Je ne trouve pas.
Là où je serais en désaccord avec le Seigneur de Babylone, c’est qu’il s’est passé quasiment un quart de siècle (ce qu’il a d’ailleurs relevé), et que les choix de consommation faits par les lecteurs en 2000 ne sont peut-être pas tout à fait imputables aux lecteurs de 2025 : je ne suis pas sûr que ce soit précisément les mêmes, entre les nouveaux lecteurs qui sont arrivés en cours de route et les vieux qui ont lâché l’affaire.
Mais sur le fait qu’on récolte ce qui a été semé, je suis d’accord.
Faut toujours se méfier des expériences personnelles. Il est toujours trompeur de généraliser ce qu’on a vécu.
Alors « bordélique » me semble entrer dans la catégorie des choses formulées « de manière tellement naze ».
DC quitte en gros le paysage éditorial français à la fin des années 1980, quand Sagédition et Artima ont fermé boutique. Personne n’a réellement rempli le vide dans la décennie qui a suivi : Semic a mis quelque temps à créer un magazine dédié à l’adaptation du dessin animé Batman, plus longtemps encore à créer une revue Batman. Glénat / Comics USA a fait quelques albums cartonnés, où Batman devient le personnage phare. Mais c’est quoi ? Un ou deux albums par mois. Bethy s’empare de quelques titres, surtout du Marvel. Il faut attendre la fin des années 1990 pour que Semic tente plus sérieusement le coup, soit plus de dix ans après l’arrêt de ses concurrents.
Donc, déjà, une décennie perdue. Semic, surtout avec la nouvelle équipe dont j’ai fait partie à partir de juin 1999, a tenté de pousser le moteur, en lançant quelques autres magazines et en tentant une percée en libraire (avec Kingdom Come dans une version allongée). Mais quand une décennie vient de passer où le public a biberonné d’abord à Marvel à haute dose puis à Image, c’est très dur à l’époque de relancer la machine et d’offrir une proposition large et cohérente. On en revient à la récolte de ce que l’on a semé : si rien n’a été semé de DC, rien n’est récolté de chez DC.
Il faudra attendre 2005 et le passage de Semic à Panini pour voir l’offre DC gonfler sensiblement. Mais tiens, justement : en 2005, il y avait plusieurs éditeurs sur le coup, Semic bien sûr, Panini, Delcourt et, de mémoire, Glénat. Si plusieurs éditeurs français font des propositions à DC en 2005, c’est que ce catalogue est remonté à la surface et que le boulot de Semic était bon (pas assez large certes, peut-être pas assez cohérent, mais bon), sinon tout le monde s’en serait foutu.
En gros, Semic a semé, Panini a récolté.
En revanche, là où « bordélique » peut s’appliquer (et là, je vais faire ce que je dis plus haut qu’il ne faut pas faire, et parler de mon expérience personnelle), c’est sur la gestion de Marvel : les séries qui passent de support en support (suivre Hulk ou Daredevil relève du parcours du combattant), des magazines renumérotés, des sommaires pas stables, ça devenait une galère pour certains lecteurs (moi, genre), qui avaient du mal à suivre des héros dont les aventures étaient moins passionnantes et plus répétitives.
La désaffection envers les kiosques peut s’expliquer en partie par l’engouement envers des formats plus chers, plus beaux et plus pérennes, mais aussi par toutes les initiatives intempestives qui ont découragé toute fidélisation. Et si l’on fait ça pour un univers bien installé comme celui de Marvel, et que ça a eu des conséquences, on peut légitimement envisager que ça ait aussi des conséquences sur un univers qui revient lentement sur le devant de la scène, celui de DC.
Chez Urban, il y a une volonté de construire des sommaires stables, d’avoir une identité forte à chaque magazine, de renuméroter selon une certaine logique. Une approche davantage comparable à celle de Lug. Mais bon, l’installation des albums cartonnés (donc chers) et de plus en épais (donc de plus en plus chers) était lancée, et Urban a récolté ce que Panini avait semé dans les kiosques.
Il y a toujours un décalage entre les grandes tendances, leur identification et leurs conséquences.
