ANGOULÊME 2023

Comme le sujet du club comics s’est un peu trop éloigné à mon gré d’une discussion sur les sélections du festival d’Angoulême 2023, je vous propose ce nouveau sujet.

La sélection officielle comporte 46 livres :
– Hoka Hey!, para Neyef (Label 619/Rue de Sèvres)
– La Mer à boire, par Blutch (2024)
– Eden, par Sophie Guerrive
– La Revanche des bibliothécaires, par Tom Gauld (2024)
– Ils brûlent #1, par Aniss El Hamouri (6 pieds sous terre)
– Petar et Lisa, par Miroslav Sekulic Struja (Actes Sud)
– Beta… civilisations 2, par Jens Harder (Actes sud/L’An 2)
– L’Arabe du futur #6, par Riad Sattouf (Allary)
– La Voix de Zazar, par Geoffroy Monde (Atrabile)
– Au-dessus l’odyssée, par Jason (Atrabile)
– Peau, par Sabien Clément et Mieke Versyp (Çà et là)
– Naphtaline, par Sole Otero (Çà et là)
– La Couleur des choses, par Martin Panchaud (Çà et là)
– (Deplasmà) #2, par Joshua W.Cotter (Çà et là)
– La Dernière Reine, par Jean-Marc Rochette (Casterman)
– Metax, par Antoine Cossé (Cornélius)
– La Cendre et l’écume, par Ludovic Debeurme (Cornélius)
– T’zée, une tragédie africaine, par Appollo et Brüno (Dargaud)
– Le Manoir de Chartwell, par Glenn Head (Delcourt)
– Les Pizzlys, par Jérémie Moreau (Delcourt)
– Le Secret de la force surhumaine, par Alison Bechdel (Denoël)
– Merel, par Clara Lodewick (Dupuis )
– Se rétablir #1, par Lisa Mandel (Exemplaire)
– Animan, par Anouk Ricard (Exemplaire)
– La Terre, le ciel, les corbeaux, par Teresa Radice et Stefano Turconi (Glénat)
– Fool night #2, par Kasumi Yasuda (Glénat)
– La Princesse du château sans fin, par Shintaro Kago (Huber)
– Under Earth, par Chris Gooch (Huber)
– Darwin’s Incident #1, par Umezawa (Kana)
– Les Liens du sang #11, par Shuzō Oshimi (Ki-oon)
– Spa, par Erik Svetoft (L’Employé du moi)
– Work-life balance, par Aisha Franz (L’Employé du moi)
– Michel, la fin, les moyens, tout ça…, par Pierre Maurel (L’Employé du moi)
– Une rainette en automne, par Sterte Linnea (La Cerise)
– Khat, par Ximo Abadia (La Joie de lire)
– La Maison nue, par Marion Fayolle (Magnani)
– Gannibal #10, par Masaki Ninomiya (Meian)
– Je viens de loin…, par Smits Zwart (Même pas mal)
– L’Institut des Benjamines, par Anne Simon (Misma)
– A Journey beyond Heaven #6, par Masakazu Ishiguro (Pika)
– Poisson à pattes, par Blonk (Pow Pow)
– Intraitable #6, par Choi Kyu-sok (Rue de l’Échiquier)
– L’Artiste à mi-temps, par Timothée Ostermann (Sarbacane)
– Roxane vend ses culottes, par Maybelline Skvortzoff (Tanibis)
– The Department of truth #2, par James Tynion IV et Martin Simmonds (Urban comics)
– Peleliu – Guernica of paradise #11, par Kazuyoshi Takeda (Vega Dupuis)

La sélection Patrimoine en propose 7 :
– Là-haut, non !, par Filippo Scòzzari (Presque Lune)
– Fleurs de pierre 1, par Hisachi Sakaguchi (Revival)
– Love & Rockets : Maggie la mécano, par Jaime et Gilbert Hernandez (Komics Initiative)
– White Boy, par Garrett Price (2024)
– Fabulosas, par Nazario (Misma)
– Journal, par Fabrice Neaud (Delcourt)
– Ras le bol, par Cardon (Les Requins Marteaux/Super Loto éditions)

