In the Age of X-Man, when you break the law, you aren’t sent to just any prison. You’re sent to the Danger Room…a penitentiary filled with the roughest and meanest mutants that don’t fit into X-Man’s utopia. They each have a reason for being there. And they’re all ready to kill each other. But that’s about to change, because the newest prisoner just arrived… Lucas Bishop!
Age Of X-Man: Prisoner X #1 Writer Vita Ayala Illustrator German Peralta Cover Illustrator Patrick Zircher Release Date : March 6, 2019
Though Bishop is largely the perspective character, Gabby, Polaris, Dani, Beast, and Forge are part of the prominent cast. There is one more very recognizable mutant, but I want to save them for when people read the book!
Ha, je suis content. J’avais été déçu de la mini-série Age of X-Man de la semaine dernière, The X-Tremists, et ça m’embêtait, parce que ça jurait avec une vraie bonne qualité générale de l’événement. Heureusement, la fournée de cette semaine revient aux standards d’avant !
Prisoner X suit Bishop, membre des Marvelous X-Men dans Age of X-Man Alpha, mais qui est appréhendé quand sa romance (interdite) avec Jean Grey est découverte, ainsi que sa possession d’armes à feux. Ses crimes sont trop grands : là où Jean n’est « que » lobotomisée, comme le font les X-Tremists, Bishop est envoyé dans Danger Room, la prison de haute-sécurité dirigée par Forge. Lucas doit s’adapter, mais ça se passe mal… déjà parce qu’il est maltraité par les prisonniers (dont Gabby et surtout un Beast… bestial), ensuite parce qu’il a des flashs de souvenirs passés. Moonstar essaye d’aider, mais… bon, ça risque de mal se passer, évidemment.
Bon, on va une nouvelle fois être honnêtes : même si j’évoque les qualités de tout ça, ça reste d’un niveau pas « énorme ». Ca reste très classique, on est loin de Oz, on est même loin de Prison Break ; et tout est assez attendu, les rebondissements sont prévisibles. Mais, malgré cela, la lecture est agréable : la narration est fluide, les réutilisations de personnages sont pertinentes, le suspense (même de pacotille) existe… ça fonctionne bien, tout simplement, et c’est agréable. Notamment parce que j’apprécie de voir qu’il y a un vrai plan pour la franchise, avec même une approche diversifiée : AoX-Man évoque en effet plusieurs types de mini-séries, et c’est cool à voir.
Je ne connais pas la scénariste Vita Ayala, mais elle livre une prestation très correcte et professionnelle. Idem pour German Peralta, dont les planches classiques fonctionnent très bien. Une bonne surprise que ces deux auteurs, qui livrent un numéro très solide ; vivement la suite !
Writer: Vita Ayala
Artist: Germán Peralta
Colorist: Mike Spicer
Letterer: VC’s Joe Sabino
Cover Artist: Patch Zircher
Publisher: Marvel
THE AGE OF X-MAN CONTINUES! Bishop must navigate between the various mutant gangs to find the truth beyond the walls of the prison. Can Bishop trust the other inmates, like Polaris? Or will he have to break out solo?
Vita Ayala poursuit la bonne plongée dans le monde carcéral de l’Age of X-Man. Si on est bien évidemment loin d’Oz, ou même de Prison Break, il est « rafraîchissant » de voir cet aspect-là de cet autre monde, et la folie qui guette Bishop est bien mise en œuvre.
Encore une fois, l’événement Age of X-Man ne révolutionne rien, mais applique sérieusement une formule classique, mais efficace. Bishop cherche à savoir ce qui lui arrive, en comprenant peu à peu que sa mémoire a souvent été impactée avant d’arriver dans ladite prison. Il doit affronter ce qui semble être des illusions, en ersatz de ce qu’il fut au préalable, et est en fait la victime de manipulations encore surprenantes ; sans avoir de « vrai » allié, car McCoy refuse son aide en se montrant cependant plus profond, et Dani Moonstar reste un « problème » (car elle apparaît parmi les « autres » dans Uncanny X-Men ; incohérence ou indice ?).
Bon, tout ça fonctionne quand même bien, ça se laisse lire très agréablement, et les mystères restent bien vus, même s’ils sont prévisibles. German Peralta livre des planches claires et très correctes ; cela donne un travail sérieux, propre, professionnel. Sans folie, mais sans faute non plus. Ce qui apparaît comme une bonne définition de tout Age of X-Man, d’ailleurs.
THE AGE OF X-MAN CONTINUES! One of the inmates holds the key to unlocking their true reality. Is it Beast? And who is really pulling the strings within the prison walls?