Si, aujourd’hui, les éditeurs cherchent des formats différents (la généralisation des poches en est un exemple), et pourquoi pas moins chers, ça me semble une bonne idée. Après, ce qu’il faut, c’est accéder à des circuits de distribution différents : si c’est pour vendre dans les mêmes points de vente, ça ne servira pas à grand-chose. Mais si des produits parviennent à reconquérir la grande surface ou, mieux encore, le kiosque à journaux, là, la donne pourrait changer réellement.
Non, tu n’es pas « ce » lecteur et je ne répondais pas avec cette approche, tout comme je ne parlais pas de DC uniquement mais d’un environnement global. Car enlever la responsabilité du lecteur quand à la situation de l’édition de comics en France notamment sur la question financière c’est enlever une variable (importante à mon sens) de l’équation.
Maintenant c’est dis avec mes gros sabots et mes pattes pleines de cambouis c’est certain.
Je suis sur que d’autres prof votaient pour toi ^^
Oui c’est certain. Cependant je serais pas étonné qu’il y ai plus d’anciens qui restent que de nouveaux qui débarquent.
J’évoquais le prix (et par extension la responsabilité du consommateur dans cet environnement) mais fondamentalement c’est un tout dont les point important (prix, forme, qualité artistique etc) est variable selon les personnes (certains suivent des collections là où des rebelles comme Fred s’intéresse d’abord à l’histoire qui est raconté, le fou).
Perso le prix d’Absolute Power me dérange peu parce que j’ai un peu de maille là tout de suite (merci les heures sup) mais surtout je sélectionne à mort (et donc chez moi « Waid » = achat). Foncièrement le prix est une variable quand tu hésites sur l’histoire. Si tu t’en fout, t’achète pas (quoiqu’il y a des complétistes) et quand tu aimes tu comptes pas. C’est dans l’entre-deux qu’il est déterminant à mon sens.
Et là je rejoins l’idée de la qualité et de la clarté de la forme comme déterminant dans l’achat. Ta posé un diagnostique juste en remarquant que la diversification des formats et la popularité du cartonné est presque conjointe à l’embrouillement éditoriale américain et français avec ses relaunch à foison d’un coté, ses séries qui changent de support de l’autre. Sans compter la manière d’écrire qui influe sur la perception même d’un nouveau lecteur qui à l’impression de tomber dans le grand bain sans savoir nager. Prendre un numéro de n’importe qu’elle série au début des années 80 et en prendre un à la fin des années 90 c’est voir comment on est passé de « bienvenu à toi nouveau lecteur » à « voici tes charentaise vieil ami »
Donc oui fondamentalement je comprend la bascule (sans compter qu’il faut compter les problèmes économiques et structurelle du secteur « kiosque » dans son ensemble) mais à se focaliser sur l’offre et celui qui la propose je pense qu’on néglige le rôle du lecteur tout aussi responsable de cette situation.
Mais j’admets que je l’ai aussi un peu mauvaise quand il y a 15/20 ans on me rétorque qu’il faut vivre avec son temps et que les revues kiosques c’est pour les darons alors que tu pointes les problématique de prix et de ce que cela implique en terme de destruction du caractère populaire du média et qu’aujourd’hui ça chouine sur le prix.
(encore plus mauvaise quand tu vois se reproduire la même chose sur d’autres formes artistiques)
Est-ce que c’est encore viable ou même d’un quelconque intérêt économique pour un éditeur d’investir les kiosques en 2025? Quand on voit la transformation même de ce type de boutique en l’espace de dix ans, où des lieux de passages privilégiés comme les gares SNCF ont vu le nombre de kiosques diminuer et l’organisation même de ces points de ventes complètement chamboulée. Dans les grandes gares parisiennes (Montparnasse, Saint-Lazare, etc…), quasi la moitié de la surface des kiosques est maintenant dédiée à de la vente de nourriture, équipements high tech, etc… avec la réduction logique de la part auparavant consacrée aux revues & magazines. Combiné aux difficultés du secteur de la presse, je ne pense pas que ça aurait un intérêt d’y revenir pour un éditeur. Sauf à faire des formats adaptés comme les Nomad de poches accompagnés de présentoirs dédiés pour être bien visible et mis en valeur. Toute tentative de revue classique finira dans le peu d’espace dédié au rayon bd, quand ce n’est pas caché derrière d’autres revues.
