1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

[Marko]

Ben Wawe à propos des « Aaronvengers » (1/2) :

@Marko

@Ben-Wawe

Après, Marvel Legacy #1 est sympa’, c’est déjà ça. Le propos général, centré sur l’héritage, est tout aussi lourd que celui sur l’espoir de Rebirth, et Marvel Legacy a le désavantage de venir en second, de « suivre » ; l’effet est donc moindre.
Mais ça fonctionne plutôt pas mal, hormis les pubs/teasers « obligatoires » et lourds. J’ai surtout été sensible aux évocations des F.F., qui font vibrer le fan en moi ; lecture sympathique, c’est déjà ça.

@Le_Doc

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Avec Avengers #1, Jason Aaron, auréolé des succès critiques et populaires qui en font désormais « le » scénariste de Marvel, et Ed McGuinness, qui n’accumule plus les numéros mais est souvent puissant dans ses planches, ont la lourde tâche de relancer la franchise. Via le seul titre, en remplacement de trois voire quatre autres avants (Avengers, USAvengers, Uncanny Avengers, Occupy Avengers), et alors que Marvel veut profiter de son Fresh Start pour se relancer, le pari est important, surtout en cette période de succès absolu pour la branche cinéma.
Et, après ce #1, le pari pourrait être réussi - car ce début fonctionne très bien.
En surfant sur les Prehistoric Avengers, et donc sur Marvel Legacy #1, Aaron amuse, mais se concentre très vite sur un événement classique mais important : la réunion de la trinité, la discussion à l’origine de la recréation de l’équipe ; et ça prend bien. Si Cap’ est un peu en retrait, et « basique » dans son approche, je trouve que l’auteur gère extrêmement bien Thor (le contraire serait surprenant) et Stark, en opposition avec la reconstitution du groupe par les fondateurs (et avec de bonnes raisons). Evidemment, les événements se bousculent, des personnages éclatés vont se réunir bientôt, face à une menace bigger-than-life (mais ici justifiée, vu l’ampleur), et tous vont se réunir… classique, mais efficace.
Avec, je le répète, une bonne gestion des personnages et des camps (le trio Thor/Rogers/Stark, le duo Black Panther/Dr Strange), un danger énorme, ce #1 fonctionne bien : les dialogues sonnent justes, c’est dynamique, notamment grâce aux planches puissantes et très éclairées, joyeuses, positives de McGuinness.

Un bon lancement, donc.
A voir la suite, mais j’en serais avec curiosité et surtout entrain.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Pif, paf, punchline, bim, bang, punchline, pif, paf, sacrifice, bing, bong, pif, paf, révélation prévisible.
Voici le résumé d’Avengers #2, un numéro qui est tout sauf original, qui se lit plutôt vite, mais qui n’en est pas pour autant mauvais.
Après un #1 intéressant, qui finissait sur une attaque gigantesque, Jason Aaron enchaîne avec… une baston ; prévisible, mais surprenant de placer aussi vite ce combat total, qui se concentre essentiellement sur une partie du futur groupe, laissant carrément de côté le duo Dr Strange & Black Panther. Si on enlève la montée en puissance de Ghost Rider et She-Hulk, c’est un épisode centré sur la Trinité, avec un peu de Captain Marvel, en tapisserie.
Ca n’est pas une mauvaise lecture, mais le soufflé retombe un peu - moins à cause de la baston, bien menée et dialoguée, que par le final, si prévisible. Dommage, car la voix-off, si reconnaissable, était bien faite, et ça se lisait agréablement, même si McGuinness est parfois un peu figé.
Rien de grave, mais le positif retombe un peu. Je suis curieux de voir ce que la suite peut encore donner.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Jason Aaron poursuit sa relance avec Avengers #3, un épisode moins orienté sur l’action, et qui fait office de pause, de moment de dialogues qui permet surtout de réunir les personnages éclatés partout, et d’ainsi préparer la constitution définitive de l’équipe ; des instants toujours « difficiles », car très classiques et clichés, mais qui sont bien menés ici.
Le scénariste gère bien ses personnages, et j’apprécie de voir que Stark & Danvers n’ont pas encore pleinement retrouvé la paix entre eux ; même si l’intervention de Thor, drôle, permet de rapidement faire cesser ça, pour se concentrer sur le reste… qui correspond, grosso-modo, à la préparation des révélations à venir.
Un épisode de pause, pas désagréable et qui donne surtout envie de lire la suite. L’ensemble se tient, est cohérent et solide. Dommage que Ed McGuinness ne puisse pas tout assurer, et que Paco Medina doive l’aider - c’est gênant, au #3 et en plein story-arc.
Toujours client de cette proposition.

@Le_Doc

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Jason Aaron s’amuse grandement dans Avengers #5, et m’embarque avec lui. Si, jusque-là, sa saga était fort classique, dans le fond (les Célestes attaquent la Terre, des héros se réunissent par hasard), dans la forme (la narration, l’éclatement des membres à venir), et seuls son sens du dialogue, sa maîtrise des personnages et l’évocation des Prehistoric Avengers faisaient la différence ; mais ce numéro change tout.
En lâchant complètement les chevaux, en offrant une (énième) explication à l’originalité de la Terre dans l’Univers (avec tant de héros et métahumains), mais surtout en jouant encore sur les dialogues, en assemblant ses héros et en allant à fond dans sa dernière page sur les idées WTF mais fun, l’auteur m’amuse énormément. J’ai conscience que ça risque de ne pas plaire ou d’excéder, mais ça me convient totalement, et la réunion des personnages est dynamique et très bien faite.
Quel dommage que Paco Medina, certes très solide, doive aider Ed McGuinness ; franchement, ça ne fait pas sérieux, alors que l’épisode est si agréable et fun !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Grand combat final des Avengers contre les Célestes agressifs et leurs bêbêtes - et, soyons honnêtes, cela ne tient pas ses promesses.
Jason Aaron tente de faire ressentir l’ampleur de la menace par une voix off bien pensée, et son sens des dialogues fonctionne très bien (notamment parce qu’il s’inspire des versions du MCU). Il réussit même à intégrer intelligemment Ghost Rider et à créer, déjà, une forme de camaraderie, de fraternité entre les membres. Et la pirouette finale sur Loki est bien.
Mais, franchement, le graphisme ruine beaucoup. Ni McGuinness, ni Medina ne sont mauvais, mais aucun n’est bon. On ne ressent pas le gigantisme d’une partie du groupe, les Célestes se ressemblent, les phases d’action sont brouillonnes, et le scénario lui-même ne réussit pas à se détacher de ce graphisme moyen pour valoriser le passage sur l’Uni-Mind.
Décevant, car la saga était pertinente, et les interactions sont bonnes ; mais le graphisme a plongé, et le scénario, bon mais sans plus, n’a pas pu tout sauver.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Après une première saga (trop) classique, et un final hélas brouillon (essentiellement au niveau graphisme, mais aussi dans le scénario), Jason Aaron lance un stand-alone sur l’un des Avengers préhistoriques. Il choisit non pas l’une des stars de ce groupe, mais le Ghost Rider de l’équipe - l’original, le premier a priori.
Avec une intrigue classique, basée sur l’extrême solitude du personnage avant le choc abominable qui provoqua sa transformation, le scénariste a quelques bonnes idées… mais ça ne va jamais très loin. L’origine n’est pas mauvaise, elle est juste extrêmement classique.
Bon, on a ce pour quoi on achète (les débuts du GR, la vie à l’époque, l’ouverture sur ces Avengers), mais rien de plus. Si ça avait été un one-shot par un jeune scénariste, ou méconnu, ça aurait été une belle surprise ; par un auteur comme Aaron, c’est presque décevant, parce qu’on peut s’attendre à plus.
Pichelli livre de belles planches, et est particulièrement adaptée pour les passages « humains ». Mais l’affrontement manque de grandeur, de puissance, de fureur ; gênant, vu qu’il s’agit du GR et de son ennemi (qui est la meilleure idée du truc).
Bref, une lecture agréable, mais encore une fois très classique et attendue. Pas de surprise, ici.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Un numéro qui apparaît, en fait, comme le véritable départ de la série, la note d’intention de Jason Aaron sur la franchise, après une première (trop) longue saga (trop) brouillonne ; et ça fonctionne très bien.
Aidé par un David Marquez superbe et très lisible (enfin, après McGuinness/Medina qui se sont perdus), le scénariste installe son équipe dans son nouveau QG (surprenant, dans la localisation et dans le concept), confirme les principes relationnels (la romance Thor/She-Hulk, les opposés Captain Marvel/Iron Man qui se rabibochent, Robbie Reyes comme novice/porte d’entrée dans le groupe), gère bien les dialogues, lance quelques subplots, et embraye sur une prochaine menace ; et ça prend, oui.
Plus simple, plus apaisé, plus efficace, meilleur tout simplement, ce numéro est un vrai plaisir de lecture. « Dommage », en fait, que j’ai la sensation de redite, parce que la Justice League sort un peu avant, et que les deux titres sont, vraiment, sur la même base ; même sur le nouveau leader, « évident » dans la vie du groupe, mais qui apporte une fraîcheur bienvenue.
J’ai vraiment l’impression que ça démarre enfin, et c’est bien. Curieux de la suite.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

