ABSOLUTE POWER : GROUND ZERO (Mark Waid, collectif)

THE DOMINOS FALL!

As the DC Universe braces for the Absolute Power blitzkrieg, the key to capturing metahuman powers on planet Earth will at last be unlocked! Bridging the events of Batman, Superman: House of Brainiac, and Suicide Squad: Dream Team, this special oversize GROUND ZERO issue brings Waller’s total dominance to the doorsteps of the world’s finest heroes…using the combined might of FAILSAFE, BRAINIAC QUEEN, and the SUICIDE SQUAD to do it! Witness years of storytelling culminate, brought to you by Absolute Power series architect MARK WAID and the masterminds behind the trinity of evil, CHIP ZDARSKY, NICOLE MAINES, and JOSHUA WILLIAMSON!

Writer: Mark Waid, Joshua Williamson, Nicole Maines, Chip Zdarsky
Artist: Gleb Melnikov, Skylar Patridge, V Ken Marion, Patricio Delpeche
Cover Artist: Dan Mora

Premier aperçu de ce numéro spécial :

Absolute Power: Ground Zero #1

Bridging the events of Batman, Superman: House of Brainiac, and Suicide Squad: Dream Team, this special oversized GROUND ZERO issue brings Waller’s total dominance to the doorsteps of the world’s finest heroes… using the combined might of FAILSAFE, BRAINIAC QUEEN, and the SUICIDE SQUAD to do it!

Creative Team

  • Writers: Mark Waid, Chip Zdarsky, Joshua Williamson, Natalie Maines
  • Artists: Dan Mora, Skylar Patridge, V. Ken Marion
  • Colorist:
  • Letterer:
  • Standard Cover Artist: Dan Mora
  • Variant Cover Artist(s): Gleb Melnikov; Mikel Janín; John Timms; John Timms;
  • Editor: Paul Kaminski
  • Assistant Editor: Jillian Grant
  • Format: Company Wide Event
  • Page Count/Cover Price: 32 pages,/ $5.99

The Trinity of Evil Rises and the dominos begin to fall for the heroes of the DCU in Absolute Power: Ground Zero #1, on shelves & digital platforms on Tuesday, June 25, 2024 from DC Comics

Le grand événement estival de DC, cette année chapeauté par Mark Waid, va commencer et ce one-shot vise à poser les bases et les hostilités.

Nicole Maines & Mark Waid débutent avec Stage One. L’île de Gamorra est aux mains d’Amanda Waller, même après la tentative de rébellion avortée de Dreamer, « tenue » par les menaces sur sa famille. Waller y fait construire sa prison, et a fait tuer la Présidente élue. Elle lance son Suicide Squad sur Jay Nakamura, petit-ami de Jon mais aussi fils de la Présidente. Dreamer, son amie, aide à l’appréhender, et elle doit subir ses invectives alors qu’elle prépare un coup contre Waller.
Sobre et efficace. Les deux auteurs surfent sur la mini-série Suicide Squad: Dream Team et posent bien la situation à Gamorra. C’est solide, sans briller, comme les dessins de Skylar Patridge.

On continue avec Stage Two par Chip Zdarsky & Mark Waid. Waller ressuscite Time Commander avec son propre sablier temporel, pour qu’il l’utilise afin de réactiver le robot Failsafe, créé par Batman pour se stopper en cas d’abus et qui a mal tourné. Time Commander travaille, s’enfuie en voyant le futur prévu par Waller mais est récupéré par elle. Elle le force à raviver Failsafe, et a d’autres robots ensuite à ramener.
C’est efficace. Je ne connais pas le personnage mais c’est cool de le rappeler, et l’épisode est fluide et réussi. Ça fixe bien la situation, c’est prenant et si les dessins de V. Ken Marion par les années 90, ça reste solide aussi.