Ça fait vingt-cinq ans que je suis dans le métier, et quand j’explique qu’un titre qui s’arrête, c’est parce qu’il n’y a pas assez de lecteurs, j’ai toujours des lecteurs pour me répondre : « ça va être de notre faute, maintenant ».
Bah… ouais.
Pas impossible. Ce qui est une part du problème, en plus.
Il y a quelque temps, je discutais avec un ami bouquiniste qui me disait que le marché des super-héros de seconde main était moribond, et il imputait cela aux renumérotations : en gros, le gars qui découvre Green Lantern Saga#20 sait qu’il a dix-neuf numéros à rattraper, là où celui qui découvrait Strange#130 avait en perspective une recherche plus longue.
Je crois que l’argument peut s’appliquer aussi au marché du livre cartonné, neuf ou d’occasion.
Et à cela s’ajoute le problème de la confusion : s’il y a plusieurs séries, il y a donc plusieurs numéros 1, et le lecteur peu averti est susceptible de trouver cela effrayant.
Il me semble que les renumérotations (de magazines ou d’albums) constituent une réponse à la question lancinante de « je commence par où ? » (verbalisation du « je vais rien comprendre, j’ai peur de m’y perdre »), mais qu’à terme elles ont créé plus de confusion que de clarté. Et aucune fidélisation.
Grâce à Panini, j’ai trouvé les moyens de lutter contre cette déviance.
Moi aussi : je suis très attaché à la dimension feuilleton, au rendez-vous mensuel (et quel plaisir de traduire Superman Chronicles, qui contient l’une des plus palpitantes expressions de ça…), et ça me manque, tant dans la forme que dans le fond.
Après, un autre truc qu’on néglige peut-être dans cette discussion, c’est la quantité d’offre : il y a plus d’albums de comics (et notamment de super-héros) aujourd’hui qu’en 2000, une offre large mais chère, là où, en 1980, l’offre était peut-être réduite, mais surtout accessible aux petits budgets. Après le creux de la vague des années 1990, les éditeurs ont élargi leur offre (avec Delcourt qui proposait des collections « raisonnées » sur Star Wars, Hellboy ou d’autres franchises), en tentant de maintenir une présence en kiosque, mais fatalement, avec un éventail aussi large, il y a eu de la casse.
Le lectorat s’est reporté sur le produit luxueux (une évolution entamée avec l’arrivée d’Image chez Semic : les fascicules étaient nettement plus luxueux qu’un Strange ou un Nova), au détriment du produit pas cher. Si les éditeurs ont leur responsabilité dans le fait de proposer des produits beaux et chers, les lecteurs ont la leur en sautant sur ce qui brille.
Je crois que l’élément déclencheur, ce sera un éventuel effondrement du marché du cartonné. Là, j’ai bien l’impression qu’il ne s’agit que d’un tassement, compensé par le fait qu’il y a des produits à marge (en gros, faire des albums franco-belges avec du matos américain, genre Nice House). Les ventes en valeur restent bonnes, même si les ventes en volumes baissent. Si la courbe empire, il faudra trouver des solutions.
De toute façon, il faut que les bouquins s’exportent dans d’autres circuits. Sinon, ça va jamais s’arranger.
C’est vrai, mais par contre comme le souligne Soyouz après, en dessous de 1€ les 10 pages, tu tues les auteurs. Ces derniers déjà (en france ils sont plus de la moitié à vivre sous le seuil de pauvreté). Tu tues tout le secteur, mais surtout les auteurs. La BD la moins cher du marché (hors manga, j’y reviendrais plus bas) c’est Astérix et c’est 10,50€ depuis peu.
