AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

C’est gros, c’est bourrin, c’est badass, mais ça m’a plu.
On voit ainsi la vérité du plan de Red Widow et de sa Winter Guard : enlever She-Hulk (check), la torturer/lobotomiser dans la Red Room (check), en faire une Winter Hulk (check), l’envoyer sur Atlantis pour vaincre Namor (check) tandis que Red Widow fait exploser une bombe Gamma, pour que la Russie se venge d’Atlantis et s’empare de ses ressources.
Sauf que… les Agents of Wakanda avaient identifié et compris ce plan, et She-Hulk avait exigé de Black Panther son accord pour être enlevée « volontairement », et ainsi piéger la Winter Guard pour anéantir ce plan. Et, en effet, Jen se retourne contre Red Widow, dont le sérum du Super-Soldat réagit aux effluves Gamma de She-Hulk, pour devenir Widow Hulk, avec grosse bagarre.
Bon, c’est clairement gros mais j’avoue que ça m’a plu. La voix-off d’Okoye qui présente un rapport et des extraits de dialogues T’Challa/Jen est plutôt sympa’, bien qu’un peu lourde, et ce twist est facile mais efficace.
C’est bourrin, c’est bête et méchant, mais Javier Garron et Flaviano proposent des planches de bonne bagarre, et bon, allez, ça me fait marrer.
Dommage, par contre, que Jason Aaron anéantisse ces dernières semaines toute cette géopolitique super-héroïque qu’il s’est tant acharnée à créer : adieu le Squadron Suprême of America dans Heroes Reborn, adieu la Winter Guard ici, adieu même les Defenders of the Deep de Namor, car les errances du Roi mènent à une guerre civile.
C’est dommage que l’auteur n’ait rien fait de toutes ces super-équipes liées à des Nations fortes. C’est un vrai gâchis.

M’enfin, c’est de la bagarre tellement grosse que ça en devient rigolo.