Ben Wawe à propos des « Aaronvengers » (2/2) :
C’est gros, c’est bourrin, c’est badass, mais ça m’a plu.
On voit ainsi la vérité du plan de Red Widow et de sa Winter Guard : enlever She-Hulk (check), la torturer/lobotomiser dans la Red Room (check), en faire une Winter Hulk (check), l’envoyer sur Atlantis pour vaincre Namor (check) tandis que Red Widow fait exploser une bombe Gamma, pour que la Russie se venge d’Atlantis et s’empare de ses ressources.
Sauf que… les Agents of Wakanda avaient identifié et compris ce plan, et She-Hulk avait exigé de Black Panther son accord pour être enlevée « volontairement », et ainsi piéger la Winter Guard pour anéantir ce plan. Et, en effet, Jen se retourne contre Red Widow, dont le sérum du Super-Soldat réagit aux effluves Gamma de She-Hulk, pour devenir Widow Hulk, avec grosse bagarre.
Bon, c’est clairement gros mais j’avoue que ça m’a plu. La voix-off d’Okoye qui présente un rapport et des extraits de dialogues T’Challa/Jen est plutôt sympa’, bien qu’un peu lourde, et ce twist est facile mais efficace.
C’est bourrin, c’est bête et méchant, mais Javier Garron et Flaviano proposent des planches de bonne bagarre, et bon, allez, ça me fait marrer.
Dommage, par contre, que Jason Aaron anéantisse ces dernières semaines toute cette géopolitique super-héroïque qu’il s’est tant acharnée à créer : adieu le Squadron Suprême of America dans Heroes Reborn, adieu la Winter Guard ici, adieu même les Defenders of the Deep de Namor, car les errances du Roi mènent à une guerre civile.
C’est dommage que l’auteur n’ait rien fait de toutes ces super-équipes liées à des Nations fortes. C’est un vrai gâchis.M’enfin, c’est de la bagarre tellement grosse que ça en devient rigolo.
Burp. Quel numéro, hein.
Avec énormément de pages, énormément d’événements. C’est généreux, c’est gourmand, ce n’est pas toujours maîtrisé mais, hé, ça a l’avantage d’exister et, oui, il y a quand même des choses qui fonctionnent.
Bon, je ne vais pas me lancer à résumer ça, ce serait trop. Tout juste peut-on dire que le cas She-Hulk est réglée car Jen « évacue » l’excès d’énergie Gamma dans une salle secrète de l’Avengers Mountain, qui avait « prévu » l’événement et l’a poussée à devenir une Hulk complète alors ; et là, Jen redevient la She-Hulk bien connue. Red Widow s’est enfuie et s’associe au Squadron Supreme of America ; enfin, Power Princess et Blur, alors que la première tue Dr Spectrum alors que Red Widow reprogramme Hyperion. Les Prehistoric Avengers trouvent une « justification » alors que l’on voit beaucoup les Multiversal Masters of Evil, créés suite à une alliance entre Doom Supreme et Mephisto, qui a aussi corrompu un Howard Stark divergeant pour devenir Iron Inquisitor. Ka-Zar est envoyé dans le passé pour comprendre les Prehistoric Avengers et devient héraut de Galactus après avoir été piégé par Iron Inquisitor. Les Avengers cherchent des recrues, on va avoir Jane Foster / Valkyrie et apparemment Namor alors que Robbie Reyes est bien envoyé dans le Metropolis. Oh, et on revoit Orb, avec un final touchant et bien triste le concernant.
Bon ! Jason Aaron y va à fond pour ce numéro anniversaire, presque une somme de tout ce qu’il fait sur le titre. Et si tout le run reste décevant, pour moi, je dois avouer que cet épisode fonctionne comme synthèse des événements, et lancement envers les Multiversal Masters of Evil, qui arrivent sur la Terre-616 alors qu’ils avaient promis à Mephisto d’y venir en dernier, après avoir tué plein de versions des Prehistoric Avengers.
Et ouais, franchement, ça fonctionne.
Enfin, tout ne prend pas, hein, ça va quand même un peu trop vite, mais j’admets qu’il y a un souffle, un dynamisme qui prend bien. C’est complètement n’importe quoi, ça n’a franchement aucun sens, mais… oui, la lecture m’a bien « pris ».
C’est con et c’est bon.J’attends de voir, car Jason Aaron m’a souvent intéressé sur ses débuts, sur le titre, pour me décevoir ensuite. Mais là, oui, ça fonctionne, il y a un souffle et il y a une volonté de synthèse bienvenue.
Graphiquement, l’ensemble est dessiné par Aaron Kuder, Carlos Pacheco, Rafael Fonteriz, Ed McGuinness et Javier Garron. Il y a une unité graphique, pas de fausse note mais pas non plus de brillance.
Ca fait le job, aussi.Oh, et il y a aussi une back-up par Christopher Ruocchio et Steve McNiven, sur un petit chapitre de Thor avec un jeune héros au Ve siècle. Gentil mais inutile.
M’enfin, oui, ce machin est trop gros, trop lourd, trop gras - mais il y a ce souffle, et je m’y suis laissé prendre. Encore !
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BAGARRE !
Pas grand-chose de plus pour résumer cet épisode centré sur l’action. On retrouve Tony qui essaye d’aider Thor sur Asgard, car ce dernier vit très mal la « révélation » selon laquelle sa véritable mère serait le Phénix préhistorique. Echo vient sur Asgard pour parler, mais ils sont attaqués par des Death Hunters des Maîtres du Mal Multiversels : une Dark Phoenix, un Wolverine en berserker à sa main, Killmonger avec une armure de Destructeur.
Ca bagarre, ça s’engueule entre Thor et Echo alors que les Deathloks comblent les blancs mais se font massacrer. Et Dark Phoenix ramène un Thor berserker alors que Cap’ révèle, de loin, qu’ils sont aussi attaqués.
Bon, c’est une belle bagarre. Ca se lit bien, les interactions sont bonnes, et Jason Aaron creuse bien cette idée un peu bizarre de Thor fils du Phénix. Juan Frigeri livre de belles planches, assez dynamiques, même si toutes les images ne sont pas réussies.
C’est bien, oui, mais « limité » car finalement ça ne reste qu’une bonne bagarre. J’espère quelque chose de plus consistant après, même si ça parle assez à mon côté gamin amateur de baston.Une belle bagarre, ouais, et c’est plutôt réjouissant comme délire. Pour l’instant.
Sympa’, mais presque trop sage.
Jason Aaron livre un #1 sympathique, qui se fixe sur la Terre-818, qui devait intégrer un âge d’or de l’Humanité, car Odin devait s’en occuper comme de son enfant après le décès de Thor alors enfant. Mais les Multiversal Masters of Evil ont massacré les Prehistoric Avengers, et ce monde est infernal. Ici, Tony Stark a grandi avec une mère passionnée du futur mais morte jeune, et un père fixé sur le présent et crispé sur la boisson. Tony a rejeté chaque voie, et est devenu archéologue, incapable de finaliser ses projets hormis les War Machines, armures utilisées par les sbires du Wastelord, et un assistant comme fourmi androïde. Tony a aussi trouvé, en expérimentant dans une cellule, les Particules Stark et est devenu Ant-Man. Il retrouve Mjolnir et voit Robbie Reyes qui s’en prend aux War Machines avec un Deathlok. Robbie est interpellé par le Wastelord, en fait Black Skull, le Red Skull Venom tandis que Tony rejoint les Plus Grands Losers de la Terre. En parallèle, les trois petites-filles de Thor du futur errent dans le Multivers.
