ALIENS vs AVENGERS #1-4 (Jonathan Hickman / Esad Ribic)

Y en a , à part Hulk , qui gardent leurs bouches à découvert ? Ils méritent de crever.

Donc Hickman reprend des éléments de Covenant avec une variante cette fois montrant plusieurs Walter qui reviennent sur la planète des Ingénieurs pour jeter des litres de Z-01 sur leurs têtes.
Walter qui semble avoir un visage proche du mystérieux personnage en chaise roulante du 1.
Ça ne me surprendrait pas que ce soit un flashback raconté par ce dernier…

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Peu d’action en soi mais des avancées, et de bonnes idées surtout. Jonathan Hickman poursuit son étonnant et bon travail après un #1 réussi, montrant l’univers Marvel ravagé par les Aliens et une Terre du futur exsangue, où seuls quelques survivants demeurent dans une ville presque perdue. Valeria Richards adulte tentait de trouver un remède mais périt après avoir été infectée, et Miles Morales est attaqué - mais sauvé par Venom, qu’il porte. Ici, on en apprend plus sur les coulisses. L’on revoit les passages de Prometheus et Convenant où l’androïde David-8 (ici avec plusieurs autres robots similaires) anéantit la race des Ingénieurs avec le Liquide Noir. Cent ans plus tard, toute Vie disparaît dans son Univers. Mille ans plus tard, les Davids découvrent le Multivers et décident d’y anéantir la Vie. Sur cette autre Terre Marvel, dans le futur mais vingt ans plus tôt, les Davids acquièrent Stark Industries via Weyland, mais le Tony âgé (le vieil homme handicapé vu dans le #1) a identifié leur venue depuis le Multivers, les force à parler et les détruit puis prépare l’anéantissement. Au présent de ce futur, Tony et Carol comprennent que l’Humanité est perdue sur Terre, et lancent la fuite de leur ville / vaisseau de sauvetage pour aller s’installer ailleurs, et y recréer un monde avec les habitants. Miles gère l’évacuation, mais ils voient qu’un vieux Steve Rogers mène des survivants depuis un abri que l’on croyait perdu. Tony ne peut décaler le départ, les Aliens attaquent, et le Bruce Banner âgé va aider Cap’ dans un dernier baroud perdu d’avance en Hulk. Tony et les autres partent, l’âme en peine, alors que, ailleurs, des Ingénieurs suivent tout ceci de loin…
C’est bien, oui. Jonathan Hickman pose bien les bases et les explications, reprenant des éléments pertinents de Prometheus et Covenant pour jouer sur la corde facile mais efficace du Multivers. Sa caractérisation des Davids déçus de la faiblesse des êtres organiques est réussie, tout comme son portrait de Stark. Les autres personnages sont bien écrits, par des tournures de dialogue efficaces, et l’ensemble est prenant bien que prévisible. Esad Ribic assure aux dessins, notamment dans ce dessin de discussion qui fait la part belle à ses postures figées mais réussies.

Un bon point d’explication, pour une mini-série toujours surprenante et réussie.

C’est donc un flashback mais ce n’est pas Walter. Et c’est indiqué d’entrée que ça s’est passé dans un autre univers…
Donc un autre univers que celui de Marvel Comics ? De celui de cette mini-série ? Celui des films ? Des comics Aliens ? Tous à la fois ?
Un numéro intéressant, qui me rappelle ce que DKH avait tenté de lancer avec l’univers consacré à Prometheus.
Intégrer l’univers Alien à la notion du Multivers pourrait générer des interactions interressantes.

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Pour moi, un autre Univers que celui des films Aliens (Aliens-Terre-2) agit dans le Multivers global et tombe sur un autre Univers Marvel (Marvel-Terre-Bis).

Panini annonce avec optimisme la VF en Juin 2025. (mauvaise langue moi ? )

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(W) Jonathan Hickman (A/CA) Esad Ribic

THE ENGINEERS GO TO WAR! But in a world of cosmic heroes and genetic mutants, the Engineers are not the only gods of creation. As the Engineers set out to destroy what they made, humanity’s remaining heroes discover an even more pressing threat: the X-Men.

RATED PARENTAL ADVISORY.

In Shops: Feb 19, 2025

SRP: $7.99

Mettre Sinister dans l’histoire est une excellente idée.