S’il n’y avait pas eu les cinq premières pages, ce numéro aurait été une franche réussite, et une très bonne réorientation de Namor dans le contexte actuel de l’univers Marvel ; mais, en effet, il y a ces cinq premières pages, qui en soi sont dynamiques, bien menées, et introduisent très bien le propos.
Sauf que c’est complètement « putaclic » dans la démarche, c’est une scène facile, gore et glauque, réalisée pour choquer et faire le buzz, en sacrifiant un personnage secondaire de la franchise… dont tout le monde se fiche, qui ne revient donc que pour mourir et que, en fait, j’aimais bien.
Donc, ce passage m’a complètement déplu, autant pour ce sacrifice bête et méchant, que pour ce que ça dit de Namor, directement transformé en ultra-extrémiste sadique, et qui s’offre un nouveau pouvoir facile et trop lié à son concurrent ; bref, je n’adhère pas.
En dehors de cela, Jason Aaron s’en sort bien dans sa dynamique du groupe même si, après le numéro d’Immortal Hulk sorti en même temps, et la première saga, je ne vois pas encore l’ampleur et la puissance du groupe ; qui accumule les quasi-défaites, et les victoires à la Pyrrhus. M’enfin, c’est agréable à la lecture, le passage Cap’/Namor est très bon, les justifications de Namor sont plutôt bonnes et cohérentes, et le final est classique mais efficace.
Une lecture correcte, avec de très beaux dessins d’un David Marquez en feu, plusieurs bons passages, et une bonne dynamique de groupe ; mais un début bêtement provocateur, facile et finalement naze, ça gâche quand même le numéro.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Houf, je ne sais pas quoi penser de ce numéro de 48 pages, dessiné par cinq dessinateurs, pas toujours de manière fluide. Jason Aaron fait feu de tout bois dans ce #10, qui est aussi le #700 de la série, et c’est autant la suite de la saga en cours, qu’un point sur les objectifs de la série, et qu’une projection sur ce qui arrive. Bref, l’auteur ici avance ses pions, mais présente aussi le programme des réjouissances.
Il y a… beaucoup de choses ; beaucoup, beaucoup, beaucoup. Presque trop, en fait.
C’est gras.
La lecture est grasse, car à force d’accumuler les révélations ou pistes à chaque page, j’en viens à avoir cette impression de « trop plein », avec un peu de nausée ; ça fait trop, clairement, et si tout me plaît, j’ai l’impression d’en prendre « plein la tronche », avec des tirs en pagaille pour que le lecteur soit complètement « sous l’eau », de toutes les idées.
Bon, celles-ci sont bonnes, hein. Aaron connaît l’univers Marvel, et la réutilisation des personnages et des concepts fonctionne très bien. La réutilisation de la Winter Guard est très bonne, Namor est définitivement « hardcore » (et n’a pas tué Stingray ; je me demande si c’était prévu, ou un rétro-pédalage), la réaction des USA au changement géopolitique des Avengers est logique mais l’identité des remplaçants est surprenante (à voir quelle version c’est ; à voir comment ce fameux agent, sur lequel j’ai été berné, suivra son équivalent MCU ou non), le dialogue Odin/Ghost Rider est très bien, le passage Loki/Célestes/******** est surprenant et ne fonctionne pas vraiment (purée, le Phénix, là…), l’apparition de la Guêpe est efficace avec un ajout intéressant, la double-page sur ce qui va venir intrigue… ouais, vraiment, tout ça a beaucoup de charme, et donne envie, en montrant que Aaron a bien bossé son sujet, préparé son run, et consulté son historique.
Mais.
Mais, bon sang, ça fait trop ! Ca fait trop en même temps, ça donne le tournis, et ça m’a empêché de me « poser » sur chaque idée. Ca va trop vite, ça saute trop entre les passages et les concepts, donnant certes envie de mieux les voir, mais avec la frustration d’un gros teaser général, expédié ; et un teaser de plus, après Marvel Legacy #1.
D’autant plus que David Marquez, royal, doit être aidé d’un Ed McGuinness plus à l’aise que dans sa première saga (avec une meilleure colorisation, aussi) - les deux assurent, mais les styles diffèrent, et c’est dommage que Marquez n’ait pas pu tout gérer (même si, oui, Avengers VS Defenders of the Ocean VS Winter Guard, ça poutre bien par McGuinness). Frazer Irving est un excellent choix pour Odin/GR, mais Adam Kubert n’est pas forcément brillant pour Loki & Co. (bien, sans plus), et Andrea Sorrentino apparaît une bonne idée pour des vampires… mais vu que tout s’enchaîne, les styles si différents s’entrechoquent, et ça ne « cadre » pas super.
Bref, c’est gras, et mal équilibré sur le visuel ; dommage.

Dommage, oui, car… il y a beaucoup de bonnes choses ! Les idées, trop nombreuses et « balancées », sont toutes pertinentes et intéressantes (… bon, okay, pas le truc du Phénix, mais je doute que ça vienne d’Aaron), les interactions entre Avengers sont très bonnes (Stark/GR, Thor/Hulk auquel je m’habitue bien, Cap’/Ross, Congorilla-Man est une bonne idée même s’il rappelle l’ami de Tom Strong, etc.), le dynamisme est total. Ca tape, ça explose, c’est dynamique, c’est fun.
Mais… c’est trop ; et trop déséquilibré, au niveau des dessins.
Quel dommage.
La lecture est bonne, mais… c’est trop gras, trop lourd d’un côté ; la digestion va être difficile, même si j’ai hâte de voir tout ça en action, et plus doucement mis en oeuvre !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Jason Aaron poursuit sa gestion du titre, qu’il oriente désormais dans un aspect géopolitique surprenant mais agréable. En positionnant les Avengers au milieu de jeux de guerre et de diplomatie, l’auteur s’interroge pour savoir comment le monde les appréhenderait, comment l’équipe gérerait… et ça ne se passe pas très bien ; mais c’est plutôt pertinent.
Instituer Black Panther comme nouveau président des Avengers est légitime vu son historique et son succès actuel, mais le scénariste a l’intelligence de se demander comment le monde Marvel réagirait à ce qu’un chef d’Etat africain, connu pour ses secrets et manipulations, dirige l’équipe ; encore une fois, ça se passe mal, et c’est encore une fois pertinent.
Je reste peu convaincu par quelques éléments, et même si le couple Thor/She-Hulk ne me choque pas, le passage dans ce numéro est poussif. Je ne suis pas non plus convaincu par la proposition d’Aaron sur Coulson, mais je reste curieux. J’aime bien la gestion d’Aaron de toute la géopolitique Marvel, et ça commence à prendre forme.
C’est intriguant, intéressant ; mais ça reste un peu « poussif » dans sa globalité, ça se lit bien mais ça n’est pas forcément passionnant. A voir la suite, mais le titre a quand même déjà de nombreux boulets, et l’ensemble roule mais dans un faux-rythme. La série n’est pas aidée, bien sûr, par un graphisme irrégulier, souvent en-deçà de ce qu’on peut attendre. Ed McGuinness revient aujourd’hui, et n’est pas brillant.
Je suis curieux de lire la suite, mais Jason Aaron va bientôt boucler ses douze premiers numéros sans réussite ; sans déplaisir, avec beaucoup de promesses et de bonnes idées, mais une forme qui ne me convainc pas, malgré de bons moments.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Jason Aaron continue de nourrir sa vision des Avengers : après avoir lancé le groupe, et l’avoir positionné dans la (riche) géopolitique de Marvel selon sa vision, voici donc les dessous de l’organisation mise en place par Black Panther. Je n’avais pas souvenir que le SHIELD avait effectivement disparu (je ne sais plus où… mais ça arrive si souvent…), mais Black Panther entend pallier son absence - en organisant les Avengers, et en mettant en place une structure de compensation, dirigée par Okoye avec de nombreux agents.
Le scénariste s’amuse donc dans ce petit recrutement, et ça fonctionne très bien ! D’une part, j’aime beaucoup l’idée que Batm… pardon, Black Panther s’empare de ces problématiques et mette en place cette organisation. Ca a du sens avec le personnage, et ça m’amuse énormément, dans un plaisir de geek assez fun. Mais, aussi, Jason Aaron est pertinent dans son recrutement : Gorilla-Man en chef de la sécurité, Janet van Dyne et Ka-Zar en espions, Broo (quel plaisir de le revoir !) en cerveau, John Jameson en astronaute loup-garou, mais aussi American Eagle, Dr Nemesis et Fat Cobra… et bien d’autres, selon des bouts de dialogues !
Avec Odin qui agit en conseiller, T’Challa illustre sa grande préparation… qui versera sûrement dans la paranoïa, on peut s’y attendre. Jason Aaron s’en sort en tout cas très bien jusque-là, avec une excellente caractérisation, et beaucoup de fun geek dans l’exécution.
Ed McGuinness est aidé par Cory Smith, mais tous deux rendent une copie propre et agréable ; c’est bien, même si j’adhère de moins en moins au trait du premier. Ce numéro est en tout cas bien sympathique, même s’il sera sûrement réservé aux fans aimant les clins d’oeil et les retrouvailles avec certains personnages !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