C’est sympa’, oui. Mais… juste sympa’, en fait.
Je suis très friand des univers alternatifs, et j’aime bien ce que je lis. Mais ça ne m’emporte pas plus que ça. L’idée d’un énième Wasteland, après tout ce qu’on a vu sur l’univers Old Man Logan, me laisse assez froid. On passe aussi trop de temps sur ce Tony / Ant-Man, sympathique, mais on sent que Jason Aaron galère à justifier sa passion pour le passé, qui est assez artificielle. Robbie est bien écrit, mais devient soudain trop badass alors qu’il hésitait plus dans les 50 premiers épisodes d’Avengers.
Mais ça se lit bien, c’est agréable bien que le fun soit limité. Aaron Kuder propose des planches solides, un peu sales, et c’est bien. Mais ça manque de décors, ce qui l’arrange bien que le Wasteland justifie ça.C’est sympa’, mais sans plus. J’espère qu’on ne restera pas trop longtemps sur cette Terre, car sinon je ne resterais pas trop sur ce titre.
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Pas mal, comme si souvent. Avec le risque que ce début de saga retombe, comme si souvent.
Ici, Jason Aaron poursuit l’attaque des Multiversal Masters of Evil, en se concentrant ici sur Captain Marvel et la jeune Starbrand qui accompagnent Cap’ à l’enterrement d’un vieux camarade soldat. Mais Cap’ veut surtout emmener la petite Brandy, qui grandit « vite » mais demeure concentrée sur sa mission de Starbrand, dans la maison qu’occupait sa mère avant son départ dans les étoiles. On a une petite origine de sa mère, donc, et un moment touchant pour Brandy… mais le Ghost Goblin (Norman Osborn avec des pouvoirs de Ghost Rider) et le Black Skull (Red Skull avec Venom) attaquent. Grosse bagarre, les Deathloks passent avant et révèlent que Starbrand est destinée à devenir « la meilleure des Avengers ». Brandy en prend acte, prend les choses en main mais vieillit en utilisant ses pouvoirs, et semble être désormais pré-ado’.
Ca se lit bien. Les interactions Cap’/Brandy/Carol sont bonnes. Les rebondissements sont pertinents. Le Ghost Goblin et le Black Skull sont des menaces bourrines, mais efficaces. Le cliffhanger est lui aussi réussi.
Ca se lit bien, oui, et Juan Frigeri livre de belles planches, assez dynamiques et fluides.
C’est donc bien… mais je suis devenu prudent avec Jason Aaron ici. J’attends la suite, même si les pistes sur les futurs nouveaux membres m’intriguent.Je retrouve une vraie curiosité pour la série, et la menace multiverselle me fait sourire. C’est déjà beaucoup.
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Bien.
Mais un « bien » un peu surpris, car l’épisode est finalement très « loin » du principe de la série, car on ne voit pas d’Avengers multiversels. On se concentre sur Ghost Rider, car Robbie est emprisonné par Black Skull et salement torturé.
On a donc un épisode de tortures, avec Black Skull qui tranche le pied droit de Robbie, pour l’empêcher d’accélérer plus tard. Il veut absolument « tout savoir », et Robbie ne dit rien. Il est interrogé et torturé quotidiemment, et tient la nuit car Deathlok le coache. Mais le temps passe, les tentatives d’évasion échouent via le Ghost Goblin. Finalement, Black Skull espionne les prisonniers la nuit via des cafards Venomisés, et fait venir l’essentiel des Robbies Reyes alternatifs, pour les forcer à s’entretuer devant Ghost Rider. Robbie est brisé, et Deathlok le sent. Mais alors que Deathlok veut agir pour sauver Robbie, qui semble être le « All-Rider », on voit que Ant-Man / Tony Stark arrive les secourir.
C’est un bon épisode. Jason Aaron maîtrise vraiment bien Robbie, sur lequel il a pris du temps dans Avengers. Les séances de tortures par Black Skull sont rudes, et ça donne un épisode sec, intense mais bien fichu. Deathlok est un peu lourd, je n’aime plus vraiment les histoires sur un « élu », comme le All-Rider ici. Mais bon, oui, ça se lit bien.
Par contre, c’est un épisode « loin » du Multivers et des voyages. Ca sonne utile et pertinent pour mettre Robbie en avant, mais… mais faire ça dès le #2 ? Mmh, c’est un peu tôt, quand même.
Bon, Aaron Kuder a besoin de Carlos Magno, déjà. Les planches sont efficaces, elles manquent de décors mais ça se lit bien. Les deux styles se complètent intelligemment.Un bon épisode, mais qui interpelle pour son placement aussi tôt dans la série.
Efficace.
Pas brillant, pas révolutionnaire ; assez classique, voire automatique. Mais efficace.
Jason Aaron poursuit sa saga où les Maîtres du Mal Multiversels attaquent les Avengers. Voici donc le Doom Above-All et Kid Thanos qui s’en prennent à l’Avengers Mountain. T’Challa, acculé, sollicite Valkyrie et Namor. Jane Foster est maltraitée par ce Doom super-magicien, alors qu’un Deathlok tente d’éveiller le Céleste mort qui forme la montagne. Et Namor est salement touché par Kid Thanos, alors que T’Challa injecte à son armure le sang du Céleste pour devenir « Red Panther ». Mais le Deathlok semble échouer, alors que les Maîtres partent parce que ils réussissent à faire exploser la montagne !
Bon, ça ne révolutionne rien, mais ça fonctionne. Je suis un peu déçu car Namor est en sous-régime, alors que Valkyrie brille et est bien animée ; mais ce n’est pas choquant, vu comment Jason Aaron l’a forgée. Là, elle est valorisée, T’Challa a un ajout un peu cosmétique, mais bon… tout ça se lit agréablement, mais sans emporter forcément.
Tout ça est efficace, bien dessiné par Juan Frigeri. La saga est bonne, les Maîtres Multiversels sont un peu bourrins et limités, mais restent de bons adversaires.Espérons que Jason Aaron réussisse une bonne saga, du début à la fin ! Ca changerait…
Pas mal.
Après un #1 un peu décevant, un #2 réussi mais loin de ce que j’imaginais, Jason Aaron et Aaron Kuder embrayent avec ce #3 sur le sauvetage de Ghost Rider et Deathlok par les super-héros du monde dominé par Black Skull. A savoir donc Tony Stark / Ant-Man, mais aussi Vision (que Tony a construit gamin, incomplet) ; une Moon Knight féminine ; un Ben Grimm touché par l’Energie d’Infini en essayant de trouver une aide dans l’Espace ; et un Wonder Man star du cinéma local, sauf que le Hollywood local consiste en des films de gladiateurs « réels », et il était le meilleur de tous les tueurs. Sauf que Ghost Rider ne veut pas s’enfuir et Black Skull attaque. L’évasion se poursuit, brutalement, alors que Ghost Rider réussit à soumettre Black Skull. Mais Moon Knight et Vision découvrent que plusieurs autres Red Skulls arrivent du Multivers, pour venger Black Skull !