Maintenant que faire pour réduire les coûts ? Car même sur les formats Nomad (les premiers), Urban s’est rendu compte qu’il vendait à perte et ils ont du augmenter les prix par la suite pour les nouvelles vagues (tout en gardant le prix des premières vagues similaires, preuve qu’ils se foutent pas de la gueule des gens). Hors une grosse partie des coûts un éditeurs ne peut pas les contrôler (hausse du prix du papier ou l’édition ne pèse que 7% donc paas grand chose pour faire peser un poids quelconque, augmentation des frais fixe loyer, électricité, transports que font payer les prestataires et qui impactent le prix de fab, même si la fab n’augmente pas).
enfin dernier point je ne connais pas ton milieu professionnel, mais si tu as la chance d’être salarié, tu as pu peut-être obtenir de petites augmentation à cause de l’inflation, imagine ton patron te dire non car il y est pour rien. Moi ça me mettrais les nerfs (et crois moi je les ai, car je me suis pas augmenter depuis 2019 et j’en pati tous les jours).
Et tu n’es pas le seul et on le voit notamment dans le manga ou depuis 5-6 ans les éditions luxe ou plus cher commence à arriver et à prendre le pas sur les normal, et ça s’accélère chaque année amenant à une potentielle gentrification du genre.
Alors attention à ne pas mélanger deux choses, Urban à sortit des intégrales grand format pour tenter de conquérir une nouveau public, qui n’irais pas regarder ce qu’ils font à cause du format. C’est con, mais c’est la vérité et si les dernières intégrales du genre (Scalped et 100 Bullets) sont trop cher, des titres comme East of West ou encore les Nice House reste de bons rapport quallité/prix. Le but n’est pas de faire du luxe, mais bien d’augmenter l’attrait pour certains récit.
Le flop des Dawn n’est pas lié à ça, ils sont d’un format classique, mais je pense plus dû à un non intérêt de la part des lecteurs et la tentative de revenir à un format anthologique avec plusieurs titres comme à l’époque des kiosques n’a pas prit.
Plus bas tarfis ne veux pas dire plus de marge, les prix sont très délimités en france, et donc les marges sont souvent fixe, l’argent vient avec le fait de vendre plus, pas de par la marge.
En tout cas, comme le dit Ben il y a le format Urban Paperback qui arrive et qui à cet objectif, on verra si ça prend.
Et bien tu vois, je pense que c’est en grande partie la cause du désamour envers la nouveauté, en ce moment, c’est pas fou, Marvel est vraiment nul hormis un ou deu titres annexes, DC à de bons titres, mais ce n’est pas Batman, donc ça fonctionne moins bien, car même si Superman est de qualité en france c’est compliqué.
Ben je trouve pas, il y a The One Hand (ils avaient fait la même chose pour Watchmen), les nomad, le nouveau format dont parle Ben, passé sur du grand formats pour de l’indé est clairement une ambition de touché un public différend et ils creusent pour trouver des idées qui sortent du chapeau pour le super-héros. Et puis Panini teste le truc pour les plus jeune avec son format Spider-Man géant emprunté à Picsou géant, moi j’aime bien et c’est parfait pour les gamins qui demandent du spidey pour eux, plus qu’à en sortir un autre avec des titres avengers et je serais heureux.
Les chronicles c’est compliqué je crois.
Qu’on le veuille où non, c’est lui qui fait une tendance, qui en détruis une, qui fait le succès des uns et la déchéance des autres.
C’est vrai que le public à mis fin aux 100% Panini format souple avec la venue d’urban ou tous le monde kiffait les bouquin en noir, bien dur, car je cite " ca fait trop beau dans ma bibliothèque". Si j’ai toujours dit qu’il fallait une unité graphique et éditoriale qui manquait à Panini, je n’ai jamais accroché au tout noir d’Urban et je suis content de les voir en changer aujourd’hui.
Et je ne suis pas le lecteur qui n’a pas acheté le Superman de Byrne en format standard ou Zénith ou encore Astro City et pourtant ces titres se sont tous arrêtés, ce n’est pas personnel, nous ne sommes individuelement qu’un grain de poussière dans la masse qu’est le lectorat.
L’édition peut-être, mais pas moi. Qui me file son fric après ?
Le kiosque demande une vraie réflexion et analyse de rentabilité. Mais je reste dubitatif vu qu’il y a plus de librairie que de kiosque.
Exactement.