A nouveau, Jason Aaron retourne dans la Préhistoire, pour évoquer l’origine de l’un des « premiers » Avengers. A nouveau, c’est pertinent et très bien fait - j’oserais même dire que c’est mieux encore que le précédent, sur Ghost Rider.
Le scénariste a bien potassé ses Iron Fist, et son récit est très crédible sur la continuité. Surtout, il parvient à très bien décrire son personnage principal, finalement très intéressant et qui offre un point de vue pertinent dans la Préhistoire. Disons que cette Iron Fist offre plus de possibilités scénaristiques que le Ghost Rider, finalement très pauvre hormis la rigolade initiale.
Jason Aaron livre donc un bon numéro, sec dans son approche mais très agréable à lire. Surtout, Andrea Sorrentino livre des planches complètement magnifiques : sortant de son style habituel, il a une fluidité, une beauté et une simplicité dans le trait qui font merveille. C’est beau et pur, tout simplement.
Une belle réussite, ici. Je suis curieux de lire les prochains numéros, tout simplement parce que Jason Aaron commence à transformer sa blague en quelque chose de bien pertinent, et même de bien intéressant ; rien que pour ça, bravo !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Très classique mais très efficace début pour la guerre des vampires.
Comme montré dans l’Avengers #10/#700, la nation vampire est en ébullition car le Shadow Colonel et sa Legion of Unliving s’en prennent au château de Dracula, et anéantissent tous ceux qui le soutiennent.
Jason Aaron se lance dans cette saga, et… je dois avouer que même si tout ceci est fort classique, que ça soit dans la division des Avengers face à différents vampires, ou dans l’emprisonnement du Shadow Colonel qui mène à un piège, ça fonctionne sur moi. J’aime bien les histoires de vampires. J’aime bien les vampires, en fait. Et j’aime bien quand les super-héros affrontent les vampires, c’est souvent cool et fun (je me rappelle d’ailleurs que la série Captain Britain & the MI:13 a eu un final sur Dracula qui était sublime ; très bonne série oubliée).
Bref. Jason Aaron me plaît ici, avec le fond de sa saga et le détail de ses propositions. Les différents types de vampires sont une bonne idée, le Shadow Colonel est pour l’instant classique mais a une belle aura (son design de soldat nazi SF fonctionne bien), les interactions entre les Avengers sont très soignées (et Aaron a l’intelligence de ne pas abuser de Thor/She-Hulk, et réserve quelques beaux dialogues ou réflexions ; les vannes « good Cap, bad Cap » ou celle de Cap’ America sur Civil War fonctionnent beaucoup sur moi), et l’ensemble est très agréable. Blade s’intègre très bien ici, et tout tient la route.
Surtout, David Marquez livre de très belles planches, et il me semble définitivement le plus indiqué pour accompagner Aaron : tout fonctionne quand il dessine, et il a livré les meilleurs épisodes jusque-là. C’est vraiment fun, cadré, on revoit même la Winter Guard, et je prends bien du plaisir ici. Vivement la suite, en espérant que cela reste sur cette même ligne !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Deuxième partie de la saga sur les vampires, et Jason Aaron gère bien cette intrigue assez fun. Après le choc du premier chapitre, l’intensité est un peu moindre, et la lecture donne une sensation de « passage de plats », comme un moment intermédiaire entre les futurs rebondissements ; comme s’il fallait que le scénariste passe par quelques étapes-clés, pour arriver à ce qu’il veut.
Partant de là, l’ensemble n’est pas forcément exceptionnel… mais ça reste un moment agréable, solide et cohérent. Evidemment, le Shadow Colonel et son chien s’enfuient, évidemment Ghost Rider est possédé et les suit, évidemment on découvre que Dracula n’est pas aussi affaibli que prévu, évidemment la Winter Guard confirme son opposition aux Avengers, évidemment le Shadow Colonel semble être quelqu’un de connu mais le mystère reste entier, et évidemment il continue de gagner même si ça va encore taper.
Rien d’original, donc, et rien de surprenant, finalement. Mais ça fonctionne très bien, la lecture est dynamique, même si elle est un peu moins fun que dans l’épisode d’avant. David Marquez livre de bonnes planches, je trouve que la colorisation demeure un peu « spéciale », depuis le début du titre, avec une dominante « chaude » qui n’est pas toujours adaptée… mais ça reste d’un très bon niveau.
Un numéro très correct, très « propre », et bien agréable à lire. J’ai hâte de lire la suite, en espérant que, débarrassé de ces moments « indispensables », il pourra reprendre la « petite folie » vue précédemment, et qui m’a bien plu. Allez, sus aux vampires !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Elle est bien sympa’, cette War of the Vampires. Même si Jason Aaron n’y invente rien, il utilise toutes les bonnes ficelles dans un tel affrontement : une tonne d’ennemis à tuer sans trop de remords, des adversaires qui s’entredéchirent avec des looks et postures bad-ass, les Avengers paumés au milieu, des secrets mais pas trop. Il saupoudre ça avec son propos géopolitique, et gère toujours bien la Winter Guard ; et s’amuse à utiliser les éléments de ses personnages, en surfant sur leurs franchises personnelles.
Du bon travail, donc. Complètement classique, mais très bien exécuté, et notamment très dynamique. J’apprécie particulièrement ce que Aaron fait avec son Ghost Rider, et sa gestion de Blade est bonne. L’ensemble tient vraiment bien la route, c’est bien rythmé et bien dialogué, et le groupe fonctionne vraiment bien.
Surtout, David Marquez illustre ça parfaitement, en livrant de très belles planches et de beaux affrontements. Je reste réservé sur les tons de la colorisation, mais l’ensemble est vraiment bon.
La série est définitivement bien partie, après un premier story-arc raté ; une bonne nouvelle, car j’adhère au propos géopolitique et à l’orientation d’Aaron. Allez, vivement la suite, c’est cool !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Mais que voilà une décevante conclusion de saga, tiens. Si Jason Aaron m’a beaucoup plu et amusé sur sa guerre des vampires jusque-là, son dernier (?) chapitre en la matière fait lourdement retomber la passion et l’intérêt. Pouah. Sérieusement, tout ça pour ça ?
Dracula est humilié par la Winter Guard, et est abandonné dans le site de Tchernobyl. Les Avengers règlent très (trop) rapidement la crise des nouveaux vampires en prison, la Légion vampire soumet la Winter Guard en off, quelques Avengers débarquent - et parviennent à vaincre la Légion alors qu’elle les mettait minables jusque-là. Le Shadow Colonel est aisément vaincu par Blade, Ghost Rider va soudain mieux (alors que le cliffhanger évoquait une aide qu’on ne voit même pas, ici), et tout est fini ; pouf. Le Shadow Colonel est mort, voilà ; mais non, car il s’avère que il s’agit du fils de Dracula, qui a tout orchestré (sa torture, son humiliation, la destruction de son pays et de tous ses vampires) pour obtenir un « pays des vampires », dans Tchernobyl.
Bon. C’est un peu naze, non ? J’ai eu du mal avec le lancement du titre, mais Jason Aaron a fini par me convaincre, et cette guerre des vampires m’amusait ; également parce qu’elle jouait sur la nouvelle géopolitique Marvel. Mais là, l’auteur atomise littéralement tout ce qu’il a mis en place, pour une conclusion bien trop facile. Le twist final est assez lourd, car ultra-prévisible et assez incohérent avec le reste de la saga. Idem pour la facilité de la défaite de la Légion, qu’on a montré très forte pour… qu’on s’en débarrasse vite, là. Ca vaut aussi pour la Winter Guard.
David Marquez livre de bonnes planches, plutôt dynamiques ; mais ça ne sauve pas un numéro bien trop rapide, qui conclue une bonne saga en la bâclant. Jason Aaron est-il trop occupé avant War of the Realms ? A-t-il oublié qu’il ne restait qu’un numéro ? Je l’ignore, mais c’est fort dommage.
L’enthousiasme est soudain douché.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Etonnant et troublant numéro que voici. Jason Aaron profite de The War of the Realms pour évoquer le Squadron Supreme, autre partie de la géopolitique Marvel évoquée ici. Après le pan russe, voici donc le pan américain, avec le Gouvernement qui se créé sa propre super-équipe, maintenant que les Avengers sont « indépendants ». Et si j’ai été surpris que Phil Coulson mène ce Squadron Supreme of America, parce que je suis trop impacté par celui du MCU, je dois avouer que ce que Jason Aaron propose ici est passionnant ; bien que terrifiant, aussi.
Le SSA est donc sollicité pour stopper les Géants des Glaces à Washington D.C., et ils deviennent donc… D.C.'s greatest heroes ; le clin d’oeil est bien drôle, tout comme les premières pages, qui font des parallèles pertinents avec la JLA. Mais, très vite, Jason Aaron montre que le SSA n’est pas « juste » une nouvelle itération du groupe (les personnages sont neufs, ici ; le meilleur exemple demeure le Nighthawk noir, comme dans Supreme Power), mais bien une arme des USA. Tous sont contrôlés, manipulés, forgés même par le Gouvernement et Coulson, et c’en est choquant… autant que pertinent, dans les coulisses géopolitiques, en fait.
Bien évidemment, la révélation sur le véritable chef de Coulson est surprenante, mais donne clairement envie de voir la suite. Je soupçonne un lien avec Ghost Rider, et j’ai de plus en plus l’impression que Jason Aaron a vraiment un immense plan sur la franchise et tout Marvel ; c’est épatant, j’espère qu’il pourra tenir ça, et surtout garder une qualité stable dans ses numéros.
Bon, ici, c’est très agréable à lire et à voir. Ed McGuinness livre de très jolies planches, bien plus correctes, cadrées et dynamiques que lors du lancement du titre. C’est du bel ouvrage, l’artiste est parfaitement adapté pour le SSA, et tout ça se lit avec grand plaisir. Une bonne lecture, donc, d’abord amusante, et finalement assez troublante, plus profonde que prévu.
Curieux de lire la suite, et j’espère surtout que Aaron réussira à faire ce qu’il annonce !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Autre numéro axé sur War of the Realms : après un focus sur le Squadron Supreme of America, voici Jason Aaron qui montre la réaction de Gorilla-Man aux événements de la mini-série principale… et notamment comment la défense de l’Avengers Mountain est préparée et gérée. Avec, aussi et surtout, une très bonne caractérisation du personnage, et bien des révélations sur les intrigues précédentes. Du très bon !
Si je reste encore critique sur cette série, ce numéro et le précédent sont vraiment très, très bons. J’avais déjà aimé la phase de recrutement des Agents of Wakanda, remplaçants du SHIELD avec Black Panther à leur tête, et Jason Aaron qui s’amuse à placer des personnages (Dr Nemesis, Ka-Zar, Wasp, etc. en Agents de Black Panther). Là, focus donc sur Ken Hale, Gorilla-Man ; personnage plutôt mineur mais extrêmement bien creusé et écrit ici.
L’auteur gère très bien les réactions du personnage aux événements, avec un point de vue du « mec paumé » plutôt pertinent ; ça ressemble beaucoup à ce qu’un Ben Grimm débutant aurait pu penser, et c’est autant bien fait qu’intéressant. Surtout, caractériser ainsi ce personnage le rend touchant et émouvant, mais aussi épique quand il défend tout seul la Montagne ; et ça fonctionne bien, comme le portrait par ses yeux de Black Panther ou Captain America.
Bien entendu, ce numéro n’apporte rien à War of the Realms, mais apporte beaucoup aux sagas Avengers. On apprend ainsi que Ursa Major est une taupe des Avengers dans la Winter Guard, et c’est Black Panther qui a voulu que Dracula soit installé à Tchernobyl ; surprenant mais efficace, car ça apporte une toute autre lecture à quasiment toute la série, même si cela fait encore (plus) de T’Challa l’équivalent de Batman. Enfin, le cliffhanger surprend pour ce retournement, car Gorilla-Man est une taupe de Dracula chez les Avengers, pour se libérer de son sort de gorille. Surprenant oui, mais pertinent et efficace pour le personnage et la série. Même si on peut alors se demander si Black Panther est « vraiment » à l’origine du placement de Dracula à Tchernobyl, ou si Vlad a demandé à Gorilla-Man de dire ça à Ursa Major…
De très bonnes choses ici, Jason Aaron ne se contente pas d’un portrait touchant et réussi de Gorilla-Man, il fait avancer ses autres sagas et s’amuse ; très efficace. Notamment parce que Ed McGuinness réalise tout l’épisode, et s’en sort bien mieux que dans la première saga. Avec autant d’efficacité que dans le précédent, il livre de très belles planches, dynamiques et jolies.
Une jolie réussite, bien ancrée dans la série !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Nouveau tie-in à War of the Realms pour Avengers, cette fois-ci centré sur She-Hulk. Jason Aaron plonge dans la psyché de Jennifer afin d’expliquer les raisons de sa transformation, de la disparition de la She-Hulk classique, drôle, sympathique, sexy. L’explication surprend un peu (Jennifer est « enfin libre » d’être elle-même, horrible et brutale, et ne ressent plus la pression d’être un sex-symbol que tout le monde suit et sur qui tout le monde fantasme) mais ça peut avoir du sens, à voir si l’auteur suit ça et creuse plus. La lecture est bonne, Ed McGuinness gère bien même s’il est moins inspiré que dans le numéro précédent. Ca se lit bien, c’est sympathique, mais il faudra voir si Aaron va plus loin ; ce n’est qu’un début, à voir si ça se construit plus !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Mais quel beau petit épisode.
Jason Aaron offre un épilogue à War of the Realms pour les Avengers, en montrant « le jour d’après », et notamment comment les membres gèrent la descente d’adrénaline… mais aussi leurs peurs, leurs doutes et leurs questionnements. On assiste donc à des échanges autant drôles qu’émouvants entre Cap/Thor/Stark dans un jacuzzi (hilarant), She-Hulk/Blade (qui flirtent), Captain Marvel/Ghost Rider (émouvant et finalement fun), avant une réunion générale également rigolote. Tandis que, en parallèle, Black Panther confronte Coulson sur ses mensonges, et est menacé par le Squadron Supreme of America. Et on apprend que, définitivement, c’est Mephisto qui tire les ficelles…
Un numéro de pause, mais très riche ; et ça fait un bien fou de lire un épisode comme ça, qui creuse complètement les personnages, permet des duos surprenants, mais surtout créé un vrai équilibre entre eux. C’est vraiment très bien, et même le trait de Jason Masters, un peu figé et surprenant, a fonctionné alors que je n’y adhère pas trop. Ah, Jason Aaron m’a bien plu là !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

