Lors de sa première mission sur Encelade, satellite de Saturne, la jeune scientifique Sorany Desvœux découvre par accident une nouvelle matière aux propriétés étonnantes. Très vite, avec l’appui de son mentor, l’éminent professeur Henri Stern, se dessine le projet Arca : il s’agit de bâtir une arche propulsée par ce que l’on nomme désormais l’Artefact d’Encelade. Un échantillon d’humanité est ainsi sélectionné pour effectuer un voyage vers La Griffe du Lion, où l’attend une exo-planète aux caractéristiques prometteuses.
Mais une fois le périple entamé et tout retour impossible, des voix de l’ombre s’élèvent au cœur de l’Arca. Des complots se fomentent et une inquiétante religion gagne en puissance, mettant en péril les fondements même du projet.
L’investigateur de bord Frank Fervent devra démêler l’écheveau de ces luttes intestines s’il veut percer à jour le secret de la matière d’Encelade…
Romain Benassaya est né à Nice en 1984. Après de études de linguistiques menées à Paris et l’obtention d’un master, il commence à enseigner le français à l’étranger, au Canada puis en Ouganda, jusqu’à ce qu’il pose ses valises Bangkok. Depuis toujours passionné de science-fiction, particulièrement de space opera, il se lance dans l’écriture de nouvelles et romans. On rencontre notamment sa. signature dans la célèbre revue québécoise Solaris. Avec Arca, il signe un premier roman ambitieux où le sense of wonder fonctionne à plein.
Premier roman de Romain Benassaya publié en 2016 aux éditions Critic et aussi disponible en format poche aux éditions Pocket depuis 2018.
Ça faisait quelques temps qu’un roman de cet auteur plus récent avait attiré mon attention (les tomes suivants ont des couvertures signées Niko Henrichon).
Et j’ai eu l’occasion de lire des avis très enthousiaste à leurs sujets.
Du coup, j’ai acheté les titres dispo en poche et le dernier en grand format.
J’ai passé le cap de la moitié d’Arca, et je me régale.
C’est un premier roman et c’est déjà épatant de maitrise.
Chronique à venir…
J’ai lu la présentation de la BD, ça n’a absolument rien à voir avec le pitch du roman. D’ailleurs je vous invite à lire les deux présentations qui n’ont que peu de points communs…
Je suspecte que ça s’inspire aussi d’un autre livre de l’auteur que je n’ai pas lu.
Apparemment, il y a un fil rouge entre certain de ses romans…
J’avoue que c’est l’évocation de la « Griffe du Lion » qui m’a fait réagir et penser à une adaptation.
J’attends d’autant plus ton avis quand tu auras fini ta lecture.
En gros, dans le bouquin, on va suivre une jeune femme qui fait une découverte sur une planète de glace. Découverte qui va permettre, 10 ans plus tard, de littéralement servir de moteur à un vaisseau interplanétaire en direction de la Griffe du Lion.
Dans le livre, nous allons alterner les chapitres dans le passé et ceux qui se déroulent 10 ans plus tard.
Tandis que le vaisseau qui a quitté la Terre, passe au niveau de Jupiter le point de non retour, un mouvement religieux pourrait tenter de prendre le contrôle du vaisseau.
Pas de labyrinthe, pas de vaisseau coincé dans une structure, pas de réveil d’un sommeil cryo, etc.
Je viens de trouver la raison de ses différences :
Il a transformé son livre Pyramides, publié aux éditions Critic, en un roman graphique intitulé Arca (qui est le titre… d’un autre de ses romans !), édité par Les Humanoïdes Associés.
La bd adapte Pyramides, un autre romain de Benassaya.
Je n’ai pas encore commencé ma chronique mais j’ai terminé le livre cette nuit. Et j’y ai trouvé un élément particulièrement intéressant en ce qui me concerne, (en sachant que je ne suis pas un grand consommateur de sf à la base), c’est l’utilisation des méga-corporation dans l’intrigue.
Évidemment, elles sont omniprésente en sf, je n’en doute pas. Mais ici, impossible pour moi de ne pas penser à Weyland-Yutani.
D’ailleurs, je n’ai pas souvenir qu’un livre se consacre entièrement à cette terrible entité de l’univers Alien. Parce que l’on peut facilement imaginer que l’attention de WY n’est pas accaparé que par les vilains xénomorphes et qu’elle trait d’autres sujets d’importances.
Benassaya utilise donc lui aussi deux méga corpo en concurrences pour imaginer des intrigues aux ramifications particulièrement fascinantes.
Je suis sous le charme de ce premier roman et de l’approche de l’auteur. Pour un premier livre, c’est juste fascinant de lire une histoire aussi ambitieuse et parfaitement équilibrée.