Efficace, oui. Jason Aaron prend bien son temps pour présenter ces super-héros divergents, ravagés, et ça fonctionne assez bien. Bon, je trouve toujours que Robbie est trop « passif », en retrait, mais l’ensemble se lit avec fougue, dynamisme. Ca ne révolutionne rien, mais c’est efficace et plaisant, surtout avec ce cliffhanger prévisible mais appréciable.
Aaron Kuder est bon, avec des planches réussies, un peu trop carrées mais agréables à lire.La série ne me passionne pas, mais la lecture est agréable.
C’est officiellement très con, mais ça reste rigolo.
Je crois que Jason Aaron « assume » désormais de faire une sorte de fan-fiction débile et bourrine, ici. Ca a l’avantage de n’avoir plus de faux-semblant, et c’est fun car bête et méchant. Mais bon, ça reste limité, hein.
Ici, on a le final de la bagarre des Avengers, éclatés en petits groupes, contre les Maîtres du Mal Multiversels, qui veulent tuer tous les Deathloks envoyés par le mystérieux Prime Avenger, pour avertir les Avengers de la menace. Bon, pour faire court, les Deathloks se font tous fumer, sauf un, en sale état, sauvé par Jane Foster / Valkyrie, et qui semble fusionner avec ce qui reste de la Montagne des Avengers ; oui, le Céleste mort. En parallèle, on voit un Mephisto sous forme de chien récupérer l’oeil du Gardien pris par Orb dans Original Sin ; un Orb tué par Doom Supreme, qui « croque » un bout de l’oeil, pour avoir des connaissances, alors que le chien Mephisto fait de même ; dégueu’. Oh, et on a confirmation que Thor est bien fils de la Phénix Préhistorique, car du feu cosmique sort de ses mains quand il est en danger. Il est « God of Firestorm », évidemment. Peuh.
Dieu que c’est con, mais c’est agréable à lire. Je n’ai plus d’espoir, ici, mais j’admets que cette saga bête et méchante m’a plu. Ca se tire dans les pattes, Namor est un sale con mais fonctionne bien comme ajout imposé. Bien plus que la petite Starbrand, qui vieillit quand elle utilise trop ses pouvoirs, et est ainsi passée de bébé à pré-ado’ en quelques épisodes. Le coup des Deathloks ne rime à rien, les Maîtres du Mal Multiversels ne sont que des concepts qu’on peut sortir après avoir trop bouffé ou bu, mais… mais c’est rigolo, en fait.
Bête et méchant, je le redis, mais rigolo. C’est déjà ça, d’autant que Juan Frigeri livre des planches efficaces, jamais brillantes mais qui font le job.Une fan-fic délirante, qui abuse sur Thor mais bon, ça se lit vite, avec un rire un peu gras et moqueur, mais complice aussi.
Sympathique.
Jason Aaron achève assez rapidement, quand même, sa première saga en utilisant des Deux Ex Machina bien connues : les petites-filles de son King Thor. L’on voit celles-ci après la fin de King Thor #4, avec leur grand-père qui « incarne » désormais une tempête cosmique, pour repousser les ténèbres. Un signal leur parvient, Mjolnir s’anime et les guide dans le Multivers, ici pour venir aider Robbie, Deathlok et Tony Stark/Ant-Man alors que la Moon Knight et Vision sont aspirés dans des portails. Les Red Skulls / Black Skulls sont tapés salement, alors que les petites-filles comprennent qu’elles doivent agir dans le Multivers, face à des menaces. La Moon Knight et Vision sont récupérés, eux, par Captain Carter, un Iron Man et Hawkeye dans son costume du monde de Morgane du premier story-arc de Busiek/Perez, près de la tour de l’Avenger Prime !
C’est bien, oui. Jason Aaron la joue un peu « facile » pour résoudre la menace des Skulls, mais c’est toujours agréable de retrouver ces héritières, et l’ensemble fonctionne bien. Bon, ce n’est pas « fou » non plus, mais ça reste solide, bien que le côté All-Rider de Robbie me gave un peu.
Jim Towe remplace Aaron Kuder ici, dans un style proche mais moins travaillé. C’est agréable, fluide, ça fait le job, mais ça ne marque pas.Une saga finalement courte et, il faut le dire, réussie. Mais ce n’est pas non plus « énorme », quand même.
Ca se lit bien.
Jason Aaron me donne l’impression de s’approprier « encore » (voire même « enfin ») la série, et la composition. En intégrant Valkyrie, en multipliant les changements sur Thor, et ici en changeant un perso’ principal pour l’une de ses créations, avec une mise en retrait des personnages phares (Cap’, Iron Man, Carol), pour continuer de travailler les membres annexes et surprenants (Blade, Starbrand, Namor dans le contexte). C’est cool ; mais ça vient tard, quand même.
Ici, Jason Aaron revient, retrouve le Nighthawk du Squadron Supreme of America. Conscient d’être une création de Coulson, piloté par Mephisto, Nighthawk erre, suivant la nuit en Amérique, pour essayer de bien agir, le temps qui lui reste. Black Panther l’interpelle, lui propose de s’allier contre Mephisto. Plus tard, la Serpent Society cesse un plan d’infiltration pour partir dans un massacre général, au nom d’une divinité serpent. Les Avengers changent leur organisation car Black Panther a démissionné de son rôle de président et de l’équipe, du fait de ses difficultés dans sa série, et la direction est désormais « tournante ». Ils attaquent, mais Nighthawk a déjà tout géré et il est révélé que la divinité est « un » Mephisto, en lien avec les Mephistos variants vus précédemment. Les Avengers intègrent finalement Nighthawk, et se préparent pour la suite.
Ca se lit bien, oui. L’échange Nighthawk / Black Panther est bon, la Serpent Society est une menace « facile », le Mephisto a du sens, et l’ensemble est agréable. Mais… mais. Mais je trouve que cette idée de variants Mephistos, c’est naze ; je n’y adhère pas, et ça me gave. Je suis aussi circonspect sur l’évacuation d’un Avenger car, bon, il était d’une part énormément mis en avant jusque-là, mais aussi parce que bien d’autres devraient partir, si on tenait compte de leurs séries personnelles (Iron Man devenu divin, peut-être ?). M’enfin, le remplacement fonctionne bien, même si là aussi… franchement, ça ne coûterait rien à Aaron d’évoquer les autres Nighthawks, le « vrai » Kyle Richmond. Ne pas le faire, c’est dommage.
Javier Garron propose de bonnes planches : ni brillantes, ni révolutionnaires, mais efficaces, solides. Bien.Une bonne lecture, malgré quelques bémols.
Efficace, mais sans briller.
