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Génial, y’a « Crise d’identité » de Milligan que je désespérais de lire un jour…
J’ai quasiment tout, donc je passe encore…
Dommage, ça a l’air d’être un bel ouvrage.
(Comme leurs autres Anthologies)
J’ai quasiment rien. donc ça va être difficile de passer à côté.
C’est que 25€ par contre il me semblait que c’était 35 habituellement…
edit : non en fait c’etait même moins cher (22.5€)
mais elles avaient moins de pages.
celle du Joker sera aussi 25€
Bon alors, je n’en suis qu’à Crise d’identité mais je me régale.
Par contre étrange choix que les 3/4 des histoires soient tirés de Detective Comics plutôt que du Comics Batman.
Est-ce à dire que les faits marquants du chevalier noir se soient plutôt déroulés dans le Detective Comics?
Et même s’il va avoir sa propre anthologie je trouve que pour du Batman ça manque de Joker… et de Pinguin, et de Double-face et de Sphinx. Bref de rencontres légendaires.
Ceci-dit j’ai appris plein de choses avec la partie éditoriale et c’est aussi pour ça que je l’ai acheté donc je ne me plaindrai pas davantage du contenu.
Merci Urban
Merci DC
Merci Bob Kane
Merci Maman
Merci Papa
Et merci mon chien.
La critique par Blackiruah est disponible sur le site!
Lire la critique sur Comics Sanctuary
J’exagèrerais en disant que j’ai pris l’anthologie pour un seul épisode, mais c’est quand même pas très loin de la vérité. Bien sûr, j’étais curieux de découvrir l’épisode signé Englehart et Rogers, de découvrir l’épisode relecture des origines post-Crisis dessiné par Alan Davis, et bien d’autres pépites (comme l’épisode de John Broome et Carmine Infantino).
Mais l’épisode qui suscitait le plus d’attentes pour moi, c’est « Crise d’identité » par Milligan et Mandrake. On en parlait avec Benoît sur un autre thread, j’avais lu une critique par un fan américain qui ne tarissait pas d’éloges sur ce récit sans prétentions, mais d’une profondeur assez bluffante.
Le pitch (de la mort) : Bruce Wayne se réveille sans souvenirs de la nuit qu’il vient de passer. De retour au Manoir Wayne, il découvre avec horreur qu’Alfred semble ignorer qu’il est Batman, et ne trouve plus trace de sa batcave. Batman existe bien, Bruce le constate aux infos, mais il semble que ce soit quelqu’un d’autre… Quel adversaire machiavélique a pu monter un plan aussi parfait pour dérouter le Dark Knight ?
Milligan et Batman, c’est une association plutôt rare mais qui fait des étincelles. S’il n’a concrêtement rien écrit sur la saga, l’idée de « Knightfall » viendrait de lui (lors d’une de ces retraites entre auteurs dont les Big Two raffolent), réflexion sur l’évolution des comics et l’avènement du grim n’gritty bien avant que ce ne soit dans l’air du temps. Et puis il y a le formidable « Dark Knight, Dark City », où Milligan introduit des éléments repris par Morrison pour son run désormais historique.
L’épisode « Crise d’identité » est de cette trempe, Milligan questionnant très finement l’équilibre mental d’une personnalité comme celle de Bruce Wayne, insistant (et c’est une thématique qui sera très présente dans les 90’s) sur l’aspect schizophrène du perso. On pense à ce fameux épisode de la série animée où Bruce prisonnier du Capelier Fou vit dans un monde où Batman n’existe pas, ou encore à cet épisode de « Buffy The Vampire Slayer » où l’héroïne se découvre cloîtrée dans un asile pensant avoir fantasmé toutes ses aventures (pas vu cet épisode, mais j’ai lu deux textes passionnants sur le sujet, l’un de Guy Astic, l’autre de Pacôme Thiellement).
On est dans ce type d’ambiance dans cet épisode, avec une conclusion complètement délirante (un peu à la Alfred Bester ou à la Dick) et qui prête à réflexion…
Milligan profite de cet épisode « sans Batman » pour mettre en scène un « proto-avatar » du Vigilante, à savoir l’athlète cagoulé que Miller utilisait déjà dans « Year One », le Bruce d’avant sa rencontre avec la chauve-souris, ce qui est tout à fait à propos, et étaye un peu son discours.
Franchement une fabuleuse histoire de Batman, qui sort complètement des entiers battus, illustré dans un style totalement raccord avec le script : si le reste de la sélection ne présentait d’autres pépites, ce numéro vaudrait en effet l’achat de l’anthologie à lui tout seul !!!
[size=150]VAINQUEUR DU CS AWARD : MEILLEURE ANTHOLOGIE[/size]
L’ai fini aujourd’hui et excellent produit ! Beaucoup plus d’inédits que je pensais, beaucoup de matos éditorial bien foutu et une évolution de l’univers de Batman bien retranscrite ! Un bel outil pour faire découvrir le batverse !
Perchance to Dream; très sympathique épisode écrit par Joe Richard Lansdale (Bubba Ho-Tep).
Tiens donc, j’ignorais ça, merci pour la référence.
à propos de Lansdale, DC vient de ressortir ses Jonah Hex, dessinés par Tim Truman. C’est assez différent dans le ton de la série de Palmiotti, mais c’est chouette, bien crado et bien foutraque.