APHRODITE t.1-2 (Clotilde Bruneau / Didier Poli / Giuseppe Baiguera)

Aphrodite - Tome 01

Amour, gloire et beauté.

Née des membres d’Ouranos tranchés par Cronos et échus dans la mer, Aphrodite s’extrait de l’écume pour devenir la déesse de l’amour, du désir et de la beauté. Dès cet instant, ses charmes ont décidé du sort de bien des hommes. Dieux et mortels, la déesse a le pouvoir de les faire tous succomber. Mais toutes les amourettes d’Aphrodite ne sont pas identiques. De certaines sont nées des passions comme avec Arès, d’autres ont mis au jour des progénitures comme avec Anchise. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’Aphrodite a enfanté Énée, héros de Troie, qu’elle protégera au risque de mettre sa beauté en péril…

Premier tome d’une série consacrée à celle dont la naissance fut immortalisée par Botticelli, cet opus content les prémisses du mythe d’Aphrodite, la folie qu’elle parvient à inspirer, son influence sur l’Olympe, l’amour pour son fils…

  • Éditeur ‏ : ‎ Glénat BD; Illustrated édition (23 mars 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 56 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2344043969
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2344043967
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 653 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 24.2 x 1.2 x 32.3 cm

Ce n’est pas Aphrodite, chez Botticelli, mais Vénus…

Tori.

La différence ?

L’une est grecque, l’autre italienne.

Bah c’est la même à vrai dire, qui a un nom grecque et un autre italien plutôt, non ?

Boticelli est italien, donc il dessine Vénus. C’est quand même dommage que dans la présentation d’une BD sur le mythe, on mixe les deux, de manière aussi laxiste. Quand j’étais en cours de latin, on ne m’apprenait pas la mythologie grecque.

Ils auraient pu le faire dans le texte en passant par une périphrase genre « que l’on appelle aussi Vénus ».

Jim

Ca reste la même déesse, ça ne me choque absolument pas.

Disons qu’on dit « Vénus Anadyomène ». Pas « Aphrodite Anadyomène ».
(Ce qui serait pourtant logique, mais bon…)

Jim

Non mais c’est de la culture. Le tableau de Botticelli s’appelle la Naissance de Vénus.
La manière dont c’est présentée fait preuve quand même d’un bidouillage anarchique et faussement intellectuel.

Tout à fait, et Venus = Aphrodite, donc bon… Faut croire que je suis trop mathématicien…

(Encore heureux que les maths sont la seule vérité :smirk_cat:)

Je savais bien qu’il fallait se méfier de toi…

Jim

Dire ça, c’est dire Romain = Grec.

Vénus est assimilée à Aphrodite, mais n’est pas Aphrodite.

C’est presque comme si on disait Thor = Zeus ou Thot = Hermès.

Et, puisque tu parles de mathématiques, il s’agirait plutôt ici d’une équivalence que d’une égalité.

Tori.

Où ai-je foutu les pop-corn …

Non c’est dire que Yoann = Blackiruah

Euh non.

Tu me files une poignée ?

Je comprends pourquoi vous vous comprenez avec Kab …

Vénus existait avant d’être assimilée à Aphrodite…

Et il y avait des différences dans leurs attributs.

https://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/Aphrodite/Aphrodite-Venus.html

Et, comme le dit Jim, ils auraient pu trouver, dans le texte de présentation, une phrase pour passer d’Aphrodite à Vénus : Botticelli a peint Vénus, la BD s’appelle Aphrodite. Il manque une transition entre les deux.

Pourquoi ?

Tori.

Mais comme dit dans ton lien :

les romains l’ont assimilé complètement à Aphrodite grecque, parce ces romains prétendaient être des Énéades (descendants d’Énée dont la mère était Aphrodite).

Pas les mêmes légendes

Le mot important, c’est « assimilée »…

Les Romains rendaient des hommages à Vénus, les Grecs à Aphrodite.

Les Grecs, selon le principe de l’interpretatio graeca, donnent le nom de leur dieu Hermès à la divinité égyptienne Thot, dont le culte se tient notamment en Moyenne-Égypte à Khemenou qui devient Hermopolis Magna. Cette assimilation se perçoit dans certains textes officiels sous les Ptolémées, comme en témoigne le décret de l’assemblée des prêtres égyptiens gravé sur la célèbre Pierre de Rosette (196 av. J.-C.), où le théonyme Hermès est utilisé pour le texte grec, et le théonyme Thot pour le texte égyptien.

Tori.

Aphrodite - Tome 02: Les enfants de la déesse

Les apparences sont parfois trompeuses…

Nombreux sont ceux qui ont succombé aux charmes d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour et du désir. Taquin, Hermès, l’un de ses amants, admet qu’il a du mal à se souvenir de tous les enfants qu’elle a pu engendrer. Avec lui, elle enfanta Hermaphrodite. Avec Arès, dieu de la guerre, elle donna naissance à Phobos et Deimos. Avec un simple mortel, elle conçut Énée… En évoquant le destin de ses enfants, on découvre une déesse qui sait aussi se montrer aimante et maternelle. Mais gare à celui qui osera mettre Aphrodite en colère ! Sa beauté dissimule un tempérament de feu et son courroux s’abattra irrémédiablement sur une rivale trop naïve ou une mère trop prétentieuse. Les châtiments de cette déesse impitoyable ont fait de nombreuses victimes, telle Myrrha métamorphosée en arbre et bien d’autres, que l’on retrouve dans ce recueil passionnant qui clôt en beauté le diptyque consacré à Aphrodite.

  • Éditeur ‏ : ‎ Glénat BD; Illustrated édition (9 novembre 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 56 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 234404678X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2344046784
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g