C’est tout à fait vrai et comme le dit Jim plus haut le fait d’avoir plusieurs numéro 1 ne permet pas une stabilité des titres et une identification simple. Avant tu avait 130 STrange pour lire les vnegeurs, tu te poses pas de questions, aujourd’hui vu que même les runs de scénaristes sont coupé (les Vengeurs d’Hickman, Spider-Man de slott, Thor d’Aaron, Moon Knigt de Mc Kay) comment veut tu t’y retrouver, c’est incompréhensible. J’aime bien q’Urban nomme les grandes phase comme ça avec une frise tu t’y retrouve facilement. Je préfèrerais avoir Batman T56 avec en sous-titre Batman par Snyder T5, mais bon.
Amen, on le dit souvent aussi, si tu n’achètes pas le premier numéro car tu attends de voir, t’attends pas à ne pas voir la suite après.
Qui à mon avis n’est que très partiellement le problème des éditeurs VF, mais bien plus celui des éditeurs VO qui n’arrivent plus à sortir des histoires pour plus jeunes.
Moi aussi
La surproduction est un soucis, mais pas tout à fait le même, elle empêche des titres de se développer, mais sur le papier elle n’empêche pas un marché d’augmenter (c’est possible qu’elle le fasse, mais je vois pas comment), La surproduction va empêcher un titre comme spawn de garder les acheteurs qu’il avait (la qualité surtout, mais bon pour l’exemple), ou va empêcher un titre comme Astro City de sortir.
Mais ça c’est tout le marché que ce soit manga, comics, Franc-belge, le marché est en baisse, mais plus haut qu’en 2019, c’est juste que le covid à tout exploser.
Par contre et c’est là ou les prix ont une incidence et là encore sur tout le marché, la hausse des prix et des albums à forts prix (au dessus de 22€) a explosé conjugué avec une production à hauteur de 8000 titres par an grosse merdo, les quantités ne peuvent que baisser.
Mais ils sont déjà dans les autres circuit, le seul circuit ou ils ne sont pas, c’est les kiosques. Ils sont dans les fnac, leclerc, Carrefour, Monoprix, Cultura, librairies, parfois grands relais H (bon c’est hachette c’est normal), sites en lignes, je ne vois vraiment pas ou les mettres ailleurs.
Un format souple dans la lignée de ce qui est fait sur la ligne Urban blast mais pour rééditer des titres indisponibles (No man’s land, Green Lantern de Geoff Johns) qui seraient trop chers à produire/rentabiliser actuellement dans un format standard. L’idée étant de proposer une collection à moindre coût et voir si l’éditeur peut toucher une nouvelle génération de lecteurs sur des titres épuisés depuis un moment. Intention louable même si je n’y crois pas trop pour les titres choisis, mais sait-on jamais.
Sur ce cas du souple, les éditeurs français freinent en raison de l’état de livraison (a priori le dernier kilomètre) est dévastateur. Alors que le cartonné est plus safe et génère moins de retour.
S’il n’y avait que le dernier km… Ca pour moi je n’y crois pas du tout. Le cartonné comme celui Urban à le plus fort taux de retour chez Média, car ça se « marbre » très vite et les bouquins font seconde voir troisième main tout de suite. Si le souple était si problématique le manga en serait sorti.
Moi non plus je n’y crois pas trop. Urban a bien sorti des versions souples pour les carrefour et a priori les derniers kilomètres, on les trouve quasiment en bon état ces 4 ou 5 euros 99 cents…
Alors que les derniers super-héros se battent corps et âme sur l’île de Gamorra, Batman et Superman sont mis en difficultés par les forces de la Trinité du Mal. Amanda Waller, quant à elle, a franchi la ligne rouge lorsqu’elle fait appel à des renforts venus de tout le Multivers pour écraser les derniers rebelles. l’espoir est-il encore permis pour les super-héros ?
Contenu vo : Green Arrow #16 + Absolute Power #4 + Superman #18 + Wonder Woman #13 - Task Force Seven #6: Paradise Lost + Task Force Seven #7: Global Guardian + Absolute Power: Super Son + Green Lantern #15 + Absolute Power: Originsl #1-3