ABSOLUTE GREEN LANTERN #1-8 (Al Ewing / Jahnoy Lindsay)

Intéressant ; mais lent et laid, quand même. Al Ewing enchaîne doucement, non pas par un épisode sur Jo elle-même (après un #1 sur Hal seul), mais sur des échanges. Jo confronte Hal dans le diner ravagé, et par leurs discussions, l’on comprend que « The Abin Sur » est venu se présenter aux gens de la ville, pour « juger » qui vit dans « la peur ». Le shérif Guy Gardner tente de gérer un tel premier contact, semble bien s’en sortir - mais The Abin Sur le tue, tue d’autres, mutile d’autres. Hal prend une arme et le confronte, mais John Stewart le stoppe et négocie avec The Abin Sur, qui acte que John sait vivre avec la peur. Il s’en va, et l’on voit ensuite que Hal, John et Jo tentent de savoir quoi faire avec le dôme d’émeraude, et John pense pouvoir utiliser… un anneau, pour ça ? Avec, au présent, Hal qui est rongé par la force noire, qui est ancienne et dit vouloir absorber toute émotion.
C’est intéressant, mais fort lent quand même. La belle approche du #1 ne se retrouve pas ici, et c’est fort dommage car l’on perd de l’intérêt dans la narration. Le fond est prenant et intriguant, mais l’approche est assez classique, et l’ensemble pâtit pleinement et abusivement des dessins très limités et faibles de Jahnoy Lindsay. Ce n’est pas beau, c’est lourd, et ça gêne clairement.

De bonnes idées, mais des maladresses de narration et de dessin.

C’est suffisamment rare, un dessinateur qui te fait regretter Pat Lee, pour être mentionné. Chapeau !

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A une époque, je pensais que Al Ewing était maudit niveau collaboration artistique. Entre Sandoval sur New Avengers, Jonboy Meyers sur Royals, les gars qui s’enchaînent sans maestria sur ses Thor, et ça. Mais depuis Di Simoni sur la série We Only Find Them When They Are Dead, je me dis qu’il a seulement des goûts pas très orthodoxes.

Alors il n’y a pas eu que des ratés. Fraser était excellent sur ses Doctor Who, autant que Rodriguez sur Defenders, comme sa brêve collab’ avec Alan Davis, sans parler de l’extraordinaire Joe Bennet sur Immortal Hulk.

Et c’est un peu là que je voulais en venir. J’ai l’impression que Ewing a un peu du mal avec le fait de ne pas retrouver la gloire qu’il a eu sur le géant de jade. Mais aussi bon scénariste est-il (et il est génial), force est de constater que son meilleur titre a bénéficié d’une des meilleures prestations artistiques de ces dernières années (ce qui n’était probablement pas prévu par Marvel qui se servait de Bennet un peu comme bouche-trou dans le meilleur des cas) et il ferait bien de s’en rappeler.

Alors, je sais bien qu’il y a eu divergence politique entre les deux gars depuis mais c’est pas une raison pour nous infliger Jahnoy Lindsay, bordel !

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Il a en effet encore une fois tiré à la courte paille sur le plan graphique (là où les autres titres Absolute sont bien plus gâtés sur ce plan-là).

Et au delà du changement plus au moins « drastique » que promet Immortal Thor #25, la relance à venir et probablement lié au fait que le titre a du mal se remettre du départ de Martin Coccolo.

Tom Reilly sur Ant-Man aussi.

Qui n’était pas foufou déjà.

Lee Garbett sur Loki ou Caselli sur Sword.

Et Schiti sur Empyre (plus Larraz sur le N°0). Ou encore Hitch sur Venom.

Donc c’est pas si negatif.

Personne n’a dit que ça l’était. Heureusement, il y a des responsables éditoriaux qui font leur taff et qui l’ont associés avec des bons faiseurs.

Mais de l’autre coté, le Al Ewing qui promet que son prochain titre sera du niveau de Immortal Hulk, ça ne risque pas d’arriver avec des Coucouloc, des Bazaldua (qui fait pourtant un travail assez honorable sur le titre, pour ce que je connaissais de lui), des Meyers, des Di Simeone, ou des Lindsay.

Perso, j’achète les comics pour les auteurs plus que pour les artistes. Mais je reconnais cependant qu’un bon comics, c’est une osmose des deux (voir trois, quatre, cinq, etc.). Ou en tout cas, tirer parti du meilleur de l’un par rapport à l’autre.
Par exemple : Tony Daniel, c’est mauvais comme pas deux. Mais son style plat, sans emphase, allait de paire avec le discours de Morrison sur un justicier abusé, drogué et à bout de souffle dont l’imaginaire brise la réalité dans Batman R.I.P. En soit, les éléments « loufoques » par Daniel impactent d’autant plus le caractère halluciné de l’histoire dans son style très basique (le Bat-Mite ou le Batman de Zur En Arh). Il leur donne du relief par son incapacité à donner le change dans un autre registre. Donc ce n’était pas joli mais, éditorialement, c’était judicieux,

Tout ça pour dire que j’adore Ewing mais que s’il veut retrouver le succès de Hulk, comme il arrête pas de le promettre en interview, il va lui falloir une partie artistique un peu plus poussée.

Et je ne parle aucunement de ce qui est considéré comme des super stars.

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DC Comics has released a 3-Page Preview and Covers of Absolute Green Lantern #3 comic, that will be on sale on June 4, 2025 as a print and digital issue.

