Oui, c’est pas mal, mais c’est du Ram V : il pose les enjeux au premier épisode, il amène un nouveau méchant au deuxième épisode, il amène un deuxième méchant au troisième épisode, les méchants se rencontrent au quatrième épisode, et au cinquième épisode il s’aperçoit qu’il n’a rien raconté. Et le lecteur, bercé par la bonne ambiance et l’atmosphère de mystère, ouvre les yeux et se rend compte qu’il s’est fait avoir.
Je ne connais pas bien non plus, mais je finis par voir des constructions narratives similaires. C’est la même chose pour ses Venom, par exemple : on présente des ennemis, des clans, qui s’allient à d’autres méchants, on fait se croiser tout le monde, le gentil s’échappe, il tombe sur d’autres méchants tandis que les premiers papotent…
Et là, il refait un peu sur le Detective Comics : tiens, Talia, et puis tiens, on annonce l’arrivée d’un nouveau groupe, et puis tiens, le groupe de Talia et le nouveau groupe se foutent sur le museau… Et puis voilà, trois ou quatre épisodes sont passés, et ça bouge pas…
Hmm…
Méfiant je deviens.
Je n’ai pas la bd sous la main, mais j’ai le souvenir
d’un suspens, même d’un secret autour de la relation Catwoman/Joker agrémenté de quelques répliques équivoques de Selina à sa fille.
Me suis demandé s’il n’y avait pas volonté de laisser un flou autour de la paternité.
Je regarderai plus précisément une fois la bd en mains.
Certains d’entre vous connaissent peut-être la polémique entourant l’artiste Benjamin Sparks, le sieur opérant depuis plus d’un décénie.
Il continue donc de « s’inspirer » des autres pour vendre ses toiles à prix d’or.
Un exemple :