Jason Aaron livre une origine « secrète » du Doom Supreme, le Doom Above All Dooms. Bon, on est clairement sur du méchant bien méchant, qui a une armure issue de la peau de sa Valeria, mais il a poursuivi jusqu’à tuer tous les super-héros, pour ensuite anéantir les Prehistoric Avengers. Il a cependant eu besoin de « recharger » son armure et en est venu à se tuer lui, plus jeune, pour retirer sa peau et cela l’a poussé à continuer dans tout le Multivers. Il soumet tous les Dooms de toutes les Terres qu’il croise… et voilà.
Bon, ça se lit bien, mais ça n’est ni surprenant, ni brillant. Jason Aaron créé un méchant bien méchant, qui fait bien office de grand opposant et meneur des Maîtres du Mal Multiversels. Ca n’est pas révolutionnaire, mais c’est efficace, fluide, et les versions alternatives restent « rigolotes ».
Jim Towe livre des planches efficaces, aussi, solides, mais sans que ça soit forcément « joli ». Ca fait le job, c’est bien.Une origine prévisible mais réussie.
Efficace et sympathique, même si la menace continue de ne pas me plaire.
On a ici un épisode centré sur Jane Foster, que l’on découvre… épouse d’un Thor barbu, dans son vieux costume. Ils vivent en Asgard, dans une petite maison accordée par Odin. Jane passe sa journée là, en bonne épouse et fermière, même si elle peint constamment une ange femme, sans que Thor comprenne pourquoi. Jane en vient à douter d’elle-même, prend Mjolnir et comprend que tout est faux : trois Mephistos alternatifs se révèlent, ils l’ont ici tentée et tentent de la détruire, mais une Jane / Thor d’un autre Univers vient l’aider. Toutes deux les battent, la seconde donne des informations à Jane sur ce que vit Robbie dans Avengers Forever. Jane revient sur Terre, et nourrit de nouveaux doutes en fixant Mjolnir : et si la tentation / le plan des Mephistos était de la re-tenter vers Mjolnir, aux mains de Thor ?
Ca se lit bien. La ficelle de base est grosse, mais Jason Aaron la tire rapidement, et parvient à livrer un épisode unique réussi, sympathique, avec un bon portrait de Jane Foster. C’est prévisible vu l’auteur, mais ça se lit bien, et c’est assez réussi, avec une belle émotion troublée sur le final. Mais bon… je reste vraiment « opposé » au fond, cet ennemi que Jason Aaron utilise désormais. Mephisto, je ne le vois pas en Big Bad d’Avengers, je trouve que ça ne fonctionne pas, et je trouve que chaque passage est vraiment naze.
Dommage, ça bouffe un peu cet épisode, dessiné par un Javier Garron qui s’installe bien. Ses planches sont bonnes, solides, sans briller mais efficaces.Un bon numéro unique, même si le Big Bad me déplaît grandement.
Mouais, bof.
Jason Aaron livre un épisode centré sur « Vibranium Man », un T’Challa recherché par Killmonger dans tout son Univers, pour l’anéantir, après avoir détruit le Wakanda et la Terre. T’Challa est exilé sur des images rappelant le départ de Kal-El de Krypton, et il est ensuite retrouvé sur Chandilar. Il y est « Sky Spider », pour protéger les plus pauvres. Il tente de vaincre Killmonger, mais toute la planète est détruite. L’armure de Vibranium qu’il a construite sur les restes de sa fusée le protège, puis lui permet d’errer dans l’espace, à la recherche d’autres bouts de Vibranium. Il retrouve Killmonger, se prend une fessée et est vaincu. Mais Robbie, Tony/Ant-Man et Deathlok roulent dans l’espace (oui, oui) et récupèrent ce T’Challa qui a « veillé » dans un soleil, devenant désormais Star-Panther…
Bon, il faut le dire : c’est ridicule. Jason Aaron prend le début à la plaisanterie, avec les hommages à Superman et à Spider-Man, mais reprend un tour sérieux au fil du sérieux. Sauf que son final et le nouveau statut de T’Challa, c’est juste ridicule. Ca me sort du récit, et ça me donne tout simplement envie de ne pas y revenir, là.
En dehors de ça, ça se lit, hein. Mais ça n’est pas fou, ça reste très « sage » comme approche, malgré les clins d’oeil. Aaron Kuder est en toute petite forme, ici, et l’ensemble demeure finalement basique, puis ridicule sur la fin.Attention, Aaron, à ne pas se perdre entre l’originalité et l’auto-dérision. Là, ça tape à côté.
C’est vraiment pas top.
A priori, les Avengers sont perdus dans le Temps (ah bon ?) et doivent protéger des super-héros méconnus de Mephisto, qui veut les supprimer (ah bon ?). Là, on a le « Soldier Supreme », alias le Sergent Szardos (lié à la belle-mère de Diablo, oui), un militaire de la deuxième guerre mondiale formé « à l’arrache » par l’Ancien.
Un récit lourd, long, mal foutu, mal dialogué, et très désagréable. Javier Garron livre des planches sérieuses, mais qui ne brillent pas.Une saga qui se lance mal et qui, je le sens, va me gaver. Pff, ma patience s’érode réellement.
J’ai détesté cet épisode.
Plusieurs Steve Rogers bien différents sont réunis en prison et doivent se forcer à collaborer pour s’échapper. On a le dessinateur frêle, le névrosé, le chien, le rebelle biker et Weapon America, un Steve Wolverine borgne avec le drapeau US tatoué sur le visage. ouais, carrément.
Finalement, ils découvrent qu’ils sont formés et recrutés pour lutter dans la guerre contre les Maîtres du Mal Multiversels. Super.
C’est naze, long, lourd et prévisible au point d’être désagréable. Une perte de temps et un vrai échec.Au secours, bon sang.
Au secours. Jason Aaron poursuit le périple temporel bordélique des Avengers, qu’on apprend ici en quête des héros originels pour les protéger de Mephisto. Ici le Japon médiéval avec un Ghost Samurai, et c’est nul.
Long, lourd, désagréable, pédant, l’épisode m’a gavé et Javier Garron lui-même commence à me fatiguer avec un style trop anonyme et délavé.Une cata qui m’use réellement.
De. La. Merde.
Alors oui, je le dis tout de suite : c’est mon avis, mais je le confirme. Je déteste cette saga temporelle, qui n’a aucun sens et m’ennuie à mourir. Ici, détour au far-west pour découvrir un Shérif Star-Brand face aux machinations de Mephisto. Ouais, super, trop bien.
C’est chiant, mal foutu, Jason Aaron m’ennuie, et Javier Garron me gave avec son style passe-partout et ses couleurs délavées.Au. Secours.
Ah, Jason Aaron, foutu arnaqueur !
En refermant cet épisode, je ne peux m’empêcher d’avoir le sourire du type qui s’est fait avoir, mais n’en veut pas trop au responsable. Mais bon, quand même, c’est une arnaque.
Jason Aaron nous vend ses Avengers de la Préhistoire depuis le début de son run, donc, avec un subplot sur le fait que la Phénix (évidemment) rousse de la Préhistoire serait la mère de Thor. Alors que l’Histoire officielle nous dit que c’est Gaïa, et Frigga a élevé Thor. Qu’en est-il, donc ?