HAL JORDAN: CURSED!

The Official Synopsis of Absolute Green Lantern #3 comic:

PART THREE

Hal Jordan has been overcome by his curse and has turned his sights on Jo! Can the new Lantern figure out how to hold her ground, or will her light be extinguished for good?

En soi, c’est plutôt intéressant et intriguant, mais la série souffre d’une très grande lenteur de scénario et de dessins vraiment défaillants. Al Ewing avance en effet très, très doucement sa saga, avec au présent Hal qui confronte Jo où tous deux confirment ne pas pouvoir « éteindre » leurs capacités, mais Jo bat Hal et sa noirceur. Dans le passé, John Stewart réfléchit, raisonne, voit qu’un anneau d’oreille doré n’a pas été anéanti par la paroi verte lors du choc d’une personne avec, à la différence de tout le reste du corps. Il renvoie l’objet dessus, et voit que la barrière le rejette. Il réessaye avec Jo (qui confirme un divorce compliquée avec son ex-femme) et Hal, et tous voit que la barrière rejette tout ce qui est de couleur dorée. Il évoque la Pierre Philosophale et les principes alchimiques, mais Abin Sur vient le faire disparaître… ce qui pousse Hal à poursuivre son idée en récupérant plein d’anneaux dorés.
C’est intéressant, hein. L’approche alchimique est surprenante mais bien vue, la lente présentation de la faiblesse au jaune (ici doré) est bien amenée. John Stewart est bien écrit, la dynamique avec Hal & Jo aussi, ainsi que l’opposition entre eux deux (plus intense car il manque le troisième larron ?). Mais c’est quand même très lent… et Jahnoy Lindsay livre des planches trop limitées, parfois même laides et jamais plaisantes.

Frustrant par sa lenteur et son dessin.

Les arrière-plans floutés récurrents dans les cases, c’est quelque chose. Je ne comprends pas que l’éditorial laisse passer ça.

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S’il n’y avait que ça… Les pages plus haut sont d’une pauvreté. Le « test » pour saisir le potentiel et l’habilité d’un dessinateur, c’est de lui faire dessiner des scènes de dialogues. Là, ça sent l’amateurisrme, et pour le lancement d’un titre comme celui-là, je trouve que ça craint.

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Pauvre Ewing

Il m’a fallu trois numéros pour comprendre que les personnages avaient été enfermés a l’intérieur de la zone verte et non qu’ils la regardaient depuis l’extérieur.

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DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Absolute Green Lantern #4 comic, that will be on sale on July 2, 2025 as a print and digital issue.

JO AND HAL VERSUS ABIN SUR!

The Official Synopsis of Absolute Green Lantern #4 comic:

PART FOUR

Jo and Hal hatch a plan to strike back at Abin Sur and free Evergreen. But is their understanding of Abin Sur and his plans for Evergreen correct, or will they just create a bigger disaster in the process?

C’est rude, quand même. J’ai les yeux qui grattent.

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Une série Green Lantern qui n’est pas brillante, c’est dommage, encore plus quand les dessins me déplaisent tant qu’ils me paraissent si peu professionnels. Al Ewing avance (trop) lentement sa saga (très) peu intéressante, avec au présent Jo qui confronte un Hal rongé par une voix intérieure l’appelant à devenir The Black Star. Il la confronte sur ce qu’elle a fait, et l’on voit qu’un plan a été monté dans le passé pour tenter quelque chose, et Jo « interpelle » Abin Sur qui révèle que l’essentiel des gens disparus ne sont pas morts, mais sur Oa à poursuivre le jugement. Il l’alerte et l’invite à se méfier des Weaponers of Qard, et veut partir mais Jo lui saute dessus alors que Hal hésite à lui tirer dessus avec ses balles en or, comme prévu. Jo touche Abin Sur avec son anneau en or, et cela créé une anomalie qui « transfère » la lumière verte vers elle… et fait chuter le vaisseau, qui s’écrase sur la ville. Et au présent, Evergreen est ravagée et un milliardaire intéressé et peu scrupuleux arrive : Hector Hammond.
Bon, je trouve ça raté. Al Ewing livre des éléments intéressants en soi sur la mythologie Green Lantern modifiée, mais le rythme est bien trop lent et l’ensemble bien trop obscur. Ça n’avance pas, c’est en soi chiant, et c’est en outre dessiné de manière très faible par Jahnoy Lindsay, au trait déjà pas vaillant de base mais qui s’effondre au fil des numéros.

Un certain gâchis qui vire au naufrage.

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Comme de juste Absolute Green Lantern #4 c’est toujours aussi moche et je ne regrette pas d’arrêter mes précos

Pourtant ça avance, on en apprend un peu plus sur le désastre d’Evergreen et les actions d’Hal et Jo.
Mais, à mon sens, y a toujours un problème de rythme et de tempo dans lequel les mystères sont révélés, ça ne prend pas du tout sur moi et je ressors quand même de ce numéro avec l’impression d’avoir lu du vide.

Pffff

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Même avec Coccolo, je n’ai pas trouvé que c’était agréable à lire. Alors sans lui, n’en parlons pas…
J’ai lu le dernier, il y a des avancées intéressantes. Mais oui, graphiquement, c’est une purge. Ça me refait penser directement à la période Marvel qui lançait des titres « façons » mangas.

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