War of the Realms est terminé, l’épilogue aussi ; Jason Aaron embraye donc sur un subplot intervenu il y a peu, sur Robbie et Johnny Blaze roi de l’enfer.
Robbie doute de lui, perd le contrôle de sa voiture, et décide de s’en débarrasser ; ça se passe mal. Au point que son frère est mis en danger. C’est suffisant pour demander de l’aide aux Avengers, qui convoquent Daimon Hellstrom pour un exorcisme, sous les commentaires acerbes de Blade. Ca ne se passe évidemment pas bien, et Robbie se retrouve dans le bouchon infernal, cette fameuse autoroute remplie de voitures… avec Johnny Blaze qui vient le voir ! Oh, et pendant ce temps-là, Okoye mène Thor et Stark dans une caverne où ils trouvent un casque métallique ressemblant à celui de Iron Man, avec un crâne dedans… datant de la Préhistoire !
Un numéro de lancement prudent, mais efficace. Jason Aaron s’intéresse autant à Robbie, qu’il caractérise bien, qu’à la vie de son groupe ; les échanges entre Blade et les autres sont bons, et installent ce dernier dans l’équipe. Il prépare sa future saga avec Thor et Stark, et finit sur un cliffhanger prévisible mais efficace.
Le tout est dessiné correctement par Stefano Caselli, bien encré et bien coloré. Ca donne un numéro très efficace, qui ronronne mais permet de bien tout poser. Allez, passons la deuxième !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Jason Aaron continue sa saga sur Ghost Rider et l’Enfer. L’auteur, qui a déjà beaucoup écrit sur l’Esprit de la Vengeance, est en terrain connu et gère ; mais s’amuse, aussi. Ca se sent, et ça me plaît.

Robbie Reyes a été aspiré en Enfer lors d’un exorcisme à Avengers Mountain. Johnny Blaze, nouveau Roi infernal, lui lance un défi, une « Rider Race » afin de voler ses pouvoirs ; car il en a besoin pour dominer l’Enfer. Robbie ne cède que quand Johnny menace son frère, et Johnny triche pour essayer de gagner. En parallèle, les Avengers luttent contre une « créature » lâchée sur Avengers Mountain par Blaze ; si puissante qu’elle « anime » le Céleste mort. Il s’agit en fait de Cosmic Ghost Rider, envoyé ici pour tuer les Avengers !

Bon, c’est fun. Jason Aaron s’amuse, et m’amuse beaucoup. Sa gestion de l’Enfer m’intéresse, je n’avais pas suivi les derniers Ghost Riders mais voir Johnny Blaze ainsi est pertinent. La gestion de Robbie Reyes est bonne aussi, l’auteur arrive à m’intéresser à un personnage dont je me fichais jusque-là. Enfin, la gestion des Avengers en eux-mêmes, qui font face à une « possession démoniaque », est drôle ; ça part dans tous les côtés, il y a quelques punchlines, et c’est fun. J’ai beaucoup souri, et l’ensemble a un dynamisme et une fluidité très agréable.
En parallèle, Stefano Caselli livre des planches très solides. Très jolies, aussi, bien colorées, et complètement en phase avec le propos général ; ça fonctionne à fond, c’est beau et fort. J’aime beaucoup ce que je lis ici, j’ai hâte de voir la suite !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Olala, je n’ai pas aimé.
Jason Aaron continue sa saga en enfer, divisant l’action entre Avengers Mountain (où l’équipe affronte Cosmic Ghost Rider) et l’enfer (où Robbie fait une course avec Johnny Blaze, pour « tout » le pouvoir de Ghost Rider). Et ça ne m’a vraiment pas plu.
Le passage dans Avengers Mountain sont lourds, avec des bulles de pensées qui gênent la narration, quelques idées funs (She-Hulk et Thor qui « fusionnent » leurs pouvoirs, Blade accroché au bébé Swamp-Thing [même si l’idée est copiée de Jarro, dans Justice League de Scott Snyder]) mais un combat qui n’en finit pas. Cosmic GR est mal écrit par Jason Aaron, et les Avengers sont assez nazes (notamment l’Avengers Mountain qui « booste » Cap’ et Black Panther, bof).
Pire encore, le passage en enfer est chiant : tous les Ghost Riders sont funs, mais l’ensemble est extrêmement lent. Le retour de l’oncle est chiant, le cliffhanger est complètement naze, et faire de Johnny Blaze un méchant-mais-en-fait-non-mais-en-fait-peut-être, c’est quand même mal fichu.
Stefano Caselli livre des planches correctes, mais alterne entre le très joli et le passable. Il se perd dans plusieurs passages, et Jason Aaron me fait passer complètement à côté, ici. Bouh, je suis déçu et échaudé !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Suite et fin de la saga en Enfer… et si c’est agréable que ça se termine, Jason Aaron n’est pas brillant dans ce numéro, sympathique mais anecdotique. Un #25 un peu décevant.

Robbie est bloqué dans sa course par l’esprit de son oncle Elli qui possède un Céleste mort. Robbie réussit à le vaincre, et les Avengers ont créé un… bateau volant pour l’aider et le rejoindre en Enfer. Le groupe se divise pour l’aider, Thor, Blade et Cosmic Ghost Rider s’en prennent à Johnny Blaze, qui les repousse. Finalement, Robbie « Ghost-Rider-ise » le bateau, seul, et parvient à gagner la course sur le fil. Il annonce que ce qui compte pour un Rider, c’est une « ride » en famille (les Avengers…), mais abdique le trône de l’Enfer à Johnny. Qui disparaît, alors que Robbie dit adieu à ses parents puis passe la journée avec son frère. En parallèle, Tony enquête sur le casque de son armure vieux de millions d’années… mais se retrouve dans ce fameux passé (à cause de Mephisto ?). Des mois après, plus rien ne fonctionne, et il est seul face au « diable ».

Bon, ce n’est pas extra’, quand même. Le numéro se lit bien, c’est fluide, et quelques dialogues sont cool, mais l’ensemble est quand même assez faible… voire neuneu. Le discours de Robbie sur la « famille », c’est quand même assez lourd et maladroit. La course en elle-même n’a pas grand intérêt, et le « plan » de Johnny Blaze est quand même plutôt bête.
Ce n’est pas brillant, quoi. Ca se lit, mais ça ne me passionne pas. Même le final avec Stark n’est pas vraiment pertinent, j’ai du mal à me dire que Tony va enquêter « comme ça », sans prudence. Stefano Caselli livre des planches correctes, c’est dynamique et fluide, mais son Enfer est quand même bien pauvre.
On pouvait attendre autre chose d’un #25… et d’un numéro de Jason Aaron. Allez, espérons une reprise par la suite.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

En effet.
Nouvelle pause entre deux story-arcs, nouveau one-shot sur les Prehistoric Avengers ; nouvelle réussite.
Jason Aaron s’occupe ici du Starbrand, ce personnage issu du New Universe et intégré dans la franchise par Jonathan Hickman, jadis. Alors que le prochain story-arc va ramener encore ce personnage, sorte de super-bourrin cosmique, voilà qu’on découvre le premier Starbrand humain.
L’histoire est simple, mais efficace. On suit le futur Starbrand en couple avec un homme des cavernes, les deux vivants dans un jardin magnifique, que les Deviants veulent envahir. Evidemment, ça se passe mal, et il récupère le Starbrand (qui était toujours contenu dans le cadavre de son premier propriétaire sur Terre, un T-Rex).
Simple mais efficace, oui. Jason Aaron ne force pas son imagination ou sa narration, mais ce petit récit sobre fonctionne bien, et demeure touchant. C’est surtout fort bien dessiné par un Dale Keown qui n’a plus forcément la grandeur d’antan, mais demeure un formidable illustrateur, qui façonne parfaitement la rage du Starbrand (car oui, son mec se fait tuer, bien sûr). Le final est dessiné par Andrea Sorrentino pour la réunion des Prehistoric Avengers, dans une épure très belle et agréable.
Un bon one-shot, donc. Je suis curieux d’en voir plus !