Et bien… et bien oui et non, en fait. On voit en effet que, après une union fugace, la Phénix ne veut plus être avec Odin. Mais ce dernier organise un mariage surprise, qu’elle refuse… et Odin se vexe, et ne protège plus la Terre. Les Avengers se séparent pendant longtemps, et la Phénix s’inquiète. Elle sent qu’elle ne durera pas éternellement avec le Phénix, et « aime » tellement la Terre qu’elle veut qu’elle soit protégée. La Phénix va ainsi voir Gaïa et la convainc de donner une chance à Odin, qui la drague lourdement. Au point que Gaïa dit que, s’il y a un enfant qui naît de cela, la Phénix sera « aussi » un peu sa mère. Et effectivement, Thor naît, de Gaïa et Odin. Les Avengers se réunissent à la naissance, mais Laufey attaque (car les Avengers ont stoppé son union avec une Reine de la Zone Négative) et parvient à frapper Thor, bébé. Thor est gelé mais la Phénix l’emmène pour lui donner sa chaleur cosmique. Elle le réanime, donc, et lui « donne » ainsi cet élan, cette flamme cosmique. Elle est ainsi sa mère, en ce sens, et professe son amour à la Terre, en se sentant se fatiguer.
Bon, que dire ? Jason Aaron nous a clairement arnaqués avec ce subplot sur le lien Thor / Phénix, mais… mais il faut quand même admettre qu’il retombe habilement sur ses pieds. C’est ridicule, mais solide. C’est con, mais cohérent. C’est inutile, mais efficace. D’autant que le récit est plutôt bon, réussi, avec une Phénix bien écrite, touchante et très humaine.
Kev Walker illustre ça joliment, efficacement, avec une atmosphère de fin du monde bien rendue.Un one-shot qui ne me convainc pas sur l’intérêt des Avengers de la Préhistoire, et qui m’a bien eu sur le lien Thor / Phénix. Mais… ah. L’arnaque est tellement belle, que j’en sors avec le sourire.
Mais bon, ça reste une arnaque !
Ah, sympa’ !
Jason Aaron me réintéresse ici avec un numéro sur un Thor divergent, où Mjolnir s’est refusé à lui quand les Maîtres du Mal Multiversels attaquèrent Asgard puis la Terre. Le monde est ravagé, Thor s’abandonne dans l’alcool et le rejet de Mjolnir, qui le suit où qu’il aille. Thor finit par être trouvé par le Thunderer de K’Un-Lun, qui lui propose de le former pour prendre le Feu de Shou-Lao. Thor s’entraîne à la dure, devient capable des meilleurs coups directs, mais découvre que Shou-Lao est mort. Thor devient, en un sens, le Dieu des Poings, et est recruté par Robbie, Deathlok et Tony « Ant-Man » Stark.
Ca se lit bien. Jason Aaron écrit très bien un Thor brisé, certainement parce qu’il l’a déjà bien rôdé dans son run. Le lien avec Iron Fist est surprenant mais bien montré, bien exécuté ici, avec de bons moments avec Thunderer. C’est « juste » un numéro de présentation et de recrutement, mais c’est efficace et bien fichu.
Notamment parce que Aaron Kuder livre de très bonnes planches, vraiment solides et intenses, où l’on ressent la dureté des événements et des drames.Un bon épisode, et qui me plaît, c’est top.
Nouvel épisode de présentation des « troupes Avengers » de Ghost Rider, Deathlok et Tony / Ant-Man, avec ici un focus sur le Carol Corps. Plus particulièrement une Carol Danvers d’un monde dominé par la Dark Phoenix des Maîtres du Mal Multiversels, qui interdit que quiconque sauf elle puisse voler, et encourage ses sbires (des sortes de nobles anglais déviants) à tirer sur tout ce qui vole.
Cette Carol ignore pourquoi elle résiste mieux aux bastonnades que les autres, et agit souvent pour protéger les animaux qui volent, après avoir essayé elle-même. Finalement, elle se rend compte que ces épreuves ont « préparé » son corps à avoir la capacité de bondir / planer, et elle s’acharne sur l’ennemi avant d’être récupérée par… un Héliporteur rempli de Carols alternatives, le Carol Corps guidé par la voiture de Ghost Rider.
Sympathique, sans plus. Jason Aaron livre un bon portrait d’une Carol esclave qui refuse de demeurer soumise, et ça se lit bien. Ca manque par contre de construction de ce monde alternatif, avec notamment des éléments sur les pouvoirs de Carol (liés au retcon récent ?) et la société de cette Dark Phoenix. C’est bien, mais un peu timide.
Aaron Kuder reste lui solide et divertissant, avec des planches travaillées et dynamiques. C’est bien.Un nouvel épisode de recrutement / présentation. Sans surprise, mais agréable à suivre.
Bouh, ça n’en finit pas, ce voyage temporel.
Ici, Jason Aaron se concentre sur la Starbrand, qui vieillit dès qu’elle utilise trop ses pouvoirs. Elle est ainsi passée de bébé à enfant puis désormais ado’. Evidemment, les Avengers ne veulent pas l’emmener dans leur périple temporel, pour stopper Mephisto d’anéantir leurs prédécesseurs méconnus. Elle n’en fait qu’à sa tête et, après quelques échanges avec un T-Rex Starbrand (!) seul survivant de la fin de son espèce, décide d’attaquer quand même Mephisto. Cela aboutit à ce qu’elle soit désormais entièrement vieille, alors que les Avengrs arrivent enfin à la Préhistoire.
Ca aurait pu être bien, mais ça ne l’est pas. L’idée sur cette Starbrand n’est pas originale, mais pourrait fonctionner si Jason Aaron avait réussi à créer de l’empathie et de l’intérêt pour elle ; c’est raté, pour moi. Le périple temporel est lourd et long, les Avengers méconnus de l’Histoire me soûlent, et l’ensemble est lourd.
Graphiquement, Ivan Fiorelli est un clone de Javier Garron, et les styles me semblent délavés et sans attrait.Pitié, que ça finisse ou, au moins, qu’on ait quelque chose de pas naze à lire.
Oui, je suis d’accord, je ne m’y attendais pas.
Nouvel épisode de recrutement de la « super-équipe des super-Avengers du Multivers », avec ici la quête du Tony Stark parfait. Par le Tony/Ant-Man, alcoolique et paumé qui croise des Tonys… tout autant voire plus paumés que lui. Ca le mène à prendre conscience que c’est lui le Stark qu’il faut. Après une rencontre avec un Tony vieux et en paix, qui a passé sa vie à « simplement » réparer des choses, il décide de réparer les autres Tonys, et de les aider en s’aidant lui-même.
C’est bien. C’est simple. C’est juste. C’est beau.
Jason Aaron retrouve son talent pour un portrait fort réussi d’un Tony qui refuse de voir la vérité, et finit par l’accepter face à la perte de quelqu’un en qui il se projette, à son corps défendant. C’est bien fait, les divers portraits sont pertinents et l’ensemble fonctionne vraiment.
Jim Towe copie bien Aaron Kuder, et son trait joue bien le jeu, aussi. C’est efficace et réussi.Une bonne surprise.
Ca devient gênant, tellement c’est bête, hein.
