AMAZING SPIDER-MAN #1-60 (Zeb Wells / collectif)

Pff. Pfff. Pfffff.
Que dire ? Je ne sais pas par où commencer.
L’épisode est bon, agréable. Zeb Wells impose un bond temporel de six mois, après un événement traumatisant encore inconnu. Après, on revoit un Parker à la dérive, barbu, à qui May dit qu’elle sait qu’il lui ment. Qui ne paye pas ses factures, se fait harceler par un agent de recouvrement, qui croise Robbie Robertson, qui va demander Janice « Beetle » Lincoln en mariage et va demander l’accord à Tombstone. Peter ne met plus le costume, rabroue Johnny Storm, mais « surveille » Robbie et Tombstone. Un Tombstone désormais chef de pègre, en négociation difficile avec La Rose. Bon, Peter intervient malgré tout dans un deal entre les sbires de Tombstone et La Rose, et ça se passe mal. Parker continue d’erreur, sans but et sans job, à « harceler » MJ, qui refuse ses appels. Et pour cause : MJ est en coupe… et avec deux enfants !
Je ne sais pas quoi dire. La lecture est bonne, oui, ce Peter « blasé » change un tout petit peu, et John Romita Jr livre des planches solides, plus maîtrisées que ses prestations récentes. Mais… mais… pff.
Spider-Man a clairement un problème de statu-quo.
Depuis One More Day en 2007, Spider-Man n’avance pas ; plus du tout. Dan Slott a tenté des changements, assez forts avec Superior ou même Parker Industries, mais même ces modifications n’allaient pas durer, on le savait bien. Là, après la petite période Beyond, Marvel relance la série avec une équipe mièvre, qui laisse penser que de gros noms arriveront. Et bon, pour faire vivre le truc, pour faire durer un peu, on a quoi ?
Un Peter blasé, troublé, dépressif ; ouais, super. Ca ne dure pas, hein, déjà, mais c’est aussi déjà vu. Une guéguerre Tombstone / La Rose, qui rappelle des matchs d’équipe B voire C en sport. Et ce cliffhanger, qui franchement est assez pathétique. Ca fait quinze ans que Marvel tourne autour du couple MJ / Peter, une nouvelle pièce est mise dans la machine… et c’est risible, comme rebondissement, en fait.

En soi, la lecture est « bonne », mais elle révèle surtout l’immobilisme de Marvel sur le personnage, et l’incapacité à sortir du couple MJ / Peter, quelle qu’en soit l’issue, par la grande porte.
Triste et frustrant.

Au point que Spencer s’en sert pour son méta-commentaire (dans ASM #60).

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consequences du pitchage plutot que de prendre un scenariste pour animer un mensuel

Je crois que ça ne lui a pas plu non plus, mais c est un texte un peu trop court pour être sur.

Un auteur qui appartient à cette catégorie de lecteurs américains (la team « JMS = le Messie & Slott = Satan », pour schématiser grossièrement) qui mettent les année-pré OMD sur un piédestal (se lamentant depuis lors) tout en ne perdant jamais une occasion de tacler les années post-OMD (à quelques rares exceptions près).

Matt Rat : « The 2000s to me was the last true golden age. You had something for everyone back then. Spider-Girl for the happy ever after crowd, Ultimate Spider-Man for new readers who got a chance to read a new Peter from the ground up in high school (and eventually got Miles), you had JMS exploring more, mature themes for Peter and MJ, you had Millar behaving himself with Marvel Knights (less so with Trouble, but that’s besides the point), for female readers and young romantics you had the Spidey Loves Mary Jane series. Younger readers had Marvel Adventures Spidey. And you had the newspaper comic giving us some great Peter/MJ content too. »

Kaitou D. Kid : « Also To Have And To Hold and Paul Jenkins’ run, which is up there with JMS’ IMO. Honestly, other than Sins Past and the fact OMD/BND happened towards the end, the 2000’s were a great decade for Spider-Man. »

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Ils aiment l humour pas drôle…

Ils ont mauvais goût, soyons clairs.

Jim

En plus de vouloir leur peter adulte.

Le peter, 15 ans d age mentale, de slott n est certes pas forcément la panacée, mais passer à côté du run de slott pour ce motif, c est, oui, avoir des gouts de chiottes.

Complètement.
Mais, aussi, avec Miles, et des versions comme Spider-Gwen, le Peter « structurellement » en difficultés financières, sans job fixe, à courir les histoires sans suite avec le spectre régulier de MJ, ça lasse franchement.

Prendre un scénariste pour animer un mensuel…
Le problème est bien plus profond.
Avoir une direction éditoriale avec des ambitions.

C’est tout de même dingue de voir ce que Marvel Studios fait avec la matière historique, et de constater que Marvel Comics est incapable de construire, alors qu’ils ont toute latitude.

Ah, si… Ils ont fait des X-Men soit des moutons, soit des autocrates (pour rester poli). Capables de pardonner à leurs pires ennemis parce qu’ils sont tous de la même « race ». It’s so brilliant !

Et les Avengers de Aaron qui ne sait plus à quelle sauce cuisiner le Phénix et conchie ses personnages dans une surenchère à pleurer.

Alors Spider-Man… C’est déjà bien que Hickman ne soit pas dessus.

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Je trouve que aaron sur avengers ne conchie pas les persos… le souci est de rester dans la logique JLA de morrisson, Authority qu il faut assembler des persos populaires et puissants puis partir dans une demesure de puissance des villains sans baiment faire vivre les persos…
Et encore il glisse des choses shur jen tony ou odinson…

C est un peu comme moon knight, ca se lit bien mais que veut faire le scenariste avec le personnage? Moi apres 7 numeros je sais toujours pas… il est plus accompagne d humains mais de surhumains…

Alors, disons qu’il Khonsu Moon Knight… :slight_smile:

Le FCBD Spider-Man/Venom a été malheureusement spoilé récemment, avec notamment le final du segment du Tisseur.

Dommage, car seule cette chute donnait du sel à cette histoire assez naze, où une boîte aux lettres new-yorkaise prend vie et attaque des gens. Spider-Man la stoppe, difficilement, ce qui plaît à Ben Reilly, devenu super-vilain, et Madelyne Prior, qui s’est alliée à lui.
Zeb Wells livre un scénario fainéant, qui ne tient que sur sa fin, alors que John Romita Jr demeure dynamique, et s’en tire bien avec cet objet démoniaque. Mais bon, bof-bof hein.

Le segment Venom est un peu plus « solide », avec un Eddie Brock en mauvaise posture qui prend conscience de défis à venir, alors que son fils s’allie à Normie Osborn, à qui il donne aussi un symbiote avant une future guerre symbiotique à venir.
Bon, je dois admettre que Ram V & Al Ewing parlent trop à leurs lecteurs, moi qui n’ai lu que le #1 de leur série est un peu perdu. Mais c’est solide, oui, efficace, surprenant et agréable. Stefano Raffaele a un style un peu « facile », tout n’est pas maîtrisé, mais ça fait le job.

Pas mal, mais pas parfait.

Wells, fan d’Inferno (l’original) ?

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C’est clairement voulu, oui, mais ça se révèle assez lourd.

https://comicbook.com/marvel/news/amazing-spider-man-gwen-stacy-return-judgment-day/

Xanax-Gwen

Je regardais la date de naissance de JR Jr., et je me disais qu’en étant né en 1956, il est sans doute temps pour lui de prendre sa retraite.

Jim

Vilain