@Marko

@Ben-Wawe

Mais c’est bien, ça.
Jason Aaron livre un épisode assez dense et inspiré, où les Avengers filent dans l’espace - et ça se passe mal.
On commence avec Gladiator, qui découvre une étrange explosion dans une prison Shi’ar ; un nouveau porteur de Starbrand est responsable, et ça se passe mal. Les Avengers interviennent quand Gladiator ne donne plus de nouvelles et chacun a des réactions contrastées (et bien écrites). Sauf que Jason Aaron nous amène cinq jours après, avec les Avengers coincés dans une toile ; ça se passe mal. Thor est infecté par un Brood, Captain Marvel cherche un vaisseau (et trouve celui des Starjammers), She-Hulk affronte plein de monstres, Cap’ essaye de gérer. Thor n’est soudain plus digne, et pleinement Brood ; alors que Ghost Rider roule sa voiture dans l’espace, avec Blade affaibli par les soleils rouges, Black Widow (qui aide sur cette mission) qui l’accompagne… et tous sont poursuivis par le Silver Surfer, maintenant Black. Oh, et Black Panther enquête sur la disparition d’Iron Man.
C’est bien, oui. Cette série a une qualité très irrégulière, mais ce début de saga spatiale est bon. Jason Aaron maîtrise ses personnages et les caractérisations, les bulles de pensée de Jen sont un peu longues, mais je comprends que c’est pour contrebalancer la sècheresse de son vocabulaire direct. Et ça acte le trouble mental de She-Hulk. J’aime bien l’idée sur comment « tient » Thor, et l’intégration de Black Widow me plaît. Ghost Rider et Blade fonctionnent bien ensemble, et j’ai toujours bien aimé les sagas spatiales ; l’idée d’Avengers coincés dans une prison cosmique, c’est cool.
Mais, surtout, Ed McGuinness est en forme ! Il est très bon dans son style sur ces planches, avec un Gladiator superbe et une Black Widow à croquer. Bien sûr, ses dessins demeurent exagérés, mais ça fonctionne bien dans cette ambiance.
Un bon début. Je suis curieux de la suite.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

C’est pas mal, mais ça reste maladroit.
Jason Aaron multiplie récemment les bulles de pensées, et ça ne fonctionne pas vraiment. Elles ont souvent une vocation humoristique, mais ça tape à côté, comme les pensées de Cap’ quand il affronte Brood-Thor et doit avoir des « pensées dignes » pour soulever Mjolnir, ou les pensées de She-Hulk quand elle « aime » être un Hulk. Bon, l’ensemble reste assez cool, avec donc Carol, Cap’ et Thor dans un coin et le vaisseau des Starjammers. Et plus loin Blade (qui agonise à cause du Soleil), Black Widow et Ghost Rider, qui affronte le Black Silver Surfer et parvient à « surfer » sur sa planche, avant d’être repoussé. On revoit même Iron Man dans le passé, avec les Prehistoric Avengers ; tandis que Black Silver Surfer a rassemblé Terrax et Firelord pour stopper le nouveau Starbrand. Mais Black Widow s’est préparée avec une armure qui fait d’elle la War Widow.
C’est pas mal, mais quand même expédié. Jason Aaron se perd dans trop de situations, trop d’humour aussi, et un déséquilibre dans les situations. L’intégration de Black Widow me plaît, mais le passage Cap’-Thor est un peu lourd. La scène sur Iron Man laisse envisager que tout le run va prendre du sens, mais ça reste finalement assez maladroit.
Ca se lit bien, mais ça navigue quand même un peu dans tous les sens. Ed McGuinness livre des planches plutôt jolies, plutôt bien fichues ; mais le Starbrand préhistorique ressemble beaucoup trop à son Red Hulk. Lire tout ça reste agréable, mais je suis à nouveau dubitatif sur le scénario… qui se perd une fois de plus.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

J’aime bien.
La saga est inégale, car le précédent numéro était maladroit alors que celui-ci est meilleur. Jason Aaron a beaucoup d’idées, souvent des bonnes, mais ça ne fonctionne pas toujours ensemble ; et c’est souvent précipité.
Ici, on voit le combat entre les Avengers contre les Hérauts de Galactus, rassemblés pour empêcher la renaissance de Starbrand, qu’ils jugent nocif pour l’univers. Silver Surfer affronte Black Widow en armure d’Iron Woman, Blade qui « porte » Boy-Thing pour survivre au soleil malgré les brûlures ; Captain Marvel affronte Firelord, She-Hulk combat Terrax avec Cap’ et Thor-Brood. Tout le monde se tape joyeusement dessus, jusqu’à ce que le Starbrand renaisse. Gladiator veut le tuer… plutôt la tuer ; c’est une femme, une Humaine. Qui se révèle en plus enceinte !
Le cliffhanger surprend et intrigue, et le reste fonctionne bien. Les combats sont classiques mais équilibrés, les échanges sont bons, même si les pensées de She-Hulk et son nouveau pouvoir ne me passionnent pas, ici. Thor-Brood est rigolo, et l’ensemble est cohérent et fluide.
Ed McGuinness est aidé par Paco Medina, la lecture ne m’a pas choqué, les deux styles sont cohérents ; c’est joli et efficace. Cette saga est rigolote, mais hélas déséquilibrée, souvent maladroite. Comme trop souvent dans cette série qui, quoi qu’il arrive, n’atteindra jamais le niveau des autres runs de Jason Aaron - ni, au fond, ce qu’on pouvait espérer de lui.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Allez, c’est pas mal. Jason Aaron achève la saga dans la prison des Shi’ars après avoir révélé le nouveau porteur de Starbrand, une femme humaine enceinte, dans le précédent numéro. Il finit les affaires, ici, en montrant les Avengers qui empêchent Gladiator et trois hérauts de Galactus de tuer la femme, pour empêcher le pire. Cap’ met l’enfant au monde, mais la mère meurt… et c’est l’enfant, la petite fille, qui est porteuse du Starbrand. Une sacrée responsabilité, un immense danger, que tous leur laissent ; les hérauts la jouent même « bonnes fées » avec trois pseudo-dons au bébé.
Bon, c’est un twist sympa’, ça ouvre les possibilités, mais ça reste finalement assez générique. Ca se lit bien, c’est fluide, mais ce n’est ni renversant, ni exaltant. Ed McGuinness et Francesco Manna illustrent ça, c’est joli mais les styles ne collent pas entièrement.
Sympa’, quoi. Mais juste sympa’, au fond.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

INCOMING!, c’est le nouveau gros one-shot de Marvel, véritable catalogue de ses séries.
L’éditeur dresse ici le bilan des événements 2019 de ses titres, et lance ceux de 2020 ; notamment la fameuse saga EMPYRE, mais aussi le subplot sur le Masked Raider.
Al Ewing coordonne l’ensemble, alors que les auteurs des séries invitées sont sollicités pour faire coucou. Tout le numéro est évidemment de qualité irrégulière, mais tient assez bien la route avec un bel effort graphique.
Je vous propose mon avis complet ici : Incoming ! : Marvel Comics tease Empyre, son gros event de l’année 2020 ! - Top Comics

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Joli.
Jason Aaron livre un bel épisode sur Tony Stark, piégé à l’époque préhistorique sans savoir pourquoi. Il croise les Prehistoric Avengers, puis subit régulièrement des tentations attaques de… Mephisto. Qu’on découvre suivre depuis longtemps Tony, notamment via un accord ancien avec Howard Stark, qui aurait promis l’âme de Tony à Mephisto. Tony l’affronte avec une armure en miettes mais reconstruite via des éléments en glace, et apprend que Mephisto a la Gemme du Temps. Mephisto le renvoie dans le présent, et Tony confronte Mephisto à Vegas, où on découvre après qu’il a toujours comme sbire Howard Stark. Le vrai, ou celui ressuscité par Arno Stark dans Iron Man 2020 ? L’histoire ne le dit pas.
C’est bien, vraiment. Jason Aaron livre un très bon portrait de Tony Stark, avec un peu d’humour, de bagout, mais surtout une vraie rage de survivre contre des éléments contraires. C’est bien la qualité principale du personnage, et l’auteur le comprend bien, puis le sert bien dans une belle approche.
Bon, l’opposition est inéquitable, mais ça fonctionne bien. Les liens avec le passé de Tony sont pertinents, l’intrigue sur tout ça me donne envie d’en savoir plus, et j’en viens à me dire que, finalement, ce personnage pourrait être bien LE grand ennemi de volume d’Avengers. Avec plusieurs subplots dans d’autres titres, ça donne envie.
Graphiquement, c’est un festival ; forcément irrégulier, mais dans l’ensemble réussi et joli. C’est efficace et inspiré.

A l’heure actuelle, mon numéro préféré de la série.

@Marko

@Ben-Wawe

Ha, c’est quand même bien sympa’, quand c’est comme ça.
Jason Aaron se fait plaisir par une sorte de « revue d’effectifs », en montrant la situation dans Atlantis, dans la Nation Vampire, en Russie et chez Coulson, pour le Squadron Supreme of America. Et même si on voit un peu Tony et Thor autour du bébé Starbrand, qui devient « filleul » de Thor, avec Natasha qui convainc Blade de rester, l’essentiel se concentre sur les ennemis. Qui, en fait, sont « conseillés » par leurs proches de s’unir… grâce à Méphisto et ses agents, qui agit donc pour créer une union de leurs adversaires. Mais Namor a une autre idée, et préfère solliciter… la Force Phénix, qu’il appelle à lui après leur union dans AvX !
Ca fonctionne vraiment bien, là. Toute la géopolitique est bien vue, les petites scènes sont très bonnes et fluides, et l’ensemble est très agréable. Si j’ai vu venir le premier twist, je n’ai pas vu venir le cliffhanger, qui surprend par son ampleur - mais donne clairement envie d’en savoir plus.
Ed McGuinness est en forme, ici, même si je demeure convaincu qu’il n’est pas le meilleur choix du titre. Une fois de plus, la nouvelle saga commence très bien et j’ai très envie de lire la suite. J’espère que ça ne retombera pas, comme ça arrive trop souvent à mon sens !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Bon, ça démarre bien, ça se lit bien, mais… bon, quelque chose me gêne, en fait.
C’est moi ou les Avengers passent leur temps à foirer, dans cette série ?
La première saga est un peu floue dans mon esprit, mais j’ai l’impression que leur victoire n’est pas brillante. Idem pour la plupart de celles qui suivent, en fait. Les vampires, les Atlantes, le Starbrand… les Avengers ne « gagnent » jamais vraiment. Ils passent leur temps à essayer, se faire tabasser, et ils avancent surtout parce que leurs ennemis abandonnent, ou les laissent, ou se perdent eux-mêmes.
Là, on a Moon Knight qui attaque Iron Fist à K’Un L’Un, Dr Strange dans son Sanctum Sanctorum, la voiture de Ghost Rider, le Wakanda et Thor sur la Lune. Et il les bat ; tous. Il absorbe leurs pouvoirs, voire eux-mêmes, avec puissance, force et même une armée de momies égyptiennes. Et même des lunes d’autres secteurs galactiques. Pour servir Khonshu, qui apparemment a besoin de tout ça pour sauver le monde.
Ca se lit bien, oui. Jason Aaron caractérise Moon Knight en super-machin invincible et mystérieux, c’est basique mais l’affrontement avec Danny est bon, et le dialogue avec T’Challa aussi.
Mais bon, les Avengers… foirent encore, quoi. Ca me lasse un peu.
Javier Garron illustre bien tout ça. Le début est superbe, mais le passage avec Thor ne m’a pas plu. Son Thor est trop massif, bourrin, et il ne rend pas bien. Bon, ça reste graphiquement très solide, hein.

Je lis toujours.
Mais ça serait bien que les tendances changent.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Quel est le projet de Jason Aaron sur ce titre ? Quelles sont ses intentions ? Quel est son plan ? En a-t-il un ?
C’est terrible de se poser ces questions pour un auteur si connu et reconnu, et un titre aussi phare de Marvel.
C’est terrible, surtout, d’avoir toujours ces questions après 34 numéros.