Jason Aaron propose ici un épisode qui présente un peu le Sorcier Suprême de la Préhistoire, alias Agamotto… qui n’a aucune idée d’où il vient, comment il a été créé, pourquoi il est intelligent et maîtrise les Arts Mystiques - mais ne s’en préoccupe pas, car il est occupé, hé. Super. On le voit aider des hommes des cavernes, tenter de sympathiser, affronter une énième fois Mephisto puis re-réunir les Avengers 1.000.000.000 face à la future menace. Pour les amener voir… « nos » Avengers, enfin arrivés à la fin de leur périple temporel.
C’est naze. Que ça soit le focus honteux sur Agamotto, qui refuse de livrer une quelconque origine et propose des passages gênants, ou le lien grossier avec les Avengers classiques. Certes, l’échange Agamotto / Ghost Rider (et son mammouth enflammé) sur le péché et l’avenir de l’Humanité est bien… mais c’est trop peu.
Jason Aaron m’a perdu mais surtout s’est complètement perdu ici. Ivan Fiorelli est un Javier Garron bis ; efficace, mais sans saveur et bien pâle.Seule la curiosité morbide et un certain masochisme me font tenir. Hé, je suis toujours là, je mérite d’être déçu jusqu’à la fin.
Bagarre !
Alors que l’équipe improvisée achève son recrutement avec un Nick Fury Captain America, Robbie Reyes refuse de rejoindre le mystérieux Avenger Prime et décide d’aller affronter les Maîtres du Mal Multiversels seul. Parce qu’il est le All-Rider, le meilleur, le plus fort, qui transforme quoi que ce soit en véhicule enflammé ; même un Héliporteur. Robbie attaque, tabasse et semble même sur le point de vaincre le All-Doom, en se sacrifiant, mais… Deathlok et Tony/Ant-Man viennent le sauver, avec Deathlok qui se sacrifie pour extirper Robbie de là. Pourquoi ? Bah, euh… parce qu’il ne doit pas mourir ? Même au prix de laisser le All-Doom vivre.
Bon, c’est sympathique mais ça joue quand même la montre. La passion de Jason Aaron pour Robbie me dépasse, le côté All-Rider est quand même lourd même si ça fonctionne. Les Maîtres du Mal Multiversels sont un peu trop aisément vaincus, quand même, et c’est dommage de les affadir avant le grand final.
Mais ça fait le job avec un Jim Towe aux dessins efficaces, qui ne brillent pas mais fonctionnent.Un épisode d’attente efficace, bien que lourd sur la passion All-Rider.
C’était… pas top.
Jason Aaron lance la dernière étape de son run avec cet épisode spécial, pour annoncer le crossover entre Avengers et Avengers Forever. Ici, nos Avengers rencontrent les Prehistoric Avengers, et ils se bagarrent ; boum, boum. Pendant que Mephisto rôde, fait des saloperies, prépare des sales coups en confrontant le mystérieux Avenger Prime. Les Maîtres du Mal Multiversels préparent aussi leurs basses oeuvres, alors que le groupe d’Avengers du Multivers sont surpris de voir un Robbie sans pouvoir, perdu avec ses potes au milieu des ennemis.
Voilà. Du bourrinage bête et méchant, mais sans être excitant. Une part de moi est curieuse sur l’Avenger Prime, mais c’est faible. La bagarre Avengers VS Prehistoric Avengers fait de la peine, l’Avenger Prime a peu de charisme, Mephisto me soûle encore.
Je m’ennuie mais, quitte à être encore là, autant aller au bout. Bryan Hitch livre des planches correctes, mais loin de ses réussites récentes sur Hawkman. C’est pas fou, ça fait juste le job.Un lancement moyen d’une saga sûrement moyenne, d’un run qui s’annonce déjà décevant. Su-per.
Bagarre. Rien de plus, rien de moins.
Les Avengers et les Prehistoric Avengers attaquent les Maîtres du Mal Multiversels, et ça se passe… moyennement bien. Les deux équipes de super-héros parviennent à repousser leurs différences, le Prehistoric Ghost Rider bat et tue le Ghost Goblin ennemi, puis se sacrifie pour sauver l’Humanité d’un virus libéré par le Supreme Doom. Une bonne chose, malgré la perte, alors que la voix-off lourde se révèle être celle de la Prehistoric Phoenix, qui revient de son exil, notamment pour retrouver son « fils » Thor.
Honnêtement, ça se lit. Sans entrain, sans folie… sans intérêt, au fond ; mais ça se lit. C’est de la bagarre, c’est bourrin, l’essentiel des personnages paraît déplacé ici, mais… ça se lit. Jason Aaron ne m’intéresse pas énormément, mais je ne ressors pas énervé de la lecture ; juste blasé.
Javier Garron baisse de qualité ici. Ca reste correct, mais moyen. Dommage, je n’étais déjà pas fan quand il se donnait à fond.Bagarre bête et méchante. Mais ça passe.
C’est plutôt cool, en fait.
Enfin. Ca aurait été cool, ça serait même cool… si Jason Aaron n’utilisait pas comme grosse menace Mephisto ; les Mephistos, en fait.
Au-delà du fait que, pour moi, il affadit énormément le personnage en l’utilisant trop, trop souvent, avec trop de « pouvoirs » montrés dans des bagarres (Mephisto qui se castagne, WTF)… là, c’est « trop ». C’est trop, car si on a vu le conseil des Mephistos, on découvre ici une légion de Mephistos alternatifs qui se jettent sur l’Avengers Tower dans le Multivers comme… les premiers Uruk-hai venus.
Ouais, on voit quantité de Mephistos se jeter dans la bagarre, lancer des boules de feu, gueuler… et pff, en fait. Pff, parce que ça affadit le perso’, ça ne « colle » pas à l’image du diable tentateur, et ça fait juste con.
C’est d’ailleurs d’autant plus bête que, en soi, l’épisode est bon ! Jason Aaron commence par quelques pages intenses et épiques, où l’armée des Steves Rogers « tient » le sol (avec de bons échanges entre les Variants), alors que le Carol Corps « tient » les airs. Et c’est cool, en fait ! C’est fun, intense et assez épique. Même le long passage où Tony « Ant-Man » Stark retrouve ses proches Vision et Moon Knight pour une percée discrète chez l’ennemi, où ils sont chopés et où l’un doit se sacrifier… c’est bien, oui. Je suis circonspect sur le WTF du final avec l’arrivée des trois petites-filles de King Thor, avec Old Man Phoenix / Logan en soutien mais ça fonctionne.
Quel dommage, quelle frustration que ça me paraisse tellement hors de propos avec Mephisto. Je ne comprends pas le choix de ce perso’ comme grand vilain de ce run, tant cela paraît éloigné de son essence - mais aussi parce qu’il pourrait être changé, sans difficulté ! Sincèrement, si l’on mettait des Variants de Loki, Ultron, l’histoire ne changerait pas…
Bref, rageant d’autant que Aaron Kuder s’en sort bien et livre de bonnes planches, avec de belles bagarres.Bien fait mais avec un mauvais choix de base qui flingue tout.
LA BAGARRE !