La sélection Eco-Fauve en propose 7 aussi :
– La Forêt, une enquête buissonnière, par Claire Braud (Casterman)
– Être montagne, par Jacopo Starace (Sarbacane)
– Les Trompettes de la mort, par Simon Bournel-Bosson (L’Agrume)
– Vega, par par Serge Lehman et Yann Legendre (Albin Michel)
– Immonde !, par Elizabeth Holleville (Glénat)
– Planètes #1, par Yukimura Makoto (Panini)
– Sous le soleil, par Ana Penyas (Actes sud/l’An 2)

La sélection Polar 7 aussi :
– Gauloises, par Igort et Serio (Futuropolis)
– Colorado Train, par Alex W. Inker (Sarbacane)
– Le Dormeur, par Rodolfo Santulo et Aon (i Latina)
– Hound Dog, par Nicolas Pegon (Denoël)
– Meurtre télécommandé, par Paul Kirchner (Tanibis)
– Reckless : éliminer les monstres, par Ed Brubaker et Sean Phillips (Delcourt)
– Lost Lad London #1, Shima Shinya (Ki-oon)

La sélection Jeunesse en propose 18 :
– Boys run the riot #1-3, par Keito Gaku (Akata)
– The Magic Fish, par Trung Le Nguyen (Ankama)
– Boubou et ses amis, par Yoon-Sun Park (Biscoto)
– Violette contre Diablot1, par Émilie Clarke (Biscoto)
– Derrière le rideau, par Sara Del Giudice (Dargaud)
– De cape et de mots, par Kerascoët d’après Flore Vesco (Dargaud)
– Ana et l’entremonde #1, par Marc Dubuisson et Cy (Glénat)
– Ranking of Kings #1, par Sosuke Toka (Ki-oon)
– Aujourd’hui, par Loïc Froissart (L’Articho)
– Récréation, par Victor Hussenot (La Joie de lire)
– Félixe et la maison qui marchait la nuit, par Sophie Bédard (La ville brûle)
– La Concierge du grand magasin, par Tsuchika Nishimura (Le Lézard Noir)
– Toutes les princesses meurent avant minuit, par Quentin Zuttion (Le Lombard)
– Le Super week-end de l’océan, par Gaëlle Alméras (Maison Georges)
– Horimiya, par Daisuke Hagiwara et Hero (Nobi Nobi)
– Les Contrées salées, par Hope Larson Rebecca Mock (Rue de sèvres)
– La Longue Marche des dindes, par Léonie bischoff (Rue de Sèvres)
– Voleuse, par Lucie Bryon (Sarbacane)

Enfin le Fauve des lycéens en propose 10 choisi dans la sélection officielle :
– Hoka Hey!, para Neyef (LabeL 619/Rue de Sèvres)
– Eden, par Sophie Guerrive
– Ils brûlent #1, par Aniss El Hamouri (6 pieds sous terre)
– Naphtaline, par Sole Otero (Çà et là)
– T’zée, une tragédie africaine, par Appollo et Brüno (Dargaud)
– Les Pizzlys, par Jérémie Moreau (Delcourt)
– Animan, par Anouk Ricard (Exemplaire)
– La Terre, le ciel, les corbeaux, par Teresa Radice et Stefano Turconi (Glénat)
– Khat, par Ximo Abadia (La Joie de lire)
– Poisson à pattes, par Blonk (Pow Pow)

Je dois avouer que cette sélection me dépasse un peu. Je n’ai lu que 1 album de la sélection officielle (+3 à venir via ma médiathèque), 0 en patrimoine, 1 en Eco-Fauve, 1 en Polar, 1 en Jeunesse (+1 )… et 1 en Fauve des lycéens (+2). Cela ne fait pas beaucoup!

Je pense que j’en découvrirai certains en 2023 quand les médiathèques de mon secteur auront eu leurs budgets débloqués par les mairies!

ginevra

– Hoka Hey!, para Neyef (Label 619/Rue de Sèvres) : Un excellent western sur la perte de liberté du peuple indien après avoir perdu la guerre et sur une vengeance sans fin.

– La Mer à boire, par Blutch (2024) : Trop compliqué, mais super joli, du Blutch.

– La Revanche des bibliothécaires, par Tom Gauld (2024) : très drôle et bien fun ou quand les bibliothécaire et leur système de classement domine le monde.

– L’Arabe du futur #6, par Riad Sattouf (Allary) : Suite et fin de la jeunesse de Stattouf. Bon ben c’est bien fait, mais je m’en fous.