Oh, Jason Aaron sait écrire et ce #34 est agréable ; mais il est troublant. Troublant parce qu’on voit que Moon Knight a « définitivement » vaincu les Avengers, qu’il soumet pour Konshu et ainsi vaincre l’ennemi qui hante leurs rêves, alias Mephisto. On peut alors penser que ce personnage, déjà vu ici en arrière-plan et régulièrement présent dans plusieurs titres de l’éditeur, va devenir le grand super-vilain. Mais non, parce que Moon Knight le tue carrément, puis le monde est soumis à Konshu, toujours en quête de plus de pouvoir, alors que les Avengers « résistent » dans ce monde soumis.
J’ai du mal à « croire » que Moon Knight soit aussi fort, j’ai du mal à « croire » que tout se passe ainsi, mais… c’est tellement « balancé » dans la tronche du lecteur, ça montre encore une fois un échec de ces Avengers qui les accumulent que… pff, quoi.
Je vais continuer à lire, car je suis curieux, et au fond j’aime bien quelques éléments, mais quel gâchis général. Je ne sais pas ce que veut faire Jason Aaron, et je crois que lui aussi l’ignore.
Javi Garron livre des jolies planches, même si son Black Panther et sa Captain Marvel sont ratés. Et, bon, au-delà de tout, hein, voir que le Thor boosté par Galactus soit vaincu ici… ça n’a pas de sens. Mais vu qu’il n’y a pas grand-chose qui en a dans ce titre, on peut dire que ça reste hélas cohérent.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Pas mal, mais je ne suis toujours pas emballé.
Jason Aaron poursuit son exploration de ce monde dominé par Khonshu, qui envoie Moon Knight récupérer tous les pouvoirs pour vaincre Mephisto. Quelques Avengers réussissent à récupérer des otages (Iron Fist, Dr Strange, Robbie Reyes), alors que Captain Marvel et Iron Man gèrent le bébé Starbrand. Mais il suffit que Moon Knight évoque Mephisto, qui serait « la » menace que Khonshu doit vaincre, pour que Tony, qui a été troublé par Mephisto à la Préhistoire, soit sur le point de donner l’enfant. Khonshu affronte plusieurs versions de Mephisto, sans réussir à le tuer définitivement, alors que Black Panther s’est libéré et le défie.
Ca se lit bien, hein. C’est fluide, dynamique, les dialogues sont relativement bons même si Tony Stark est lourd, ici. Javier Garron livre de très belles planches, c’est fort joli et très réussi sur plusieurs points.
Mais je n’accroche pas. Je trouve ça trop facile, trop rapide, trop expédié. Le sous-texte sur Mephisto est pertinent, montrer que Khonshu est finalement « frustré » que les Prehistoric Avengers ne l’aient pas sollicité est pertinent, et le panel montrant sa tribu affrontant le groupe a du sens. Tout ça se lit bien, mais je ne suis pas emballé.
Je m’attends à une conclusion « facile », un tour de passe-passe qui ouvrira encore sur une suite, sûrement avec Mephisto, ce qui semble se préciser. Mais les incarnations de Mephisto sont assez pathétiques, ici, et l’ensemble lasse.

Ca se lit bien. Mais ça ne me passionne pas.

@Marko

@Ben-Wawe

Pffou, ça vire vraiment dans le n’importe quoi.
La saga est bien dessinée par Javier Garron, qui livre de belles planches, dynamiques et inspirées. Mais le scénario de Jason Aaron est très faible et lourd.
Khonshu n’a aucun charisme ici, Mephisto existe à peine en menace éloignée, la réapparition de Nick Fury est juste sympathique. L’affrontement entre Black Panther et Moon Knight est trop long, l’invincibilité du premier lasse alors que le deuxième est juste mal écrit. Et que dire de ce final où MK fusionne avec le Phénix est complètement risible.
Pff. Ça devient dur de se motiver pour continuer.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

La saga The Age of Khonshu s’achève ici. C’est bien l’intérêt principal de ce numéro, hélas.
Jason Aaron m’a perdu avec cette intrigue mal fichue, mal préparée, mal animée, abusive dans les pires sens du terme. Rien ne fonctionne, rien ne va ici. Le Phénix apparu à la fin du #36 est un gadget ici, utilisé pour affaiblir Khonshu, qui peut ainsi être tabassé « épiquement » par les Avengers (avec Blade qui « absorbe » Dr Strange et Miss Hulk qui « absorbe » Iron Fist, ridicule). Moon Knight / Phénix est vaincu en off-panel par Thor, peut-être parce que le scénariste se rappelle que le perso’ est dans son équipe.
Ce n’est pas le final qui ouvre sur un conflit avec les X-Men de Jonathan Hickman qui donne envie.
J’aimerais aimer ce titre. J’aimerais aimer la prestation de Jason Aaron sur Avengers, car j’apprécie ce que fait l’auteur généralement et le voir sur « le » titre Marvel (au moins depuis l’ère Bendis), ça me faisait envie.
Mais non. Ca ne va pas, ça ne fonctionne pas, c’est de plus en plus lourd et ridicule. Même Javi Garron est beaucoup moins bon, avec des personnages plus crispés et moins réussis.

Cette saga est une catastrophe.
Mais elle n’est que le pinacle d’un run qui sonne comme une débâcle, une défaite, un échec lourd et brutal.
Quel dommage qu’il y ait un tel acharnement, en fait.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Ouais alors, en fait, c’est vraiment rien de fou.
Jason Aaron conclue sa saga sur Khonshu et Moon Knight, en montrant notamment Black Panther qui veut recruter MK, parce qu’il sait que Mephisto est une menace, et il veut récupérer celui qui a pu vaincre les Avengers ; mouais. Stark découvre que des versions alternatives de Mephisto ravagent d’autres réalités et lignes temporelles, et le Phénix s’installe sur une île sur Terre.
On apprend surtout que ce teaser montre « juste » que Mephisto rôde depuis toujours, et pour toujours, pour pousser encore et encore des ennemis contre les Avengers, « ses » ennemis éternels. Et Mephisto parvient à se faire ressusciter, notamment grâce à son assistant Howard Stark, pour continuer la lutte.
Ca ne m’a pas convaincu.
Que ça soit le dialogue BP/MK mal fichu, que ça soit la lourdeur des interactions Iron Fist/Strange/Ghost Rider, Stark qui en fait trop, Blade qui est relou, pas grand-chose ne me plaît pas dans les échanges. Mais, surtout, tout ça pour ça ?
Donc oui, officiellement, Mephisto est bien LA menace du run de Jason Aaron, qui veut faire de lui la Némésis de l’équipe ; mouais. Ca ne prend pas sur moi, ça ne m’emporte pas, ça ne m’amuse pas.
Je trouve ça lourd, la menace me paraît mal adaptée à l’équipe, et en tout cas ça n’est pas bien construit. Jason Aaron y a passé du temps, mais ça ne prend pas sur moi.
Idem pour Ed McGuinness, qui donne beaucoup, s’implique, mais… ses personnages de gros bras ne cadrent ni avec l’ambiance générale, ni avec un épisode très calme.

Bon. Je ne pensais pas en arriver là, mais je pense que je ne vais plus m’attarder ici…

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Pas mal.
Jason Aaron livre un nouveau numéro sur les Prehistoric Avengers, ici sur sur la Phénix. Il propose un épisode agréable, fluide, mais finalement très… convenu.
On découvre en effet qu’un bébé roux est abandonné par sa tribu pour sa différence, dans une zone brûlée où rien ne pousse jamais. Les vautours sont repoussés par une louve, qui s’occupe de l’enfant pendant des années… jusqu’à ce qu’un mutant, télépathe et télékinésique, la recueille, comme il recueille tous les enfants « différents », avec des pouvoirs. Les tribus veulent les tuer, la gamine découvre ses pouvoirs psychiques, et ça se passe mal. Elle veut finalement mourir après un drame, mais le Phénix revient sur Terre après avoir brûlé cette fameuse zone. L’union se fait, mais elle décide de ne pas tout détruire car la louve lui rappelle qu’elle a été là, pour elle. Et Phénix vient recruter Odin en Asgard.
Pas mal, donc, mais très convenu, oui. L’ensemble est fluide, mais le clin d’oeil à Xavier et aux X-Men est quand même très lourd. Et ça révèle, finalement, l’une des faiblesses de cette idée, en fait. Parce que oui, c’est rigolo et tout de montrer que le Phénix a eu d’autres hôtes roux avant Jean Grey (enfin, le Phénix a d’abord été touchée par ses émotions et l’a copiée, et ne l’a possédée que lors du run de Morrison). Mais, au fond, ça amenuise l’intérêt, la portée même du lien entre Phénix et Jean.
Parce que s’il y a eu d’autres rousses, télépathes ou non, liées au Phénix, Jean Grey ne devient que l’énième personnage uni au Phénix. Et je trouve que c’est gênant, que c’est dommage pour le principe et même la puissance des histoires passées.
Bon, ici, ça se lit bien, Dale Keown livre des planches correctes bien qu’un peu figées. C’est agréable à parcourir, hein. Mais le fond me semble une idée bien vaine, bien lourde, et finalement mauvaise.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Bouh. Après Battle for the Cowl chez DC, voici Battle for the Phoenix !
Jason Aaron, qui ne me convainc pas sur ce titre, à force de multiplier les thèmes, adversaires et orientations, au point de me perdre, aborde frontalement le Phénix. Celui-ci est apparu dans le story-arc précédent, où Moon Knight et son dieu Khonshu ont conquis la Terre pour se débarrasser de Mephisto, en absorbant les pouvoirs des Avengers ; puis en faisant de MK l’hôte du Phénix.
La crise est passée, mais le Phénix est sur Terre - il cherche quelque chose, ou quelqu’un. Les Avengers tentent de communiquer avec, avec Black Panther qui se connecte au Céleste mort dont ils ont fait leur base, et « parle » avec la voix du Céleste. Mais Namor et ses troupes sous-marines viennent, car Namor aurait appelé le Phénix, pour que l’entité devienne sa reine. Ca bagarre, jusqu’à ce que le Phénix enlève certains combattants, pour les mener en Terre Sauvage où un « tournoi » est organisé. Chacun a une petite part du Phénix, et ça mène à des duels violents. Le premier montré est Cap’ contre Dr Doom, et Cap’ s’en sort à peine… pour arriver chez les « gagnants », en attendant le prochain round.
Bon, que dire ?
Je n’aime pas l’idée de réutiliser ainsi le Phénix, car c’est devenu un gimmick lassant. Je trouve aussi que multiplier les hôtes fait perdre le sel du principe, de l’idée. Maintenant, ça se lit, et relativement bien. J’apprécie de revoir Namor, avec cette géopolitique surhumaine que Jason Aaron a bien montré jusque-là. Le portrait de Cap’ est bien fichu, avec une voix-off bien écrite, même si Jason Aaron fait trop de clins d’oeil au MCU.
Ca se lit bien, mais ça se lit sans passion. Javion Garron n’aide pas beaucoup : il alterne planches superbes et épiques, notamment les hôtes en Phénix, et les pages beaucoup moins fortes, beaucoup plus anonymes. Ca se voit notamment sur Cap’, qui perd et regagne régulièrement sa splendeur.

