Je me suis laissé tenter par le superman de bendis, en partie grace aux chroniques de benny la vague.
Je planifiais d attendre un integrale mais le run écouté et le fait que ce soit du superman m a fait douté qu il n arrive jamais. Bien m en à pris, jusque-là.
En parallèle, tynion arrivait sur batman. D abord en intérim, puis en chef d orchestre, avec une communication censée faire écho, voir rivaliser avec l arrivée d hickman sur les x men.
Influençable je suis et j eus donc la faiblesse de croire qu il se passait du lourd du côté de notre batou.
Personnages nouveaux, création d une nouvelle génération de vilains, d anti héros…
Tynion avait pour lui une solide prestation sur detective comics. Rien de transcendant ou de novateur, mais un vrai savoir faire dans l enchaînement des péripéties, à la façon d un remender en plus classique et un peu plus équilibré entre temps morts et accelerations.
Batman allait donc être propulsé dans le vingt et unieme siecles, des touches un peu lourdes de numeriques sur les couvertures de la star montante jimenez en temoignaient et joker war en etait la rampe de lancement.
Tentant. Du nouveau, pour un vieux lecteur, c est un peu la seule chose qui interesse.
Depuis les stormwatch d ellis, et la formalisation des avancées avec authority, nous rongeons notre frein.
Nous avons eu des runs interessants, et le hulk d ewing est le dernier en date. Nous avons eu les diagrammes de hickman, mais seul lui semble savoir les utiliser. Nous attendons donc patiemment la nouvelle rupture stylistique.
Alors forcément, parfois, il arrive d espérer et de croire les campagnes de marketing.
Et alors forcément, nous sommes déçus.
Et c est peu dire que si vous vous plongez dans joker war, avec même, ne serait ce qu un peu des eperances que je viens de decrire, alors la déception sera totale.
Et si, moins influençable que votre serviteur, vous attendez une mise en bouche d un bon run, et bien, malheureusement, je crois bien que vous serez à peine moins déçu.
Arrivé à la fin du tome 2, de joker war, le constat s impose. C est survitaminé, ça se lit, mais c est abyssalement creux et con.
Mais vraiment très creux et tres con.
En comparaison, le black mirror de snyder est une lecture dantesque.
Alors évidemment, mes attentes etaient clairement démesurées, mais, en l état, il n y a rien d autre à dire que : circulez, il n y a rien à voir.