Written by : Vita Ayala Art by : German Peralta Cover by : Patch Zircher Page Count : 23 Pages Age Rating : 12+ Only Release Date : May 1 2019
C’est en un sens surprenant que ça soit dans cette mini-série que l’un des secrets de cet Age of X-Man soit révélé ; mais, au fond, pas vraiment. Car même si cette saga vise à évoquer les destins de Bishop, pas le plus connu des X-Men, et d’autres prisonniers pas tous parmi le casting de premier plan de la franchise, cette histoire montre surtout les dessous de l’Age of X-Man. Au-delà de l’unité en public, au-delà de l’utopie mutante, il y a cette prison où ceux qui n’acceptent pas ce monde sont enfermés… et oubliés.
Il apparaît alors légitime que le gros secret de l’Age of X-Man soit révélé ici ; même si, il faut bien l’avouer, quiconque a suivi (avec déplaisir) la saga Disassembled des 10 premiers numéros de la récente relance d’Uncanny X-Men ne sera pas surpris par l’identité de « celui derrière tout ça ». Legion, donc, qui avait déjà fusionné avec X-Man/Nate Grey à la fin de Disassembled.
Rien de surprenant, donc, mais de l’efficace. Même si la voix off utilisée par Vita Ayala est un peu lourde, elle a du sens, et les rebondissements sont bons. German Peralta livre des planches très correctes, appliquées et jolies ; même si on peut quand même regretter qu’une saga sur une prison soit encore plus soft que Prison Break. Mais soit.
L’ensemble se tient, la lecture est agréable, la révélation a du sens et est pertinente. Une nouvelle fois, je n’ai rien à demander de plus pour cet événement qui ne cesse de me surprendre par sa qualité.
Age of X-Man : Prisoner X bénéficie d’un #4, avant-dernier numéro de la saga comme toutes les autres mini-séries. Et si j’ai été surpris il y a peu de découvrir un « ressort » d’Age of X-Man ici, à savoir la présence de Légion dans la prison secrète (alors que Légion avait fusionné avec X-Man à l’issue de Disassembled, les 10 premiers numéros de la mouture actuelle de Uncanny X-Men), cet épisode appuie encore sur l’influence du personnage… mais peut aussi aisément se résumer.
Tous les prisonniers s’unissent dans une émeute générale !
Forge tente d’expliquer à Bishop pourquoi il est le gardien principal, et Bishop échange avec tout le monde, et tous découvrent qu’ils partagent des souvenirs communs du monde normal. L’émeute est lancée, ça tape… et ça va encore taper, avec la déconnexion des colliers inhibiteurs. Mais Légion rôde !
Un numéro aisément résumé, aisément lu aussi, mais agréable. Vita Ayala gère plutôt bien un casting riche, sans trop s’intéresser à tout le monde, mais en faisant un minimum très correct. Les rebondissements sont prévisibles mais bien amenés, et l’ensemble est un moment très divertissant. Les planches très claires et « propres » de German Peralta participent à un a priori très positif : ce n’est pas « brillant », mais c’est efficace, joli, épuré, sobre et ça fait bien le job. Un bon résumé de cette saga !
THE AGE OF X-MAN CONCLUDES! Tensions have finally boiled over – it’s an all-out prison riot! Will Bishop be able to lead his fellow prisoners in tearing down the walls, or will they all end up buried beneath them?
Age Of X-Man: Prisoner X (2019) #5 (of 5)
Written by Vita Ayala
Art by German Peralta & Matt Horak
Colors by Mike Spicer
Letters by VC’s Joe Sabino
Cover by Patch Zircher
Release Date: July 3, 2019
Clap de fin également pour la saga carcérale d’Age of X-Man, avec le petit groupe de Bishop qui piste Legion pour mettre fin à son règne de terreur dans la prison. Tandis qu’une rébellion explose tout autour d’eux, avec notamment les personnages de NextGen désormais emprisonnés.
Bon, tout ça est fort agréable et solide. Vita Ayala livre des caractérisations pertinentes et agréables, avec un dynamisme sincère et une bonne gestion générale. Ca se lit très bien, et même si le lecteur a compris depuis longtemps qui est responsable de ce monde (hé, c’est dans son titre), la façon dont Bishop le comprend a du sens et l’ensemble est très correct. Une bonne surprise, finalement très sage dans sa gestion de la prison, mais très agréable ; notamment grâce aux planches de German Peralta, très bon et clair dans ses visuels, même s’il est aidé ici par Matt Horak. Le graphisme est joli et efficace, une bonne description aussi d’une des bonnes mini-séries de la saga.