Ce n’est pas ce numéro qui va me rabibocher avec le titre. Mais ce n’est pas lui qui va me faire partir, non plus.
A voir la suite… ou à la craindre, c’est selon !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Je ne sais franchement pas quoi en penser.
C’est naze, quand même. Jason Aaron rassemble énormément de personnages dans la White Hot Room, dans un tournoi pour trouver « le meilleur hôte » du Phénix. On a l’accumulation de combats rapides entre personnages, avec à peine des répliques souvent clichées et des fins abruptes.
Et, en plus, Black Knight a des dialogues chevaleresques lourds, et n’est pas (encore ?) montré comme hôte du Phénix ; même pas cool.
Mais Jason Aaron montre souvent Black Panther, qui semble « le préféré » du Phénix. Et Jason Aaron maîtrise bien T’Challa, avec une bonne voix-off et de bonnes interactions. Javi Garron livre des planches souvent précipitées, mais les redesigns Phénix sont souvent réussis, à défaut d’être cohérents (dans le sens où l’idée de base est naze, mais le redesign est bien fait).

C’est une approche fondamentalement bête du Phénix, c’est facile et lourd sur le principe, mais il y a des moments réussis, comme des oasis entre des punchlines loupées.
M’enfin, la déception se poursuit, et j’admets rester ici JUSTE pour voir Black Knight en Phénix. Hé, quand même, je considère bien mériter ça.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

C’est long, c’est chiant, et on voit à peine Black Knight en Phénix.
Bouh, remboursez !
Bon blague à part, Jason Aaron se perd encore dans de longs affrontements entre ses trop nombreux personnages. Sa gestion de Namor est brutale mais efficace, et l’idée de Cap’ de vouloir que Shang-Chi soit l’hôte du Phénix, c’est plutôt pas mal.
Dommage que l’auteur multiplie les porteurs, à force de lasser ; d’autant qu’on ne voit pas assez Black Knight en Phoenix Knight, hein !
Mais aussi, s’il gère bien les dialogues de Broo et de la petite génie de Marvel, le cliffhanger où l’hôtesse préhistorique du Phénix qui appelle Thor « fils », ça m’énerve déjà dans la réécriture lourde.

Luca Maresca et David Curiel proposent des planches efficaces, mais sans briller. Bref.
Vivement que ça s’arrête, là.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Le survol, même pas la lecture, de ce numéro a provoqué un ennui et une léthargie qui m’ont presque fait piquer du nez, après un déjeuner trop copieux.
C’est long, répétitif, et chiant. Les personnages se tapent sans vraie raison (sérieusement, personne ne conteste vraiment le tournoi du Phénix, chez les participants ?), se perdent dans des bagarres trop longues, avec des dialogues sans fin. L’intrigue sur la véritable mère de Thor est super lourde, et ça n’en finit clairement pas.
Ah, et les designs « Phénix » des personnages sont presque tous loupés, c’est formidable d’accumuler les mauvais designs, là. Oui, même mon cher Black Knight est mal servi.
Bref, vivement que ça se termine et qu’on passe à Heroes Reborn, qui a au moins l’air un peu rigolo avec une volonté d’être créatif sur le pastiche de DC.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Je ne peux pas dire que l’épisode est mauvais : il se lit bien, le cheminement pour justifier que le Phénix soit désormais chez Maya Lopez / Echo est bien fait. J’y « crois », même si ça reste un peu artificiel.
Mais, pff… que c’est long, pour arriver à ça. Que c’est lourd aussi, tous ces combats remplis de flammes.
Ca se lit, Jason Aaron est plutôt bon ici, mais ça vient après des épisodes un peu trop concentrés sur le remplissage. Et Javi Garron réussit beaucoup de personnages, mais pas tous - son Iron Man est notamment très raté.

Un épisode bon, mais une saga loupée.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

C’est ce genre d’épisode qui m’énerve, sur cette série… car c’est le genre d’épisode qui me donne de l’espoir, et me fait rester.
Parce que c’est bien, en fait.
Après cette saga du Phénix abusivement longue et chiante, Jason Aaron évoque les conséquences récentes et King in Black pour un bon épisode. On voit le quotidien des Avengers sous un prisme de caractérisation pertinente et drôle, avec Robbie Reyes bien écrit dans sa relation avec la nouvelle Phénix, Echo. L’idée de base reste faible, mais les interactions sont bonnes.
Surtout, Jason Aaron revient sur l’idée de Nation Vampire de Dracula à Tchernobyl, et il le fait bien ! On entrevoit le Squadron Supreme of America, on voit le beau coup diplomatique de Dracula (qui a fait intervenir les vampires contre Knull, vampires ensuite tués par Blade ; et il utilise ça pour se faire passer en victime et exiger la reconnaissance publique de la Nation Vampire, avec livraison de sang de banques idoines) et c’est agréable à lire. Surtout avec le final où Black Panther, bien écrit en über-Black Panther quand même, fait nommer Blade en « shérif », en tout cas garde-frontière de la Nation Vampire.
C’est habile, et c’est cool. Ca reste très frustrant, car ce numéro est vraiment agréable mais surnage au milieu de sagas souvent longues et chiantes. Luca Maresca livre des planches solides et classiques, qui font bien le job.

Pff. Ca va encore me faire rester un peu, ça !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Le fun de la découverte des altérations de réalité l’emporte sur l’extrême classicisme de l’événement.
Jason Aaron et Ed McGuinness s’amusent énormément, et ça se sent, à évoquer ce monde où les Avengers n’ont jamais existé. Le Squadron Supreme of America apparaît peu, en tout cas n’est pas le coeur du sujet. Les auteurs s’intéressent plus à ce que sont les Tony Stark, Robbie Reyes & Co. dans cet autre monde, et c’est très fun. J’ai surtout apprécié l’ingéniosité sur les Masters of Doom, copie de la Legion of Doom avec notamment le formidable Dr Juggernaut.
C’est fun, c’est fluide, le style de McGuinness est idéal pour ces personnages irréels, et c’est rigolo. Ca « rattrape » bien cet extrême classicisme narratif, où une nouvelle fois un antihéros est seul à se rappeler du monde d’avant et tente de le rétablir. Après Bishop dans Age of Apocalypse ou Wolverine dans House of M, ça fait quand même beaucoup.
Je suis curieux de la suite de ce délire bon enfant.
J’en parle plus ici : Heroes Reborn n°1 : quand Marvel remplace les Avengers par un pastiche de la Justice League ! - Top Comics

@Marko

@Ben-Wawe

Je continue de bien m’amuser.
Jason Aaron livre ici deux récits, complémentaires bien qu’avec un axe différent - un segment sur Hyperion, un segment sur la reconstitution des Avengers par Blade.
Le segment sur Hyperion fait le lien avec le one-shot Peter Parker, avec une approche plus « douce » de ce Peter, en vrai Jimmy Olsen. Hyperion, dernier survivant d’un monde dévasté par Galactus, s’est vengé à l’arrivée sur Terre du Dévoreur et n’a cessé de protéger le monde et son cher pays, en envoyant les prisonniers dans la Zone Négative. Sauf que, comme le Dr Richards l’avait craint, il y a évasion… et Hyperion doit récupérer les fuyards. Notamment des autres pastiches DC, comme Gladiator et la Garde Impériale (beau lien avec le one-shot), ou Mr Beyonder comme lutin altérant la réalité, Hulk comme Bizarro même s’il se souvient des Avengers dans son caractère enfantin (et Hyperion le tue, bim), le Winter Soldier et sa Widow Guard. En parallèle, Hyperion est professeur d’Histoire, réprouve les journalistes et enquête sur Captain America après les derniers mots de Hulk. Une enquête qui le trouble, parce que lui seul demeure le héros de l’Amérique, hé !
Plus tard, Hyperion repousse un vétéran mystérieux qui écoutait son cours - et s’avère être Steve Rogers, ramené par Blade. Steve ne se souvient pas de tout, mais sent que ce monde est « faux ». Et il faut agir !

Et c’est bien tout ça, oui.
Jason Aaron est très carré et posé dans son récit, avec des références sympathiques, dont cette joyeuse apparition d’Ultron-Pym. Son Hyperion n’est pas « mauvais » en soi, il est « juste » le prototype de l’Américain bourrin, très Reaganien dans l’approche.
Je trouve que l’auteur a de bonnes idées, et un bon rythme dans son approche. J’apprécie notamment ces deux segments, un peu pour creuser cet autre monde, l’autre pour préparer la revanche des Avengers. C’est bien, intelligent et efficace.
Dale Keown illustre la première partie, avec de belles images mais quand même un peu figées. Carlos Magno doit l’aider, c’est correct mais sans plus. Ed McGuinness s’occupe du deuxième segment, sans se fouler mais avec efficacité.

Une suite encore surprenante et bonne. La bonne surprise se poursuit !

@Le_Doc

@Ben-Wawe

La bonne impression se poursuit.
Jason Aaron se concentre ici sur Blur, le Flash du Squadron Supreme of America, un hyper-hyper-actif qui s’est formé auprès de l’Ancien pour contrôler sa super-vitesse et son déficit de concentration.
Jason Aaron livre plusieurs bonnes idées, avec notamment cette opposition avec la Silver Witch, une Wanda Maximoff qui a aspiré la super-vitesse de Pietro quand ce dernier a péri en tentant de rattraper Blur à la course. Wanda aspire l’âme de Blur pour le tuer, il court derrière, avec quelques bonnes choses sur le statut « réel » du Squadron (Wanda doute de cette Réalité, mais considère aussi que ça a été « trop facile » de prendre son âme) mais aussi la course dans une dimension mystique. On a une allusion à un Ghost Runner, ce qui rappelle l’Amalgam rigolo Speed Demon (Flash/Ghost Rider), et un bon final.
C’est cool et sympa’, bien illustré par un Federico Vicentini en belle forme, qui rappelle Matteo Scalera.