– La Couleur des choses, par Martin Panchaud (Çà et là) : Ca c’est bien sympa et chelou. On suit tout de haut. Les personnages sont des points et on suit un jeune garçon qui va voir sa vie basculer lorsqu’il prend l’argent de son père pour jouer aux courses dans l’optique de sauver le mariage de ses parents.

– La Dernière Reine, par Jean-Marc Rochette (Casterman) : Bon récit (et du coup dernier ?) de Rochette sur une gueule cassé qui préfère la liberté des grands plateau et la tranquillité de la nature à la société humaine, c’est une grosse charge contre notre société actuel.

– T’zée, une tragédie africaine, par Appollo et Brüno (Dargaud) : Fiction sur la fin de Mobutu. Intéréssant si Appollo changeait pas de personnage principaux à mi parcours pour jamais revenir dessus du coup décevant.

– Le Manoir de Chartwell, par Glenn Head (Delcourt) Pas lu (ou m’en souviens pas j’hésite)

– Les Pizzlys, par Jérémie Moreau (Delcourt) : Pas lu j’adhère pas à la couleur qui m’a complètement sortit alors que j’aime beaucoup Moreau.

– La Terre, le ciel, les corbeaux, par Teresa Radice et Stefano Turconi (Glénat) Super bouquin sur la liberté et le fait qu’on peut se comprendre sans parler la langue. 3 soldat, un russe, un allemand, un italien s’enfuit d’un goulag et doivent survivre sans parler la langue (le lecteur ne comprendra que l’italien, les deux autres langues ne sont pas traduites volontairement).

– Under Earth, par Chris Gooch (Huber) : Récit de prison assez sympa, mais pas non plus de quoi se relever la nuit

– Darwin’s Incident #1, par Umezawa (Kana) : Gros coup de coeur pour ma part. Un groupe de terroriste vegan trouve le premier hybride humain chimpanzé et le présente au monde. 15 ans plus tard Darwin fait ses premiers pas au lycée, le groupe revient pour en faire son icône, les jeunes veulent savoir vers où il tend. Un manga, sur l’adolescence, la perception des autres, les attentes, le véganisme, la façon de forcer les gens voir ses idées, les tueries à l’école… Une grosse claque.

– Une rainette en automne, par Sterte Linnea (La Cerise) : Très jolie histoire ou deux crapauds voyagent vers le sud pour libérer une bulle qui veut aller lac-bas et qui emmène une rainette avec eux. C’est super jolie et tout mignon plein de poésie.

– Intraitable #6, par Choi Kyu-sok (Rue de l’Échiquier) : Fin du manga sur les exactions de Carrefour en Corée du Sud. J’ai pas lu toute la série, mais les 4 que j’ai lu son excellent.

– The Department of truth #2, par James Tynion IV et Martin Simmonds (Urban comics) : Pas aimé du tout.

– Peleliu – Guernica of paradise #11, par Kazuyoshi Takeda (Vega Dupuis) : Fin de l’histoire de ces japonais qui ont combattu même après que la guerre soit finit, une série au dessin enfantin, mais qui est bien pour adulte, un manga de fou.

– Vega, par par Serge Lehman et Yann Legendre (Albin Michel) : Moui bof une histoire d’écologie dans le futur qui finit en queue de boudin, le tout dans une ambiance rétro 70’s.

– De cape et de mots, par Kerascoët d’après Flore Vesco (Dargaud) : Super feel good sur cette petite fille maniant les mots dans l’entourage de la reine. Une très belle adaptation du roman.

– Ana et l’entremonde #1, par Marc Dubuisson et Cy (Glénat) : Début de série difficile de dire si ça va bien se tenir en tout cas c’est prometteur. Ana embarque sur le navire de Christophe Colomb qui veut démontrer que la terre est ronde, malheureusement elle est plate et le bateau tombe. Ana atterrit alors dans un monde plein de merveilles et de danger.

– Ranking of Kings #1, par Sosuke Toka (Ki-oon) : Un jeuen garçon doué pour la fuite qui veut être monarque car c’est son droit, mais ne l’est pas car il ne fait que fuir, ouais bof.

Voilà tout ceux que j’ai lu.

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Merci pour tes avis KabFC… Mais cela va m’inciter à augmenter encore ma collection de 3 ou 4 albums!!

ginevra

Non mais attendez ça va à l’envers je vais tout refusionner en enlevant l’histoire de Vives…

censure !

Va dans ton topic râler là-bas toi !

