ARTHUR PENDRAGON t.1 (Jean-Luc Istin / Guy Michel)

Discutez de Arthur Pendragon

Marquant les débuts de Jean-Luc Istin, Arthur Pendragon ne connaîtra qu’un seul tome, chez Nuclea, en 2001. Contrairement à son autre série, Merlin, qui sera reprise chez Soleil, celle-ci n’aura pas l’heur de survivre à la chute de l’éditeur, ce qui n’empêchera pas le scénariste de développer son label « Soleil Celtic » chez son nouvel éditeur.

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Au dessin, on retrouve l’un de ses complices de la première heure, Guy Michel, que l’on verra par la suite sur de nombreuses séries (y compris la fin de Petit d’homme, récemment évoquée dans ces colonnes). Les deux auteurs y développent une interprétation de l’épopée arthurienne qui constituera l’un des piliers du travail du scénariste par la suite, lui permettant de développer un univers éditorial centré sur la Bretagne, ses mythes et ses légendes.

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À défaut d’avoir laissé un souvenir impérissable dans l’histoire de la bande dessinée, la petite structure Nucléa aura au moins le mérite d’avoir mis le pied à l’étrier de toute une génération d’auteurs, qui auront su rebondir et prospérer par la suite.

Jim