On a très peu idée de la façon dont bendis voulait le traiter.
Mais après dd, je trouvais cela un peu repetitif dans le parcours de bendis, même si la logique à l oeuvre avait du sens.
Le vrai apport de bendis à sup etait de faire de sup le patriarche d une tribue, different d une lignée à la morrison, et de l inscrire dans un devenir mythique dont il avait commencé à poser les bases avec le jour de l unité.
Kennedy a eu le poste en developpant cet aspect dans future state, ce qui persiste à m intriguer : pourquoi virer l initiateur de l orientation que l editeur valide pourtant et à partir de laquelle il choisit le successeur ?
Est ce une simple affaire de réduction des couts ?
Je pense que DC a sous-estimé le rejet viscéral de nombreux lecteurs envers Bendis.
Celui qui a été vénéré est désormais méprisé.
Même avant son transfert chez DC, ses productions vendaient moins, et cela fait des années qu’il est source de moqueries, de blagues, de critiques acerbes.
Son style est devenu un cliché. Son écriture n’est plus « reçue » mais rejetée.
A tort ou à raison, hein.
En outre, Bendis a été le Marvel-Man pendant des années, le héraut et héros absolu de la grande période où Marvel a dominé DC dans les ventes, dans les coeurs et dans le buzz.
Etant donné que le lectorat ne bouge quasi plus, et qu’il y a (cela m’étonne mais soit) des lecteurs « pour DC » et « contre Marvel », je pense que les « pour DC » ont poussé contre Bendis. Et les décisions maladroites de ce dernier, comme le vieillissement de Jon, alors que le personnage est énormément apprécié « jeune », n’ont pas aidé.
Mais surtout Bendis avait un gros contrat global. Alors si tu coûtes, que tu ne vends pas à hauteur de l’investissement, y a problème. Et il y avait problème…
Writers: Phillip Kennedy Johnson, Tom Taylor, and Joshua Williamson
Artist: Mike Perkins, Clayton Henry, and Nick Dragotta
Colors: Frank Martin
Letters: Dave Sharpe
Release Date: December 27, 2022
The Dark Crisis is over, and a new dawn shines on the DCU!
In the wake of cataclysmic battles with Mongul, Henry Bendix, and Pariah’s Dark Army, Kal-El is back on Earth and here to stay. And the people of our planet are ready to look up, up, and away into a brighter tomorrow. Well…most of the people. Clark Kent’s reunion with Lois and his son, Jon Kent, proves fleeting when strikes the ultimate attack from Superman’s greatest adversary: Lex Luthor. But this time something is different…Luthor has stolen something from Clark’s life, something so important that it will change the very planet itself! If you think you’ve seen the biggest battle between Superman and Lex Luthor–think again! This clash will rock the course of their lives forever…and it’s only the beginning. Two years’ worth of Superman stories come to a head in this oversize anniversary issue with all-star talent that launches Superman and the DCU into an exciting new era!
Alors… c’est bien. C’est bien fait. C’est efficace.
Mais… tout ça pour ça ?
Ca fait des semaines que DC promeut ce numéro, en disant que ça serait le début d’une nouvelle ère, que le Supverse va changer ensuite. On a eu des épisodes « Road to Action Comics #1050 », de la promo’, du teasing, et… bref. Voilà.
Tout ça pour ça.
Attention, l’épisode est plutôt bon, même si un peu maladroit. Mais, surtout, il n’est pas à la hauteur de ce qu’on a dit - et a bénéficié de publicités mensongères, car rien n’y change vraiment.
Qu’y voit-on ? Et bien, Lex Luthor torture Manchester Black et va au bout de son projet. Il utilise les capacités psy du Britannique pour occulter l’information que Clark & Jon Kent sont les Supermen. Seuls les super-héros « entraînés » psychiquement ainsi que les proches des Kent sous le dôme de protection à Smallville (Lois, les parents Kent, Jay). Perry White en fait les frais, car essayer de faire le lien entre Clark et Superman le pousse à un AVC. Superman va exiger des explications à Lex Luthor, ça tourne à la bagarre. Lex explique que la fin de l’affrontement contre Perpetua et la fin de Dark Crisis lui ont fait comprendre que « le monde a besoin de Superman », mais pas d’un Superman « humain », humanisé ; moui. Il a ainsi zappé l’info’ au monde entier, et ça se bagarre jusqu’à ce que Clark le batte quand Lex avoue avoir tué Manchester Black. Finalement, Lex est enfermé mais semble OK avec ça, alors que Metallo bénéficie d’un nouveau corps et que Jon est « ravi » de son anonymat.
Bon, bon, bon. Encore une fois, l’épisode est plutôt bon : la gestion de l’identité secrète a un fond perturbant (je ne « crois » pas aux explications de Lex, c’est mal foutu), et la forme est un peu facile (on est sur du One More Day « expliqué »), mais le moment avec Perry est prenant et le passage avec Jon libéré est beau. L’affrontement avec Lex est facile, mais… bon, je le dis, à la lecture, ça se lit plutôt bien. Notamment parce que Mike Perkins, Clayton Henry et Nick Dragotta assurent aux dessins et gèrent vraiment bien.
Mais… bon. Phillip Kennedy Johnson, Tom Taylor et Joshua Williamson me déçoivent ici. Déjà sur la façon de ramener l’identité secrète, même si on a vu similaire ailleurs. Mais surtout pour le fait que ce #1050 n’a vraiment rien de la révolution ou de l’impulsion tant vantées.
Ca va venir… mais ça n’est pas là, et ça ne reste qu’un bête combat avec Lex.
Grosse déception, malgré une lecture plutôt bonne.