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Brutal. Jonathan Hickman enchaîne, en jouant avec le Multivers sans que j’y vois trop un intérêt, mais surtout en allant au bout de sa démarche nihiliste d’opposer les Xénomorphes aux héros Marvel vieillissants. Les survivants de la Terre sont partis en abandonnant Steve Rogers, le coeur lourd, mais leur vaisseau est endommagé. Ils doivent se poser sur Mars, la planète mutante étonnamment silencieuse - et pour cause. Mr Sinister et ses clones utilisent les Mutants comme expériences pour les Xénomorphes, et il a même modifié son corps pour que l’oeuf de Xénomorphe « dure » plus longtemps, afin de demeurer lui-même tout en étant accepté par les Xénomorphes. Carol, Miles et un Tony en armure sortent enquêter, mais sont confrontés par Sinister alors que ses clones attaquent les survivants et tirent avec des canons… qui projettent des facehuggers. Carol est blessée, mais sauvée par les X-Men survivants : Emma, Armor, Manifold et Logan. Elle veut retourner aider, en hommage à Cap’, et Logan l’accompagne. Ils trouvent un Tony mort, mais… des vaisseaux arrivent, et Carol semble soulagée de voir que le Wakanda revient ! Alors que, en prologue, on a vu un Univers où les Ingénieurs ont repoussé David et sa Matière Noire, pour s’emparer ensuite de son vaisseau et agir dans le Multivers…
C’est brutal, oui. Jonathan Hickman gère bien sa saga aride et intense, où les personnages meurent bien vite et bien fort face aux Xénomorphes, avec aussi la cruauté de certains humains ou affiliés. Mr Sinister est clairement pertinent ici, et ce que le scénariste en fait est autant légitime qu’intéressant, et même terrifiant. L’ensemble est fluide, prenant, et bien dessiné par un Esad Ribic fort dans le symbolisme et la puissance sèche des moments.

Brutal, et j’aime ça. Une vraie bonne mini-série.

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Tu l as dit

Aperçu du #4 prévu pour le mois de juin :

FINALE! THE SINISTER PLOT REVEALED!

Earth’s mightiest heroes abandoned their home planet to save humanity from the Xenomorph threat. Now, they’ve arrived on Mars - current refuge of the X-Men. But the twisted machinations of Mister Sinister might spell doom for them all…

Don’t miss the EPIC CONCLUSION of Hickman and Ribic’s CROSSOVER MASTERPIECE!

RATED PARENTAL ADVISORY.

Writer: Jonathan Hickman
Artist: Esad Ribic
Cover Artist: Esad Ribic

Simple mais efficace, et franchement bon en soi. Jonathan Hickman achève son court mais intense crossover, certes sans forcer et même en « perdant » quelques pages de présentation peu utile sur l’Empire Spatial Wakandais, mais l’ensemble me laisse une bonne impression. L’on voit ainsi d’abord que les Sinisters ont la fausse bonne idée de faire pousser une Reine Xénomorphe dans l’un d’entre eux qui s’était doté de plusieurs super-pouvoirs, cela donne une Reine Rouge avec super-pouvoirs qui fait tuer tous les Sinisters quand ceux-ci veulent aussi « créer » des équivalents. En parallèle, l’on voit le détail de l’Empire Spatial Wakandais, avec plus de cinquante mondes intégrés et liés à des portails de téléportation, qui hélas ont permis le déplacement des Aliens. T’Challa vieillissant a tenté de gérer mais son Empire a chuté, notamment car il a découvert que les Ingénieurs venus du Multivers ravageaient volontairement les mondes pour supprimer « la Vie » qu’ils avaient créée et dont ils étaient insatisfaits. T’Challa les a vaincus dans cet Univers, et vient ainsi les résistants qui découvrent la Reine Rouge. Emma, Armor, Manifold et Wolverine veulent la tuer pour en finir, mais la Reine Rouge Xénomorphe a la téléportation de Kurt, et tue Armor. L’on découvre que Tony mourant / infecté a demandé à Venom de s’emparer de lui, quittant Miles pour ainsi « contrôler » un Xénomorphe. Ce Venom Xénomorphe attaque et tue salement la Reine Rouge, devenant l’Alpha absolu. Et ainsi, les survivants entendent ensuite un message posthume de Tony Stark, qui leur demande de venger les victimes et de le venger lui, en s’en prenant aux Ingénieurs responsables de tout ça…
Simple mais efficace, oui. Jonathan Hickman « perd » à mon sens du temps à présenter l’Empire Spatial Wakandais, même si ça offre à Esad Ribic de belles planches. L’ensemble demeure simple dans son principe et son exécution, mais le scénariste donne assez de « biscuits » au lecteur, avec notamment le sale coup de la Reine Rouge aux Sinisters et la fin très sale de celle-ci. Ca ne vole pas haut mais ça me plaît, c’est régressif et cool, avec surtout des planches inspirées d’un Esad Ribic certes figé, mais ô combien iconique dans ses dessins.

Simple mais efficace, et j’aime tout simplement.

Ça donne bien envie tout ça !

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C’est un banger, comme on dit.

Ce qui signifie? Ca a un lien avec gang bang?

Pourquoi le mot “banger” explose ? | Philosophie magazine

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Pareil, j’ai beaucoup aimé ce dernier opus même si ça traine un peu comme l’indique Ben. Je me le prendrais aussi en vf quand ça sortira. C’est un classique pour les fans d’Alien.

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