En parallèle, le retour des Avengers se prépare avec un focus sur Echo/Phoenix, prisonnière volontaire de l’Asile d’Arkh… de l’Institut Ravencroft. C’est sympa’, ça se lit bien, mais bon ça reste rapide et basique avec l’arrivée de Blade et d’un Cap’ paumé.
Ed McGuinness illustre bien ce segment, qui n’invente rien mais gère bien la chose.

L’événement se poursuit bien, les hommages sont bons, et je m’amuse.
Cool.

@Marko

@Ben-Wawe

Bouh, c’est puissant et sale, ici.
Jason Aaron y va fort avec son Doctor Spectrum, encore plus arrogant que Hal Jordan, encore plus acharné que Guy Gardner, avec un patriotisme acharné et une violence puissante pour gérer les problèmes. L’auteur s’amuse avec les conséquences de la justice cosmique brutale de Spectrum, véritable shérif injuste du cosmos (et qui s’assume ainsi), et lui oppose un Rocket Raccoon proche de Lobo dans l’esprit.
Sympa’, même si Rocket est un peu « faible » face à Spectrum, et s’il y a une petite incohérence avec une back-up passée sur les Starjammers de ce monde. Ca reste très agréable et fun, même si très bourrin et violent. James Stokoe est un excellent choix pour cet épisode brutal et sec, qui en dit plus sur la fin avec Mephisto en « dieu » véritable et assumé : il est sur les billets de banque, et sa statue est dans les églises.
Ca avance, donc, même si la back-up par Ed McGuinness sur la gamine Starbrand n’apporte rien, hormis que ça ne va pas tarder à péter.

Ca reste cool, très cool.

@Le_Doc

@Ben-Wawe

Super ambiance et super exercice de style.
Jason Aaron ne s’occupe pas ici de l’ultra-patriotisme du Squadron Supreme of America : son Kyle Richmond « croit » au système et à son pays, et il est Sénateur du district de Columbia à Washington. Mais Aaron rappelle le rôle « vide » de ce Sénateur qui n’a guère de pouvoir officiel, même s’il a une Nightcave dans le Congrès américain.
Non, Jason Aaron s’amuse surtout à faire un Batman chez Marvel… et ça fonctionne ! L’Asile d’Arkham est remplacé par l’Institut Ravencroft, Kraven tente (en vain) d’être meilleur que Nighthawk, le commissaire Cage rôde, alors que plusieurs super-vilains mènent une révolte : le Lézard, Bullseye, mais aussi un Octopus privé de ses membres (« forcé » d’élever des pouples comme armes, ha-ha). On a aussi Deadpool en Harley Quinn, Black Skull avec Johan Schmidt possédé par Venom (et une jolie reprise de Spider-Man qui prend conscience que son costume noir est vivant, ici avec Nighthawk proche de Black Cat, sa Catwoman). Et surtout The Goblin, équivalent du Joker, qui a tué le Faucon et menace Night-Gwen, équivalent de Batgirl. On a aussi une « bonne » approche du refus de Nighthawk de tuer The Goblin, car il veut en fait le faire souffrir à jamais pour avoir tué le Faucon ce qui est rude mais pertinent.
RM Guera illustre avec intensité et un talent immense ce segment réussi, très « sérieux » dans son approche d’un Batman chez Marvel, mais avec de vraies bonnes idées et un ton réussi. C’est moins fun, mais c’est carré et efficace.
En parallèle, Jason Aaron montre le même Nighthawk contre « Ronin », qui s’avère être Black Panther, qui cache même au Wakanda ses voyages dans le monde car son pays reste caché ; il réussit cela grâce au cadavre du Céleste dont il emprunte la téléportation. C’est habile, malin et Ed McGuinness est efficace même si, bon, ces passages obligés sont un peu redondants.

Le plaisir de lecture demeure, cool !

@Marko

@Ben-Wawe

Très brutal et fun - mais pas autant que je l’espérais.
Jason Aaron s’amuse avec Power Princess, qui tabasse salement All-God (un Man-Gog qui a dévoré Odin, Loki et les dieux d’Asgard) mais s’ennuie chez elle, dans la Statue de la Liberté. Elle utilise le Siège du Péril comme voie d’accès à des vins délicats, l’a arraché à la Darkchylde des Limbes grâce à une épée forgée dans la peau de Colossus (yeah). Elle a étranglé Jean Grey / Phénix, soumis Hulk de Planet Hulk, et anéantit tous ceux qui osaient la croiser.
L’exilée de l’île d’Utopia s’ennuie, mais découvre que le tonnerre gronde. Elle réanime un Hercule figé dans la pierre, pouvoir de ses soeurs qu’elle a utilisé contre la Géante Janet van Dyne ou encore Cheet… pardon, Tigra. Zarda se rend à Asgard, croise un Thor enfin sobre après une éternité alcoolisée, qui retrouve enfin Mjolnir même si Zarda utilise son épée invisible. Thor revient, Zarda ne peut le stopper dans sa fuite, et interroge le Squadron Supreme sur les mystérieux Avengers évoqués par le fuyard.
Bon, c’est cool mais ça ne va pas aussi loin que je le pensais. Jason Aaron fait des clins d’oeil funs, mais finalement peu nombreux, presque limités, presque « passage obligé ». C’est sympa’, sa Zarda est badass, elle rappelle bien et beaucoup celle de Straczynski dans Supreme Power, voire celle croisée dans l’univers Ultimate.
Erica D’Urso livre des planches jolies, fluides, avec une douceur qui se lie bien à la violence des combats, un peu gores. C’est cool, c’est bien… mais ça reste « sage » dans le scénario.
En parallèle, Ed McGuinness dessine clairement une Wonder Woman qui bat Gorr, devant une jeune Zarda et une plus âgée, clin d’oeil sympa’ alors que Thor est rejoint par Echo / Phénix. Sobre, mais ça mène doucement au final.

Un épisode un peu frustrant par son côté trop sage.

@Marko

@Ben-Wawe

Cool.
Jason Aaron et Aaron Kuder préparent le final de la saga Heroes Reborn avec ce #7, qui réunit le Squadron Supreme of America. Quelques flashbacks montrent leur équivalent de Civil War (Hyperion VS Nighthawk avec symbiote et l’Oeil d’Agamotto, pour affaiblir Hyperion), la création d’un Dark Squadron par The Goblin (avec Sentry, Moon Knight, Valkyrie, Nova et Ghost Runner), le sacrifice de la femme de Blur en enfer (femme qui est… Mary-Jane !) ou le combat contre l’Alpha Flight d’un Canada anéanti par le Squadron (et un Weapon-X aux griffes rendues magiques par Shaman qui tue Hyperion alors). Mais c’est bien l’enquête du Squadron après les événements qu’ils ont croisés dans leurs numéros spéciaux qui l’emporte, et ça se passe bien.
Le Squadron remonte la piste jusqu’à la légende du Wakanda, qu’ils retrouvent mais… les Avengers sont là pour les attendre. En parallèle, le Président Coulson prend acte des événements, échange avec son chien qui est en fait Mephisto, puis tue son Vice-président Thunderbolt Ross et son Secrétaire de la Presse Jameson pour faire passer ça pour une attaque du Wakanda. Coulson décide surtout d’agir, de revenir sur la survie des Avengers, avec le Pandemonium Cube… un cube cosmique démoniaque !
C’est cool et habile. Jason Aaron réunit ses pistes, synthétise l’approche, caractérise bien ses personnages : Hyperion est un monolithe qui ne sait pas gérer ses émotions, Nighthawk est un maître du contrôle brutal, Power Princess est une dominatrice, Blur est un p’tit crétin et Dr Spectrum est un patriote dément.
Ca fonctionne bien, ça se lit bien. C’est un peu moins fun que d’autres fois, mais l’histoire avance et ça fonctionne bien, avec même des chocs comme Zarda qui tue The Goblin après avoir été lassée de ses provocations quand elle l’interroge. Aaron Kuder propose de belles planches, même s’il n’est pas toujours régulier.
Ed McGuinness lui complète les back-ups avec un passage correct sur Coulson. Efficace, propre.

La saga continue d’être très agréable, le final s’annonce fort !

@Marko

@Ben-Wawe

Bon, la fin d’une grosse saga est souvent décevante, car les attentes sont rarement récompensées. Notamment dans les événements contemporains, où souvent les auteurs et l’éditeur « préparent » une suite. Brian Michael Bendis et Marvel avaient clairement institué ça entre Avengers : Disassembled et Siege, où grosso-modo chaque « fin » menait à la prochaine échéance.
Ici, on a à peu près ça, au fond : Heroes Reborn et le one-shot Heroes Return ne sont pas le grand final du run de Jason Aaron sur Avengers, et ça se sent. Dans le sens où on a la grosse baston attendue, qui n’est pas « si facile que ça » pour les super-héros réveillés, même s’ils arrivent essentiellement à vaincre le Squadron Supreme (la jeune Starbrand anéantit le prisme de Dr Spectrum pour venger Rocket, son père de substitution ici ; Black Panther mutile Blur pour l’empêcher de courir ; Starbrand et Echo/Phénix battent Power Princess, tandis que Hyperion est affaibli par le Vibranium qui fait ici office de Kryptonite). Même le Président Coulson est vaincu, malgré son Cube Cosmique Démoniaque, par Cap’ mais aussi une Carol Danvers ici pilote « rebelle » de l’US Air Force. Cela débouche sur le retour à la normale du monde, avec seulement Blade qui se souvient et la gamine Starbrand qui a bien maintenant 8/10 ans. Oh, et surtout, on a confirmation que le chien est bien Mephisto, qui en fait a voulu « prouver » à une sorte de conseil des Mephistos ce qu’il peut faire seul ; pour préparer une union de dizaines de Mephistos de plusieurs formes. Tandis que, en parallèle, Nighthawk veut ramener son monde et Hyperion erre, triste et seul.
Bon, c’est bien. Jason Aaron livre ce qu’on attend, sans grosse surprise hormis ce final surprenant sur ce « conseil rouge ». L’idée est surprenante, je ne sais pas encore si c’est vraiment bien, mais ça a de l’audace et ça continue le subplot. Le combat Avengers/Squadron est assez bien, même si Black Panther qui arrive à juguler Hyperion et Nighthawk, c’est un peu beaucoup. Ed McGuinness propose des planches dynamiques et puissantes, c’est complètement adapté et fun.

C’est donc une conclusion prévisible mais réussie, qui achève un événement très fun, par une voie plus sage et plus classique.
C’était cool, le voyage compte plus que la destination, mais ce one-shot épilogue n’est pas honteux et fait bien le job. J’aurais juste aimé plus d’informations sur Coulson, si différent depuis sa résurrection, mais je fais la fine bouche.