AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Efficace et sympathique, même si la menace continue de ne pas me plaire.
On a ici un épisode centré sur Jane Foster, que l’on découvre… épouse d’un Thor barbu, dans son vieux costume. Ils vivent en Asgard, dans une petite maison accordée par Odin. Jane passe sa journée là, en bonne épouse et fermière, même si elle peint constamment une ange femme, sans que Thor comprenne pourquoi. Jane en vient à douter d’elle-même, prend Mjolnir et comprend que tout est faux : trois Mephistos alternatifs se révèlent, ils l’ont ici tentée et tentent de la détruire, mais une Jane / Thor d’un autre Univers vient l’aider. Toutes deux les battent, la seconde donne des informations à Jane sur ce que vit Robbie dans Avengers Forever. Jane revient sur Terre, et nourrit de nouveaux doutes en fixant Mjolnir : et si la tentation / le plan des Mephistos était de la re-tenter vers Mjolnir, aux mains de Thor ?
Ca se lit bien. La ficelle de base est grosse, mais Jason Aaron la tire rapidement, et parvient à livrer un épisode unique réussi, sympathique, avec un bon portrait de Jane Foster. C’est prévisible vu l’auteur, mais ça se lit bien, et c’est assez réussi, avec une belle émotion troublée sur le final. Mais bon… je reste vraiment « opposé » au fond, cet ennemi que Jason Aaron utilise désormais. Mephisto, je ne le vois pas en Big Bad d’Avengers, je trouve que ça ne fonctionne pas, et je trouve que chaque passage est vraiment naze.
Dommage, ça bouffe un peu cet épisode, dessiné par un Javier Garron qui s’installe bien. Ses planches sont bonnes, solides, sans briller mais efficaces.

Un bon numéro unique, même si le Big Bad me déplaît grandement.