Tout ça parce qu’il n’a pas de sweat à capuche.
Hehe
Ni barbe (à papa).
Un début solide, pas brillant mais agréable. Joe Kelly relance la série-phare du Tisseur, après quelques épisodes du trop long, prévisible mais surprenant par égards story-arc The 8 Deaths of Spider-Man. Ici, point de contexte One World Under Doom, mais une relance « classique » de Spider-Man, avec un nouveau contexte professionnel, une p’tite enquête, quelques subplots et surtout un air global sympathique, à défaut d’impressionner.
L’on voit ainsi Peter Parker avoir dix-neuf entretiens d’embauche, qui se passent mal avec mise en avant de ses défauts et déboires passés. Il est amer mais sourit en aidant Tante May à redécorer, et elle l’invite à dîner et veut lui présenter « quelqu’un ». Il est cependant informé qu’il a un poste à Rand Enterprises grâce à Brian Nehring, mystérieux et ancien ami d’enfance de Peter, avec qui il faisait des bêtises scientifiques à l’école. Ce personnage retcon a coopté Peter, et le « sauve » même d’un licenciement le premier jour car Parker file à l’anglaise lorsqu’un Rhino déchaîné attaque les rues. Il le stoppe en Spider-Man, et le sauve d’une attaque cardiaque, qui l’interpelle. Le Rhino est envoyé à Ravencroft, et Roderick Kingsley est informé, car Alekseï semble avoir été exposé à « quelque chose » que Kingsley et une forme mystérieuse (a priori proche de Spider-Man) diffusent dans East Harlem. Randy Robertson évoque d’ailleurs un comportement étrange des gens dans cette zone à Peter, lors d’un double rencard avec notamment Shay, qui laisse Peter en « probation » pour l’instant. La nuit venue, Parker enquête chez le Rhino et est attaqué par des visions cauchemardesques…
Un bon début, classique mais efficace. Joe Kelly m’a fait sourire à quelques reprises, notamment lors des entretiens d’embauche puis lors de l’évocation des souvenirs retconés. Je suis peu enthousiaste à l’idée d’une nouvelle réécriture du passé de Peter, mais je suis curieux. L’ensemble est très balisé, mais fluide et bien mené, avec des moments bien amenés, et de beaux dessins d’un Pepe Larraz que je trouve néanmoins plus à l’aise sur Peter que sur Spider-Man. Son Tisseur demande à être affiné, amélioré encore, mais quel dynamisme dans les bagarres.
En parallèle, on voit un petit chapitre où Norman Osborn veut annoncer sa démission d’Oscorp, mais est attaqué par un homme dont l’épouse a été tuée par Green Goblin. Norman se défend, le stoppe et se souvient que Spider-Man lui a laissé une chance de se racheter. Osborn décide ainsi de ne pas démissionner, pour faire d’Oscorp une entreprise qui aide les gens pleinement.
C’est correct. Joe Kelly livre un segment efficace bien que limité sur Norman, avec poursuite de cette réorientation du personnage. Ca n’apporte pas grand-chose, mais John Romita Jr livre des dessins corrects et fluides, ce qui n’est pas toujours le cas en ce moment.
Un lancement ainsi solide, sans surprise mais qui m’a fait sourire et me rend curieux. C’est déjà bien !
Pas mal.
J’aime bien ce premier numéro et l’ambiance qui s’en dégage.
Feuilleté hier, ce que j’ai vu et lu en diagonale
m’a plu, je prendrais en vf
(W) Joe Kelly (A/CA) Pepe Larraz
RHINO RAMPAGE!• What amped Rhino up from criminal super-bruiser to rampaging disaster machine? We aren’t spilling, but it just amped up Spider-Man!
• That’s right, Spider-Man is going in and out of control of his senses trying to figure out how to get full control of his body.
• And the only people who can help are Norman Osborn and…Peter’s long-lost childhood best friend?!RATED T
In Shops: Apr 23, 2025
SRP: $4.99
Ça va piquer quand JrJr va revenir. Bon, nemo sera peut être content ^^
Il est déjà revenu, il fait une sorte de back-up depuis le premier numéro
Bien réussie d’ailleurs.
Lu l’épisode 2. Je pensais revoir JrJr mais non, pas cette fois. J’aime bien l’ambiance un peu anxiogène qui assaille Peter Parker. Pour un personnage doué d’un sens qui l’alerte sur des dangers à venir, c’est intéressant de le voir troubler de la sorte.
Efficace et dynamique. Joe Kelly poursuit sa relance avec fluidité, et de bien bons dessins. Spider-Man a l’impression de voir plusieurs super-vilains autour de lui suite à l’attaque de la mystérieuse alliée de Hobgoblin, et il provoque des dégâts sans s’en rendre compte. Il se « réveille » en étant à son nouveau job, où son ami d’enfance le couvre encore, alors que Peter a des flashs de leur enfance chahutée. Il se sent mal, et Norman Osborn vient l’aider puis analyser des toxines dans son organisme. Le Green Goblin semble rôder en lui, mais Norman maîtrise et Parker va enquêter à Ravencroft auprès du Rhino. Il y rentre grâce à Shay, la petite-amie on/off de Peter, mais il a encore des flashs du passé, ici de remontrances de Ben & May pour ses déboires avec son pote. Une alerte est lancée, et ils découvrent dans la cellule du Rhino l’alliée de Hobgoblin (vue avant en plein massacre)… Itsy-Bitsy, la création de Joe Kelly arachnéenne !
C’est bien, oui. Joe Kelly s’amuse à reprendre un de ses personnages, mais gère surtout très bien une ambiance anxiogène, lourde et intense. Peter est bien maltraité, et le subplot de l’ami d’enfance est un peu « facile » (ça rappelle Hush, clairement) mais fonctionne. L’ensemble est prenant, et surtout très bien dessiné par un Pepe Larraz en forme, surtout sur l’atmosphère étouffante.
Du bon et du beau.
Hello, Itsy-Bitsy je m’en serai bien passé…
Pourquoi ?
Je n’avais pas particulièrement apprécié ce personnage lors de sa création : une psychopathe avec des pouvoirs de spidey et deadpool…j’avais l’impression de voir un carnage du pauvre. Carnage personnage que je trouve aussi limité dans son traitement. Après sa création ce personnage d’Isty est complètement tombé dans l’oubli…ce qui n’est jamais bon pour un personnage.
Ici le fait que Kelly reprenne ce personnage dont personne n’a rien a faire… pas un bon message de mon côté. Wells s’est fait tapé dessus pour son intrigué basé sur un antagoniste qu’il avait également créé…bref
Merci de tes précisons. Je ne suis pas choqué qu’un auteur reprenne un de ses jouets, j’attends de voir !