DC annonce trois nouvelles mini-séries qui seront publiées cet automne sous la bannière The New Golden Age de Geoff Johns.
Geoff Johns :
« It’s long past time that the heroes of the Justice Society had their own titles again. At the same time, they had to be special, important, and emotional stories, each one exploring character, revealing secrets, and introducing new heroes and villains to the DC Universe. »
Alan Scott : The Green Lantern sera écrit par Tim Sheridan et dessiné par Cian Tormey.
Alan Scott: The Green Lantern comes from writer Tim Sheridan and artist Cian Tormey. Marking the iconic character’s first solo series since 1949, Alan Scott: The Green Lantern will show the origins of DC’s first Green Lantern with a new, modern twist. « The story, which begins in the 1930s, is about an old flame – the kind that burns eternal – and the sometimes head-on, single-track collision of our personal and professional lives, » DC said of the series. « This is Alan’s coming-of-age, in which he must embrace the man he is, to become the hero he’s meant to be. In the end, he’ll have gained a greater understanding of himself and his gifts – as he unlocks a new, previously unknown ability that could make him the most powerful Green Lantern in existence! »
A POWERFUL TALE OF ALAN SCOTT’S EARLY DAYS AS GREEN LANTERN!
Alan Scott’s early days as the Green Lantern are seen in a new light! The Green Lantern is the most powerful member of the JSA, beloved by all of America, but his personal life is a well-kept secret.
Creative Team
Writer: Tim Sheridan
Artist: Cian Tormey
Colorist: Matt Herms
Letterer: Lucas Gattoni
Cover Artists: David Talaski
Variant Cover Artist: John K. Snyder III; Nick Robles; David Talaski
Editor: Andrew Marino
Format: Ongoing
Cover Price/Page Count: $3.99/ 32 pages
Uncover Alan Scott’s early life in Alan Scott: The Green Lantern #1, on shelves & digital platforms or Tuesday, October 24, 2023, from DC Comics
Un bon début, même si les ficelles sont déjà visibles.
Nous sommes en 1941, donc, et Alan est déjà GL mais préfère travailler seul plutôt qu’avec la JSA. Hoover lui met la pression et fait du chantage en possédant des photos de 1936, où Alan sortait avec un camarade militaire avec lequel il travaillait sur The Crimson Flame, une énergie étrange. L’on comprend que, alors, le petit-ami a subi quelque chose qui a changé Alan. Ce dernier est aussi perturbé au présent par l’apparent retour de The Crimson Flame.
C’est bien, oui. Tim Sheridan écrit bien un Alan sérieux et marqué au présent, et joyeux et inspiré au passé. Les ficelles sont cependant grosses : je sens bien que le petit-ami aura disparu en 1936 et reviendra transformé au présent. Ça n’est pas désagréable mais prévisible. J’apprécie de voir Jay passer aider avec des relations froides, et de voir alors en retrait de la JSA. Le chantage de Hoover a du sens, même s’il faudra aussi évoquer une possible bisexualité pour expliquer Jade et Obsidian. Et c’est dommage que le récit renvoie vers l’épisode DC Pride pour les débuts de cette saga.
Graphiquement, Cian Tormey propose des planches solides, claires, jolies et dynamiques. C’est pas énorme mais réussi.
Je te rejoins globalement même si je serais plus « sympa ». C’est un premier épisode (et lisez le All-American #16 ressorti pour l’occasion!!!) qui pose les bases temporelles avec notamment, tu l’écris, la présence d’Edgar Hoover, une vraie saloperie et digne de ses états de service.
C’est très introductif, ça manque de fluidité mais surtout je suis heureux de lire ses aventures malgré un retcon sur sa sexualité. Vite la suite!
Covers by: David Talaski, Travis Moore, Stephen Byrne,
Description: Alan’s search for the killer framing him continues! But why are the murder victims people from Alan’s past, and how does this connect to his brief stint in Arkham Asylum?!
Intense.
Tim Sheridan livre un épisode fort, qui coupe l’action et l’enquête du présent d’alors pour un flash-back narré par un Alan troublé. Quatre ans, donc après l’explosion mystérieuse qui a tué Johnny, Alan s’est fait interner de lui-même à l’asile Arkham pour « soigner » son homosexualité. Il y est avec plusieurs patients, dont un transexuel, qui subissent hélas la barbarie de méthodes horribles. Il s’enfuie avec d’autres, a quelques aventures mais y a surtout eu l’étonnante lanterne forgée par son ami en transition. Une théorie est forgée sur son énergie verte et l’énergie rouge, alors que le nouveau Red Lantern semble rôder.
C’est fort, oui. Tim Sheridan coupe le dynamisme de son récit principal mais livre un épisode intense, marquant sur le traitement d’alors de l’homosexualité. C’est juste, pertinent et fort, et ça interpelle. Je suis un peu gêné d’un Alan (avec explication ici de son nom Ladd d’ailleurs) pleinement homosexuel, alors que son coming out à ses enfants est récent au présent, mais ça peut se corriger.
Graphiquement, Cian Tormey assure avec des planches réussies au style clair.
Tim Sheridan écrit avec beaucoup de sensibilité la suite des aventures d’Alan Scott à Arkham (dans les années 40) afin de le guérir non pas de son chagrin amoureux (cf. le premier épisode) mais pour le soigner. C’est un jeu de dits (avec des mots durs) et de non-dits qui donnent du corps au personnage et à sa nouvelle histoire.
Une belle claque, quelle belle surprise avant la reprise de festivités!
C’est un épisode qui fera date dans l’éditorial du personnage. Mille bravos!