AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Burp. Quel numéro, hein.
Avec énormément de pages, énormément d’événements. C’est généreux, c’est gourmand, ce n’est pas toujours maîtrisé mais, hé, ça a l’avantage d’exister et, oui, il y a quand même des choses qui fonctionnent.
Bon, je ne vais pas me lancer à résumer ça, ce serait trop. Tout juste peut-on dire que le cas She-Hulk est réglée car Jen « évacue » l’excès d’énergie Gamma dans une salle secrète de l’Avengers Mountain, qui avait « prévu » l’événement et l’a poussée à devenir une Hulk complète alors ; et là, Jen redevient la She-Hulk bien connue. Red Widow s’est enfuie et s’associe au Squadron Supreme of America ; enfin, Power Princess et Blur, alors que la première tue Dr Spectrum alors que Red Widow reprogramme Hyperion. Les Prehistoric Avengers trouvent une « justification » alors que l’on voit beaucoup les Multiversal Masters of Evil, créés suite à une alliance entre Doom Supreme et Mephisto, qui a aussi corrompu un Howard Stark divergeant pour devenir Iron Inquisitor. Ka-Zar est envoyé dans le passé pour comprendre les Prehistoric Avengers et devient héraut de Galactus après avoir été piégé par Iron Inquisitor. Les Avengers cherchent des recrues, on va avoir Jane Foster / Valkyrie et apparemment Namor alors que Robbie Reyes est bien envoyé dans le Metropolis. Oh, et on revoit Orb, avec un final touchant et bien triste le concernant.
Bon ! Jason Aaron y va à fond pour ce numéro anniversaire, presque une somme de tout ce qu’il fait sur le titre. Et si tout le run reste décevant, pour moi, je dois avouer que cet épisode fonctionne comme synthèse des événements, et lancement envers les Multiversal Masters of Evil, qui arrivent sur la Terre-616 alors qu’ils avaient promis à Mephisto d’y venir en dernier, après avoir tué plein de versions des Prehistoric Avengers.
Et ouais, franchement, ça fonctionne.
Enfin, tout ne prend pas, hein, ça va quand même un peu trop vite, mais j’admets qu’il y a un souffle, un dynamisme qui prend bien. C’est complètement n’importe quoi, ça n’a franchement aucun sens, mais… oui, la lecture m’a bien « pris ».
C’est con et c’est bon.

J’attends de voir, car Jason Aaron m’a souvent intéressé sur ses débuts, sur le titre, pour me décevoir ensuite. Mais là, oui, ça fonctionne, il y a un souffle et il y a une volonté de synthèse bienvenue.
Graphiquement, l’ensemble est dessiné par Aaron Kuder, Carlos Pacheco, Rafael Fonteriz, Ed McGuinness et Javier Garron. Il y a une unité graphique, pas de fausse note mais pas non plus de brillance.
Ca fait le job, aussi.

Oh, et il y a aussi une back-up par Christopher Ruocchio et Steve McNiven, sur un petit chapitre de Thor avec un jeune héros au Ve siècle. Gentil mais inutile.

M’enfin, oui, ce machin est trop gros, trop lourd, trop gras - mais il y a ce souffle, et je m’y suis laissé prendre. Encore !