Jason Aaron enchaîne son ultime saga avec une grosse baston entre les Avengers & les Prehistoric Avengers contre les Maîtres du Mal Multiversels. Et, si ça ne sauvera ni la saga, ni le run, il faut noter que Jason Aaron sait bien écrire la bagarre. C’est cool, ici.
Le Killmonger dans l’armure du Destructeur se fait défoncer par Iron Man, Thor, Odin, Captain Marvel et se fait « finir » par Iron Fist. La Dark Phoenix morfle contre Echo/Phoenix et Jane Foster, et s’enfuie ; on découvre qu’elle est une Mystique Phoenix ; et ouais. En parallèle, Tony affronte un Howard Stark sbire de Mephisto, dans un beau combat physique et psychologique. Tony bat Howard, refuse de le tuer mais brise ses mains ; pour l’empêcher d’agir, et le forcer à voir pour quel futur ils se battent. Un futur sans Howard et son égocentrisme. Enfin, ailleurs, le Doom ultime est parti pour lancer sa propre attaque via sa propre armée de Variants Doom. Beaucoup de douceur à venir, donc.
C’est cool, ouais. Complètement bourrin, mais assumé, et c’est cool. Ca se lit bien, il y a de bonnes bagarres, et surtout une belle gestion de Tony ici. Il est narrateur de l’ensemble, et ses réflexions face à Howard sont aussi bonnes que touchantes. Seul bémol : l’évocation d’un lien de sang entre eux ; moui, Jason Aaron, faut vérifier ta continuité, là.
Après, c’est aussi fun de voir qui est la Dark Phoenix, et j’accepte plus le plan de Doom que celui de Mephisto. Je suis un peu curieux de la suite, avec un Javier Garron qui s’amuse aussi dans la bagarre.Bourrin mais fun. Enfin, même s’il est déjà trop tard.
C’est bien.
Jason Aaron gère bien ce segment de son crossover final entre ses deux titres, car il se concentre sur la bagarre - et la bagarre, il sait gérer. Surtout, il retrouve ici les Déesses du Tonnerre du futur, les petites-filles de King Thor. Elles viennent aider avec le Phénix Wolverine, jadis tué et éclaté dans l’Univers par Mystique, qui s’empare alors du Phénix ; mais la Phénix-Mystique des Maîtres du Mal Multiversels est morte, et les Déeesses ont récupéré les bouts du vieux Logan. Le voilà revenu pour repousser les Mephistos, avec les Déesses qui « larguent » aussi des milliers de Mjolnirs ; ceux des Thors tués par les MMM. C’est super, mais le Doom Supreme avec son armée de Dooms. La Avengers Tower prend un coup, mais l’Avenger Prime arrive et se révèle : un Loki avec l’Oeil d’Agamotto !
C’est bien, oui. Jason Aaron m’a un peu perdu sur la chronologie sur le Phénix (ce n’est pas clair à la lecture), mais il écrit si bien les Déesses du Tonnerre que cela passe. Il est agréable de les revoir, avec une voix-off bien menée. L’ensemble est autant réussi que fun, avec un Steve rachitique qui a un marteau ; cool. Le final amène une bonne révélation, qui a du sens car il est dit que Loki est incontournable avec les Avengers, mais un petit coquin m’avait évoqué cette idée avant, donc la surprise tombe à plat pour moi.
Pas grave, ça reste bien fichu et bien mené, avec un Aaron Kuder impliqué qui livre de bons moments de bagarre.Une bonne bagarre, ouais !
Petite pause dans la bagarre générale entre, dans le désordre, les Avengers, les Avengers Prehistoric, les Avengers du Multivers, les Variants de Doom, les Maîtres du Mal Multiversels et les Mephistos. Parce qu’on a ici l’origine de l’Avenger Prime, qui a réuni les Avengers du Multivers ; et c’est un Loki surpuissant !
Bon, on apprend que ce Loki a vu Thor mourir très jeune, pas par sa main. Il a pris le contrôle d’Asgard après la défaite mentale d’Odin, et s’est ennuyé. Il a erré dans le Multivers, vu les défaites de ses Variants contre les Avengers et a empêché qu’ils naissent chez lui. Sauf que toutes les menaces qu’ils arrêtent généralement (Galactus, Beyonder, Thanos, etc.) viennent pour lui, et il s’en débarrasse… mais en ravageant son Univers. Désespéré, vaincu comme tous les Lokis, il se retrouve dans le Vide entre les Univers et veut mourir - mais est « poussé » à former les Avengers du Multivers, en pénitence. Et voilà, donc ; avec finalement l’arrivée des Avengers et Prehistoric Avengers, pour aider contre les Dooms et Mephistos.
Bon, ça se lit mais ce n’est pas fou. Sans grosse bagarre, Jason Aaron retombe un peu dans ses défauts sur les titres : un gros manque d’originalité, et une approche assez basique des choses. Ici, son Loki n’est pas « mauvais », mais c’est assez creux et prévisible.
Dommage, avec aussi un Javier Garron correct mais sans briller.Pas de déception, pas d’emballement : juste « ça passe », ce qui reste quand même un peu dommage.
Bon, c’est plutôt bien fait, quand même. Encore une fois, ça ne « rattrape » pas toute la prestation de Jason Aaron sur la franchise, mais c’est plutôt bon, oui.
Ici, on est sur la bagarre finale (encore) entre les gentils (les Avengers, les Prehistoric Avengers, les Avengers du Multivers) et les Dooms, menés par Supreme Doom (ou All-Doom, qu’importe). On suit l’ensemble via la voix-off d’un Steve malingre, dans la troupe des fantassins Captain America. Ce même Steve qui est digne d’un marteau de Thor, et a écrit une lettre en craignant de périr. Agamotto meurt, le Doom planète est détruit par le Star Panther et les Phénix (Logan Phénix et Echo Phénix), Tony / Ant-Man rencontre Tony / Iron Man (et c’est drôle), et le Steve malingre meurt dans les bras d’un Steve obèse (et c’est déchirant, comme le destinataire de sa lettre ; à savoir personne car il n’a jamais pu se lier à personne hormis ses dessins.) Cet autre Steve s’empare du marteau, la bagarre continue mais, dans le sous-sol, les Mephistos sont défaits… alors que le Mephisto 616 prépare son véritable plan.
C’est bien, oui. Ca reste de la bagarre classique, un peu facile (Agamotto est bien faible, quand même), mais il y a quelques bons moments. Je pense notamment au sort du Steve malingre, qui prend quand même au coeur avec une bonne gestion de la voix-off. Le final est prévisible, mais ça donne envie de comprendre « enfin » l’idée de Mephisto.
Bon, par contre, graphiquement, c’est pas fou : Jim Towe propose des planches passe-partout, solides mais qui ne brillent pas. Ca fait le job, à peine.Une bonne bagarre avec quelques fulgurances. Belle bagarre, oui.
C’est un peu con-con dans le délire, mais c’est quand même fun.
