Endless Wartime, rien que le titre éveille ma curiosité. Surtout entre les mains d’Ellis …
Ah moi j’avais adoré, j’avais trouvé que c’était le meilleur passage de la série.
Jim
« Endless Wartime » : on dirait vraiment que Warren Ellis a l’esprit occupé par un certain Docteur, non ??(enfin, je dis ça mais ce ne n’est probablement pas lui qui a choisi le titre…)
Moi je pense qu’il est surtout préoccupé par la manière dont les « super-héros » vont amener la fin du monde malgré eux.
Ouais, j’en sais rien pour ma part.
Je disais ça en référence au Docteur Who que Ellis serait éventuellement peut-être au conditionnel à prendre avec des pincettes (et des grosses) amené à écrire pour la prochaine saison selon des rumeurs.
Mais je viens de me rendre compte que j’ai dit une énorme connerie puisque j’ai cru lire « TimeWar » dans le titre (ce qui pourrait faire référence au Docteur, donc) et c’est en fait « Wartime », ce qui ne veut absolument pas dire la même chose…!
D’après le site EW, cette nouvelle collection de « Romans graphiques Marvel » initié par Avengers: Endless Wartime de Warren Ellis et Mike McKone, sortira simultanément en Amérique, en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Brésil, en Finlande et en Turquie.
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Source: newsarama.com
L’échange Rogers/Barton, j’adore !!! Clint et ses excuses, c’est tout de même terrible…
Mouais les dessins sont pas vraiment extraordinaires.
Il est vrai …
Un nouveau teaser pour Avengers: Endless Wartime :
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Source: www.comicbookresources.com
Trois pages supplémentaires de Avengers: Endless Wartime :
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Source: www.books.google.co.uk
Pour moi, McKone a toujours été associé à McKenna à l’encrage. Un tandem qui marchait remarquablement bien. Là, le père McKone s’encre tout seul comme un grand et ce n’est pas moins bien. C’est précis, élégant et efficace. J’adore !
Ellis et McKone, deux revenants que j’avais très envie de voir revenir, ensemble. Moi être très content !
Je suis en cours de lecture d’Avengers : Endless Wartime et j’arrive à la moitié.
Je n’en suis qu’à la moitié mais je classe déjà cet arc dans les meilleurs arcs des 10 dernières années en terme de caractérisation. Ellis frappe juste, c’est très bavard mais ces échanges sont passionnants.
Ellis a tout compris à Captain America, Captain Marvel, Iron Man, Wolverine, Thor ou Banner. Son Hawkeye est sarcastique au possible et peut être parfois trop proche du comique de service mais cela est fait sans dévaloriser ou humilier le personnage, car il y a beaucoup d’auto-dérision et on retrouve un peu de ces échanges qui ont mis en avant son caractère si particulier.
L’intrigue plonge dans les souvenirs de Captain America ou de Thor pour venir se confronter au présent.
Ellis aborde la solitude de Rogers dans ce monde du futur, le passé d’artiste de cirque de Clint, la mégalomanie de Stark, l’aspect du chasseur guerrier nordique … Les vengeurs rassemblés le sont parce que de nombreux liens les unissent et ce malgré leurs caractères parfois très opposés.
McKone livre des scènes de discussion qui nous plonge dans la tête de ces personnages et on a l’impression de les redécouvrir. Et ses scènes de combat sont stratégiques, chargées de tension et bardées d’une aura épique.
Si ce n’est pas extraordinaire, j’avoue bien apprécier le trait de McKone mais surtout j’ai l’impression d’avoir une réelle collaboration entre histoire et partie graphique. Et ça, c’est beau !
Je n’ai pas fini mais je suis sous le charme. Je retrouve un groupe de Vengeurs, de véritables frères d’armes qui malgré leurs différences savent pourquoi ils se sont unis.
J’ai trouvé ce récit à vil prix chez Album à Paris (vive les soldes : c’est pas tous les jours qu’on peut trouver des prix à ce point piétinés, jusqu’à 1 euro le TPB), et je l’ai lu hier soir.
Bon, c’est du Warren Ellis pur jus : des idées de SF intéressantes (mais rabâchées), des scènes d’introduction un peu longues (la présentation de Captain America, qui est « dans le futur », est pas mal…), beaucoup de bavardages pour présenter les enjeux, des dialogues qui cherchent davantage le bon mot et l’one-liner qui tape que la fine caractérisation, une action qui démarre un peu lentement, des bastons traitées sans onomatopées, et un sous-texte intéressant également mais pas plus novateur que le reste… L’ensemble donne franchement l’impression qu’Ellis est en mode minimaliste, fournissant ce qu’on attend de lui sans étincelle supplémentaire.
Bref, une énième redite, et pas du tout une œuvre mémorable. On aurait pu croire que le format « OGN », affiché sur la couverture, aurait motivé le scénariste, mais c’est loin d’être le cas. Il nous ressort l’idée de l’hybridation entre le vivant et le mécanique, associé au thème des armes vivantes et de la créature mythologique qui pond des œufs sur l’un des mondes dans lesquels plongent les racines d’Yggdrasil. Si on a lu ses Stormwatch, son Authority / Planetary et ses Secret Avengers, cet Endless Wartime ne propose rien de neuf.
J’aurais même tendance à dire que sa caractérisation à l’emporte-pièce (Hawkeye traité comme un clodo irresponsable et Wolverine comme un tueur cynique, entre autres) donne la fâcheuse impression que le scénariste rate sa cible. Il s’en sort très bien avec le personnage de Banner, donnant au récit l’un de ses rares moments d’émotion, mais en même temps on sent bien que la scène est écrite en réponse au premier film Avengers, ce qui en diminue l’impact.
Au milieu de ces idées photocopiées et d’une caractérisation aberrante, Mike McKone livre un boulot exemplaire, suivant un découpage classique qu’il parvient à sublimer. On peut reprocher à ses personnages une certaine froideur, mais rien dans le script ne l’incite à leur donner autre chose qu’un masque en guise d’expression. En revanche, son trait s’épure, le dirigeant dans les sphères fréquentées par un Derek Aucoin. C’est plutôt chouette, très joli à regarder et facile à suivre.