Premier tome
Un meurtre est commis dans une petite ville mais le coupable va à l’encontre de la logique. Quelque chose cloche… Des révélations et des destins qui s’entremêlent. Une intrigue oppressante qui suit le destin de deux lycéennes.
Prix : 12,70 €
EAN : 9782505113805
Date de parution : 01/04/2022
Tori.
Tome 2
Prix : 12,70 €
EAN : 9782505113812
Date de parution : 01/07/2022
Tori.
J’ai beaucoup aimé le premier tome! Il faut que je récupère celui-là rapidement.
Tome 3 (et fin)
Prix : 12,90 €
EAN : 9782505113829
Date de parution : 14/10/2022
Tori.
Recouverte de neige, la toute petite ville de Morinaka voit sa tranquillité ébranlée par la mort violente de MAKO IGARASHI, une jeune lycéenne sans histoire de 18 ans. La jeune japonaise a été découpée en morceau et tout laisse à croire qu’un violent meurtrier sévit jusqu’à que MIZUKI AIKAWA, meilleure amie de la victime, annonce qu’elle est coupable et relate froidement les événements à la police locale. Le mystère est rapidement résolu jusqu’à que ses avocats commis d’office relève des incohérences et des doutes. Après tout, « Qu’est-ce qui pourrait pousser MIZUKI a tuer sa meilleure amie ? »
C’est sur ce pitch intriguant que l’idée originale de DAI TEZUKA est magnifiée d’une main de maître par l’autrice et dessinatrice NON pour un thriller haletant en trois volumes chez l’éditeur Big Kana.
De mon côté j’avoue avoir été intrigué par le pitch, cette magnifique couverture rouge et teintée de gris et noir et c’est en ouvrant le premier volume que j’ai totalement été conquis malgré le prix. C’est très simple, le trait de NON sur ADABANA est tout simplement magnifique, il est fin, raffinée avec un sens des détails saisissants notamment au niveau du regard. Oui, rare sont les dessins avec un regard aussi démonstratif, un véritable reflet de l’âme humaine que cela soit dans la joie ou dans la pénombre. Les visages sont également très démonstratifs et superbement bien dessiné et comme dirait un certain podcasteur de PCF Manga : Les cheveux de MIZUKI ressortent du dessin !
Nous pourrions évoquer que le trait semble parfois un poil trop statique mais l’auteure propose un récit suffisamment lent pour ne pas que ce soit dérangeant et les scènes dites d’action, sont déjà pénible à subir plan par plan que cela suffit amplement pour faire transparaitre la noirceur humaine.
Et si j’ai décidé de sortir trois fois 12,90€ c’est bien parce qu’au delà de l’aspect visuel, le fond est tout aussi bien au niveau de la forme avec un récit morbide traitant des sombres agissements humains qui existent malheureusement encore de nos jours : Viol, inceste, pédophilie et pédopornographie, meurtre, humiliation et harcèlement … Voilà les thématiques du récit. Alors dis comme cela, il serait facile de penser que ce n’est qu’un récit fait pour choquer et jouer avec notre curiosité perverse mais il n’en est rien. Je n’irais pas jusqu’à dire que tout est fait avec justesse mais le message traitant notamment du harcèlement, de la pression sociale et de tout ce que cela implique, est plutôt bien gérer et le reste est en adéquation avec l’histoire cachée d’une vérité assez sombre.
Le récit n’est pas bourré de rebondissement, il est logique et cohérent dans sa trame narrative et explore la relation entre MIZUKI et MAKO avec brio, traitant d’une amitié puissante qui pourra certainement parler à beaucoup d’entre vous lorsque vous étiez plus jeune. Non en toute sincérité, malgré un prix un petit peu élevé, qui s’explique avec sa pagination un peu plus important que d’habitude et son grand format, vous pouvez vous jeter dans ce récit à la limite de l’horreur. Forcément publique avertit et il est bon d’avoir conscience de ce que vous allez lire, c’est un thriller qui parfois peut faire penser à Gone Girl notamment dans son dénouement. Allez-y si vous n’avez pas peur de plonger dans la noirceur et surtout si vous allez bien moralement.
J’ai adoré le tome 1, faut que je me choppe les 2 suivant 
Bon … la même personne que pour Mauvaise Herbe a été encore plus dithyrambique pour ce triptyque. Validé en plus par une autre personne du groupe. Un complot, je vous dis.
En plus, elle avait emmené deux exemplaires. Manipulations à plusieurs niveaux, de plusieurs genres et de tome en tome, le graphisme et la narration semblaient bien me convenir … là, aussi, j’ai su être d’une résistance à toute épreuve (heureusement que la saison des brocantes est finie, j’aurai le temps d’oublier d’ici là)
Un traquenard, carrément.
Jim
Héhéhéhé.
Jim