Jason Aaron continue d’avancer vers son grand final, et fait littéralement feu de tout bois. « Notre » Mephisto, le 616, laisse Kid Thanos récupérer les corps de Ghost Goblin, King Killmonger et le Black Skull vaincu pour ses expériences. Mephisto est pris à parti par ce qu’il reste du Council of Red, où ses Variants veulent le tuer pour ses mensonges. Il les bat, il les tue, il assume les avoir fait mourir pour faire « craquer » le sol de la dimension God Quarry, afin de libérer ce qu’il y a en dessous. Il absorbe les Mephistos morts pour devenir géant, puis va anéantir l’Héliporteur du Carol Corps, bien agressé déjà par les Dooms, comme les Steves qui prennent cher. Doom Supreme maltraite l’Avenger Prime, le Super-Loki, mais de l’aide arrive ! Ka-Zar, disparu dans Avengers #50, arrive avec… le Pouvoir Cosmique et son maître, car il est le héraut de Galactus ! Idéal pour la Doom Planet… Gorilla-Man arrive aussi, avec son pote Ursa Major, en… pilotant l’Avenger Mountain, désormais Deathlok-isé pour détruire les Dooms. Les petites-filles de Thor chopent des Mjolnirs, et tous hurlent un bon vieux AVENGERS ASSEMBLE. Ca va castagner.
C’est bien, ouais. Clairement, Jason Aaron s’amuse et m’amuse dans son délire final. Je reste gêné de faire de Mephisto le grand méchant (ça ne « colle » pas à l’image que j’ai de lui), et partagé par Doom (ce n’est pas un vilain des Avengers, au fond), mais ça rend bien. C’est une très grosse bagarre bien menée, avec de l’épique et des moments WTF. On en a ici deux, avec Galactus (énorme) et l’Avenger-Deathlok Mountain. Le retour de Gorilla-Man et Ursa Major fait plaisir.
C’est fun, bourrin mais j’aime bien. Javier Garron tire un peu la langue, quelques panels sont moins réussis, mais ça reste solide à défaut d’être joli.Délirant, bourrin, fun ; cool !
C’est bien, mais moins intense, et surtout je suis déçu de ce qui semble s’annoncer.
Je m’explique : Jason Aaron amène ici son crossover entre les séries sur la fin, en amenant les jouets où il le faut pour l’épisode Omega conclusif. Et il le fait bien, ça.
Il s’acharne à revenir en voix-off et dans les dialogues sur « AVENGERS ASSEMBLE », mantra répété par tous pour donner de l’espoir, se donner de la force et de la fougue. Et c’est bien. Un peu facile, mais très efficace et prenant. On voit ainsi la fin de la Doom Planet, Mephisto géant qui prend cher via l’Avengers Mountain Deathlok-isée, et les troupes se réunissent. Mais… bon.
Déjà, c’est clairement moins intense, car l’épisode vise uniquement à placer les jouets ; pas grave, mais ça se sent. Surtout, Mephisto révèle ce qu’il y a « en dessous » de la dimension God Quarry, ce qui a justifié qu’il organise ce bordel pour le sortir. Et c’est… du Néant, pour anéantir la Création, dans l’idée. Ce sera sûrement affiné mais là, en l’état, ça paraît « peu » et assez faible, en soi. Assez décevant, clairement.
Parce que j’attendais plus, parce qu’on peut attendre plus, tout simplement, du grand plan de Mephisto. A voir ainsi la fin définitive mais là, c’est une petite déception. Malgré un Aaron Kuder en grande forme, et surtout très impliqué.Bien, mais moins qu’avant, et petite déception sur le fond.
Voilà, c’est fini. Et si la lecture de ce gros numéro est agréable et prenante, sur l’instant, cela ne résiste pas à l’analyse a posteriori, et encore moins au bilan général de Jason Aaron sur la franchise.
Bref, c’est le grand final. Mephisto, le seul qui reste, a tué tous les autres et organisé tout ça pour libérer l’Entropie afin de tout détruire car… il est lassé de vivre, de subir les gens, les âmes, l’Enfer ; il en a marre et veut en finir, avec un boom. Les Omni-Avengers tentent de gérer, mais ça galère. Doom Supreme fait son kéké à vouloir contrôler l’Entropie, mais il se fait piéger par le Ant-Man Stark, que je surnomme AntTony tiens, et Iron Man. Doom Supreme est figé en pierre et rapetissé pour la peine. Old Man Phoenix et EchoPhoenix tabassent la Dark Phoenix Mystique, comme ça c’est fait. Les Omni-Avengers tentent de bloquer l’Entropie, en bouchant le trou avec la main de l’Avengers Mountain Deathlokisé, mais ça ne prend pas. Robbie Reyes joue son All-Rider en « pilotant » la Doom Planet pour boucher le trou, mais ça ne suffit pas. Les petites-filles de Thor et Jane en Valkyrie utilisent les marteaux pour faire pression, mais ça ne suffit pas. En désespoir, Robbie se sacrifie pour fermer le canal depuis le coeur de l’Entropie, et s’échappe pour en finir seul. C’est terminé sur ce point, mais des centaines de mondes sont fracassés par les Maîtres du Mal Multiversels - alors la Phoenix rousse de la Préhistoire agit avec Starbrand pour détruire/recréer, en happant ainsi la Force Phénix d’Old Man Phoenix et d’Echo. Et hop, c’est réglé ! Les Avengers rentrent pour rendre hommage à Robbie et Starbrand, qui s’est sacrifiée définitivement. Ailleurs, les Omni-Avengers forment une police du Multivers, alors que Odin renonce dans le passé à Mjolnir et Agamotto créé ses fameux artefacts. Mephisto est « condamné » à l’Enfer avec Orb qui parle tout le temps, tandis que Namor est arrêté et coupé des Avengers et d’Atlantis. Enfin, dans l’Entropie, Robbie répare sa voiture et se force à se souvenir qui il est…
Voilà, c’est fini. Je l’ai dit, la lecture du one-shot est fluide et agréable, très prenant. Jason Aaron gère et organise bien son grand barnum, avec plein de bons moments… qui cependant paraissent faciles après. Facile la chute de Doom Supreme. Facile le plan de Mephisto et facile son but principal. Facile Agamotto qui banie Mephisto alors qu’il galérait avant contre lui. Facile Robbie qui ferme la porte mais ne meurt pas. Facile le reboot Phénix/Starbrand. Facile, facile, facile. Pas désagréable, mais facile.
Jason Aaron range bien les jouets, Echo n’est plus Phénix, les Prehistoric Avengers n’auront pas forcément de suite. Tout a plutôt du sens, mais tout est facile. C’est finalement un bon résumé de son run, rempli d’idées délirantes, souvent funs et surprenantes, mais aux résolutions faciles et qui tombent à plat après de belles montées en puissance. Mephisto en grand vilain n’aura été qu’un soufflé qui s’effondre, Doom Supreme paraît bien piteux.
Il restera quelques bons moments, quelques vrais délires, la réussite de Heroes Reborn, et la frustration d’être passé à côté de meilleures gestions de sagas. Graphiquement, c’est un peu le bordel sur ce final mais ça reste sur cette « norme » solide mais qui ne brille pas incarnée par Javier Garron depuis plusieurs épisodes.Allez, c’est fini. Ca aurait pu, ça aurait dû être mieux, mais le sprint final était cool même si ça retombe aussi.
Un run frustrant. Pas bon, pas mauvais, mais très frustrant.
Next…