentué, ou l’intention et l’énergie priment sur l’esthétique.

Bref l’approche proposée me plaît, car elle possède un ton qui joue sur plusieurs registres. Il y a de la surprise, une prise de position du Batman intéressante, un Alfred qui l’est tout autant, de l’amusement dans certaines actions, une ville qui a une importance plus atmosphérique que « physique »… je ne sais pas comment décrire cela, mais ce fut en tout cas une lecture où j’avais furieusement envie de lire la suite ! Est-ce que le titre tiendra sur la dure, c’est autre chose, mais pour le moment, ce fut une belle surprise!

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En noir et blanc, son Jim Gordon évoque parfois celui de David Mazzucchelli par endroits. Et certaines cases en plongée concentrées sur des visages en gros plan m’ont fait penser à Frank Miller. Sans que la personnalité du trait de Dragotta ne soit absente pour autant; très impressionnant le boulot qu’il abat sur ces épisodes entre les designs des personnages, l’architecture de la ville, les scènes d’action (la pleine page avec la batmobile complètement dingue) et les séquences intimistes. Belle astuce narrative ces double-pages avec le titre de l’arc qui ouvrent chaque épisode et reviennent sur un moment clé de l’enfance de Bruce.

3 « J'aime »

J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de « références » à Mazzucchelli. Mais vu que j’avais revu sa prestation en n&b avec l’artist edition de Year One, mon ressenti pouvait être un peu biaisé. Mais tu confirmes cela du coup ^^.

Faites chier. Je suis curieux maintenant.

Parce que dargota n avait pas suffi pour ça ?

Non.

Et il y a un superbe épisode signé Gabriel Hernàndez Walta.

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Toujours pas de mon coté.

Plus Marcos Martin (soit du fill-in de luxe avec de tels dessinateurs).

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Ah ouais… bon…

La grande inconnue ( et qui le restera sans doute à jamais ) : est-ce que ces histoires emballeraient tant les lecteurs si elles étaient la première apparition de ces héros ?

Une question à se tirer les cheveux et finir encore plus atteint que Lex Luthor. ^^

In fine, cela reste un what-if, même s’il est destiné à durer ( du moins si le succès suit : Heroes Reborn , Ultimate…les exemples de re-naissances qui produisent des petits anges issus d’un ADN modifié partis trop tôt ne manquent pas ). Le 4éme de couverture insiste même lourdement là-dessus : plutôt que de présenter la série pour elle-même, elle est présentée par comparaison à ce que le personnage est supposé être. Mais cela renforce la présence tutélaire du " vrai " Batman ( si tant est qu’il y ait une chose comme le " vrai Batman " : chaque film, série, serial…est un what if !!! ).

Certains effets chocs le sont-ils vraiment ou nous choquent-ils par rapport à une version antérieure du personnage ? Et c’est un élément d’écriture qui se referme sur les auteurs aussi car ils sont loin de partir ex nihilo (mais ils ont plus de latitudes pour jouer avec les limites du statu quo ou des bases admises … mais pas de tout briser : les héros doivent garder un ADN qui le fera reconnaître par tous : Batman est Batman , Superman est Superman etc…mais avec des twists : c’est un impératif commercial pour que cette gamme vive ).

On aurait la réponse qu’en ayant accès à un monde parallèle en fait !:face_with_tongue:

Tout cela est très vrai.

Mais c est connu. C est l âge prismatique et au delà c est le véritable ressort du plaisir inhérent au à suivre : trouver de nouvelles façons de dire la même chose.

Variation du même. Les lecteurs ensuite se répartissent entre ceux qui préfèrent la variation et ceux qui préfèrent le même.

La franchise, fixant le même, nuit à la variation.

Sur ce forum, on reconnaît très bien qui se répartit où.

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Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais je crois être d’accord avec Serge

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Je dirais qu’il suffit de loucher un peu vers la production indépendante en avoir une idée.

Umberto Eco, sors de ce corps : on t’a reconnu.

Jim

Sourire.

Indeed. Il m a bien facilité la vie ce livre dont tu m as recommandé la lecture