AMERICAN NIGHTMARE 3 : ELECTIONS (James De Monaco)

Deux ans après les événements de American Nightmare 2 : Anarchie, Leo Barnes (Frank Grillo) est devenu le garde du corps d’une sénatrice en lice pour la présidence des Etats-Unis et dont le programme promet l’arrêt total de la Purge annuelle. Menacée par des lobbys d’opposants, elle se retrouve alors prise pour cible et traquée par des partisans pro-Purge…

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La bande-annonce :

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Un spot autorisé par les Nouveaux Pères Fondateurs. Purgez…et préservez la grandeur de l’Amérique !

youtube.com/watch?v=9rqIJcY9hMc

La trilogie American Nightmare s’étant révélé très lucrative (produits pour une vingtaine de millions de dollars, les trois films ont engrangé plus de 300 millions de billets verts au box-office mondial), son créateur James De Monaco et ses producteurs vont exploiter encore un peu plus le filon.

Un quatrième long métrage est donc en préparation, une préquelle qui dévoilera les débuts de la Purge annuelle :

Mais ce n’est pas tout, puisqu’un projet de série TV est également à l’étude :

Ah tiens, cette remontée me fait penser que j’ai oublié de mettre un avis à l’époque. Bon, ça remonte à trois ans, j’aurais donc du mal à détailler mais je me rappelle avoir passé un très bon moment, un bon duo entre Frank Grillo et Elizabeth Mitchell dans une saga qui monte bien en puissance, chaque épisode étant plus efficace que le précédent.
Après, je n’ai pas encore vu le 4 qui est une préquelle…

Et ce qui est marrant, c’est que chaque volet lorgne vers des sous-genres voisins. Je n’ai pas vu le premier mais apparemment c’est le registre du « home invasion ». Le deuxième est une chasse à l’homme, et le troisième fait des coups de coudes au thriller politique à la 24 avec une grosse pincée de Die Hard. Le truc d’ailleurs pas mal du tout, dans la transition entre le deuxième et le troisième, c’est que ce glissement de genres accompagne une progression narrative logique et une évolution des thématiques très bien articulé.
D’extérieur, cette franchise, à laquelle je ne m’intéresse que maintenant, a quelque chose de simpliste, mais en fait, ils développent le truc de manière très astucieuse, et surtout très riche.

Dans ce troisième volet, un truc est assez intéressant : la franchise est bâtie sur l’idée de meurtres violents frappés d’impunité. Mais la mise en scène s’amuse à passer quelques massacres sous couvert d’ellipses. Et je trouve ça ingénieux parce que ça met en valeur le déferlement de fusillades et de massacres.
Les acteurs sont très chouettes. Grillo, on n’en parle même pas. Elizabeth Mitchell, je l’aime beaucoup depuis longtemps, et elle a une réelle présence, faite d’autorité. Et je découvre Betty Gabriel, qui crève littéralement l’écran.
J’aime vraiment bien ces séries B qui ont des choses à dire, et qui le racontent avec une belle maîtrise. Je regardai ce matin la liste des productions Blumhouse, et si j’en ai déjà vu quelques-unes, je crois que je vais m’y intéresser de plus en plus.

Jim