Enfin, Joshua Williamson réalise Stage Three. Directement après House of Brainiac, Waller récupère le caisson de survie de la Reine créée par Brainiac, qui est quasi vide. Amanda utilise Failsafe et des éléments de Sanctuary pour créer une simulation où, pour 20h dans la réalité, elle passe 20 ans à éduquer et formater l’I.A. d’abord enfantine puis adulte, pour lutter contre les super-héros. Elles émergent ensuite, prêtes.
C’est bien aussi. Joshua Williamson crée le lien entre les crossovers, on perd quand même la spécificité du lien avec Brainiac mais ça reste fluide aussi. Gleb Melnikov a un trait un peu trop cartoon ici mais ça passe.

Un one-shot dispensable mais qui pose bien le camp des super-vilains. On est prêt pour la suite !

Je trouve cela justement presque indispensable éditorialement et un bon préambule à l’évent de cet été. Même si je suis les trois séries, c’est un bel épilogue introductif!

Vivement la suite!

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Je sais que ce n’est pas nouveau mais j’adore ce qui est construit autours d’Amanda Waller. Un personnage toujours encore plus dangereux et au potentiel de nuisance sans cesse renouvelé.

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Avec de « vraies » motivations semblent dire les sollits.

Wait & see, Fred, car ce n’est pas à de vieux briscards comme nous, que l’on conte fleurette. :wink:

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Moi, j’ai envie de lui mettre une bonne fessée.

Coquin

C’est pas ça.
(Dans les jeux coquins, c’est moi qui prend les fessés).

C’est surtout que je ne supporte pas le côté grande gueule arrogante du personnage.

Sans doute que tu le mérites, canaillou.

C’est le fond du personnage.
Cela étant dit, à l’origine, cette personnalité est également une construction liée à son passé : femme noire élevée dans un milieu pauvre (dans les fameux Cabrini Green de Chicago), qui a lutté contre les tous les déterminismes sociaux qui l’écrasaient, et qui affichait une sorte de carapace d’autorité. C’était très prégnant dans la version Ostrander du Suicide Squad, où elle s’oppose à Rick Flag Jr, qui représente l’ordre établi contre lequel elle a lutté : un homme blanc conservateur et raciste.
À ce sujet, d’ailleurs, la VF de la série a édulcoré quelques piques racistes de Flag (du genre « Are you out of your cotton-picking mind ? »), ce qui rend moins frappant l’évolution des deux personnages, qui apprennent à travailler ensemble et, peut-être, à se respecter, en dépit de leurs ressentiments réciproques, mais ceci est une autre histoire.
Pour en revenir à Waller, depuis le nioufiftitou, les scénaristes successifs, et sans doute les équipes éditoriales, ont concentré leurs efforts sur l’animal politique, en oubliant la femme en lutte contre les représentants du système. Cela contribue à ne montrer d’elle que sa capacité à jouer avec plusieurs coups d’avance. Il devient rare que l’on évoque son parcours ou que l’on montre ses failles. Cela en fait désormais une comploteuse manipulatrice très utile d’un point de vue dramaturgique, mais nettement plus monolithique qu’avant.

Jim

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On comprend dans la mini-série Suicide Squad: Dream Team qu’elle a perdu un mari et il me semble que des sollicitations évoquent des secrets bientôt révélés.
J’imagine bien Mark Waid revenir sur ça.

Tout à fait, je fais confiance à Waid pour ne pas se limiter à la manipulatrice traçant sa route au milieu des requins de l’appareil d’État.

Jim

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Je la préférais dans la vieille série Eclipso.
Je sais.
Ça remonte.

Et elle a fait quoi des autres ?

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On retrouve aussi des histoires de famille dans d’autres titres (il y a moins de dix ans, je dirais). Est-ce dans Suicide Squad? Je ne sais plus.

Y avait ses enfants, son mari également.

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Et pourtant, en 2020, le « Black Lives Matter » explose aux USA. Y’avait quelque chose à faire sur ce sujet.

Je me souviens d’un one-shot sur le sujet, en effet.

Jim