Un numéro qui apparaît, en fait, comme le véritable départ de la série, la note d’intention de Jason Aaron sur la franchise, après une première (trop) longue saga (trop) brouillonne ; et ça fonctionne très bien.
Aidé par un David Marquez superbe et très lisible (enfin, après McGuinness/Medina qui se sont perdus), le scénariste installe son équipe dans son nouveau QG (surprenant, dans la localisation et dans le concept), confirme les principes relationnels (la romance Thor/She-Hulk, les opposés Captain Marvel/Iron Man qui se rabibochent, Robbie Reyes comme novice/porte d’entrée dans le groupe), gère bien les dialogues, lance quelques subplots, et embraye sur une prochaine menace ; et ça prend, oui.
Plus simple, plus apaisé, plus efficace, meilleur tout simplement, ce numéro est un vrai plaisir de lecture. « Dommage », en fait, que j’ai la sensation de redite, parce que la Justice League sort un peu avant, et que les deux titres sont, vraiment, sur la même base ; même sur le nouveau leader, « évident » dans la vie du groupe, mais qui apporte une fraîcheur bienvenue.
J’ai vraiment l’impression que ça démarre enfin, et c’est bien. Curieux de la suite.