Merci Blackiruah pour ce travail de séparation des discussions.
J’avoue que les échanges sur Vivès commençaient à me peser.

ginevra

T’as bien raison

J’apprends que Geoff Darrow sera présent avec Futuropolis !

y a rien en comics… rien…

Ah ? On doit pas lire la même chose toi et moi.

COULEURS ! LES ORIGINES DE LA BANDE DESSINÉE PAR PETER MARESCA, FONDATEUR DE SUNDAY PRESS BOOKS

LE CANADA PRÉSENTE

THE DEPARTMENT OF TRUTH 2 (URBAN COMICS) AVEC JAMES TYNION IV

LA BOULEVERSANTE BANDE DESSINÉE BRÉSILLIENNE, AVEC ÉRICO ASSIS, MARCELO LELIS, MARCELLO QUINTANILHA, ROGÉRIO DE CAMPOS, LUCIANA FALCON ET ANDRÉ DINIZ

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES DE L’EXPOSITION WORLDWIDE COMICS EXPLOSION

PUNK, ROCK ET ANGOULÊME, AVEC DERF BACKDERF ET JC MENU

Par rapport a d habitude pas grand chose et pas grand chose qui me tente surtout (Tynion c est le vendredià
rien par Jennequin, Nikolavitch, Lancel, Collin…

Pas grand chose c’est pas rien.

Ce qui est tout à fait différent de rien.

Tu peux pas en avoir toutes les années. Il faut aussi de l’actu.

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Il y a une expo sur ce thème dans les gares, tiens.

Tori.

Geof Darrow sur FB

Angouleme and moi,.
I had been invited by the Angouleme comics festival in december to attend and give a « master » class. I agreed .
it is a 6 hour train ride from my home to Angouleme, but the festival never offered to pay my train fare or offer to find me a hotel room. My French publisher FUTUROPOLIS however stepped in and offered to cover these costs. I was prepared to come and give the class but when I realized they were doing NOTHING to inform the public of the class, what it was , or what I do I realized it would be a big waste of time and money to attend.
They gave plenty of support to the other master class artists,
rightfully so, but I guess they see me as a third class citizen.
FUTUROPOLIS made them aware of their oversight weeks ago but they did nothing to rectify the situation. So I let them know I was not going to attend.
I am sorry for any of you attending who may have heard I was attending and might be disappointed. I am disappointed I won’t see you either. But since the Festival did nothing to make the public aware I imagine there will be close to zero attendees feeling much sadness at my absence.

Je n’irai donc pas à Angoulême…
Après avoir été invité au mois de décembre, en dernière minute, par le festival d’Angoulême pour animer une master class le samedi 28 janvier, le festival, à J-3 de mon intervention, n’était toujours pas capable d’afficher sur son site mon nom et mes informations comme participant. Ce qui ne l’a pas empêché d’utiliser un de mes dessins pour une affiche relative à l’exposition Couleur sans ma permission.
Je n’irai donc pas à Angoulême… et je m’en excuse auprès des quelques personnes qui, ayant par miracle été informées de cette master class, s’y sont peut-être inscrits.
J’espère vous rencontrer en d’autres occasions… et en d’autres lieux.[

La classe internationale, le festoche depuis quelques années.

J’ai appris hier que Darrow devait être présent… en lisant un commentaire FB dans un sujet qui n’avait pas de lien avec l’auteur…

Le Grand Prix du Festival d’Angoulême 2023 a été décerné à Riad Sattouf.

Après 3 jours de réunion 40 kg de bd offerte et 5g de whisky dans chaque bras, je tiens à dire plusieurs choses.

Trop de réu éditeur. Sérieux 9h-19h c’est trop.
J’ai passé un bout de ma dernière soirée avec l’homme au gros chien et on a parlé de toi Jim (et on t’as pas vu).
J’ai râté Patrick, j’ai râté Chris, car on avait jamais les bon horaires.
J’ai croisé Blackie par pur hasard.
Le Mercure à un super petit whisky locale.
La soirée Canal BD était the place to be, avec 500 personnes au lieu des 350 conviés et un pur concert avec des potes.
La soirée Delsol est traitre pour commencer tout en open bar avec que du bon.
Tu fais plus de business à 3h du matin bourré que frais en journée.
Baisser la température des bulles, il fait 40 dedans.
Il faut installer un funiculaire
Et pourquoi les mangas sont autant à part ?

Ah … t’as vraiment vieilli !