Née des membres d’Ouranos tranchés par Cronos et échus dans la mer, Aphrodite s’extrait de l’écume pour devenir la déesse de l’amour, du désir et de la beauté. Dès cet instant, ses charmes ont décidé du sort de bien des hommes. Dieux et mortels, la déesse a le pouvoir de les faire tous succomber. Mais toutes les amourettes d’Aphrodite ne sont pas identiques. De certaines sont nées des passions comme avec Arès, d’autres ont mis au jour des progénitures comme avec Anchise. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’Aphrodite a enfanté Énée, héros de Troie, qu’elle protégera au risque de mettre sa beauté en péril…
Premier tome d’une série consacrée à celle dont la naissance fut immortalisée par Botticelli, cet opus content les prémisses du mythe d’Aphrodite, la folie qu’elle parvient à inspirer, son influence sur l’Olympe, l’amour pour son fils…
Boticelli est italien, donc il dessine Vénus. C’est quand même dommage que dans la présentation d’une BD sur le mythe, on mixe les deux, de manière aussi laxiste. Quand j’étais en cours de latin, on ne m’apprenait pas la mythologie grecque.
Non mais c’est de la culture. Le tableau de Botticelli s’appelle la Naissance de Vénus.
La manière dont c’est présentée fait preuve quand même d’un bidouillage anarchique et faussement intellectuel.
Et, comme le dit Jim, ils auraient pu trouver, dans le texte de présentation, une phrase pour passer d’Aphrodite à Vénus : Botticelli a peint Vénus, la BD s’appelle Aphrodite. Il manque une transition entre les deux.
les romains l’ont assimilé complètement à Aphrodite grecque, parce ces romains prétendaient être des Énéades (descendants d’Énée dont la mère était Aphrodite).
Les Romains rendaient des hommages à Vénus, les Grecs à Aphrodite.
Les Grecs, selon le principe de l’interpretatio graeca, donnent le nom de leur dieu Hermès à la divinité égyptienne Thot, dont le culte se tient notamment en Moyenne-Égypte à Khemenou qui devient Hermopolis Magna. Cette assimilation se perçoit dans certains textes officiels sous les Ptolémées, comme en témoigne le décret de l’assemblée des prêtres égyptiens gravé sur la célèbre Pierre de Rosette (196 av. J.-C.), où le théonyme Hermès est utilisé pour le texte grec, et le théonyme Thot pour le texte égyptien.
Nombreux sont ceux qui ont succombé aux charmes d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour et du désir. Taquin, Hermès, l’un de ses amants, admet qu’il a du mal à se souvenir de tous les enfants qu’elle a pu engendrer. Avec lui, elle enfanta Hermaphrodite. Avec Arès, dieu de la guerre, elle donna naissance à Phobos et Deimos. Avec un simple mortel, elle conçut Énée… En évoquant le destin de ses enfants, on découvre une déesse qui sait aussi se montrer aimante et maternelle. Mais gare à celui qui osera mettre Aphrodite en colère ! Sa beauté dissimule un tempérament de feu et son courroux s’abattra irrémédiablement sur une rivale trop naïve ou une mère trop prétentieuse. Les châtiments de cette déesse impitoyable ont fait de nombreuses victimes, telle Myrrha métamorphosée en arbre et bien d’autres, que l’on retrouve dans ce recueil passionnant qui clôt en beauté le diptyque consacré à Aphrodite.