Dites, il existe un coffret dvd et une edition prestige.
Vous savez si les 10 euros de différence sont mérités ?
Ces deux coffrets disposent des anciens master simple définition vieillissants et imprécis sur le rendu des détails et l’éclat des couleurs.
Idéalement, le mieux est de prendre le coffret blu ray (la version deluxe incluant les deux long-métrages Mask of phantasm et Subzero) pour lequel la série a bénéficié d’un nouveau master haute définition plus à même de rendre justice à la série.
J ai juste un ordi. Ça lit les blu ray ?
Si tu y a installé un lecteur de blu ray alors oui
Donc non.
Ce sera dvd. Un conseil entre le coffret et le prestige ?
La différence notable entre les 2 a priori, c’est que dans le coffret, la saison 3 ne serait pas proposée en version française, mais uniquement en version originale sous-titrée. Ce qui n’a pas l’air d’être le cas sur l’édition prestige. La prestige propose un livret d’une cinquantaine de pages en plus mais hormis la VF sur la saison 3 qui doit donc être incluse dans l’édition prestige, le contenu des disques est similaire. A vérifier, mais la description d’Amazon étant explicite sur ce point, ça me semble fiable.
Merci beaucoup
Je déconseille l’achat d’un quelconque coffret DVD, les épisodes ont plein de défauts dont une sorte de tramage très désagréable. Prends le coffret blu-ray ou opte pour les épisodes dispo sur Toonami…
Trop tard.
Sourire
J’ai regardé ce docu hier soir sur le replay de Toonami. La partie genèse du projet est très intéressante en revenant d’abord sur l’état de l’animation pour la télévision aux U.S.A. dans les années 80 et les frustrations des auteurs avant de passer à cette « renaissance » amenée au début des années 90 par la Warner, d’abord avec les Tiny Toons puis Batman. Chouettes documents d’époque et les interventions de Bruce Timm et cie sont très agréables à suivre (même si j’avais déjà lu pas mal de choses sur la série).
Juste une petite erreur en ce qui concerne les interviews des acteurs : Tara Strong partage son expérience pour le rôle de Batgirl alors qu’elle n’a rien à voir avec Batman TAS puisqu’elle a joué le personnage à partir de la suite, The New Batman Adventures. Dans TAS, c’est Melissa Gilbert qui prêtait sa voix à Barbara Gordon.
Francesco Francavilla :
ANIMATED FEARS Day 25: NOTHING TO FEAR (1992)
There are lots of scary characters and episodes in the impeccable BATMAN THE ANIMATED SERIES (Man-Bat, ClayFace, etc) but for Animated Fears I had to go with Fear itself, THE SCARECROW!
Puisque Kevin Conroy a tiré sa révérence récemment (l’interprète vocal de Batman/Bruce Wayne en VO), c’est le moment de revisiter un des meilleurs épisodes du show, abordant justement l’éventuel trépas du chevalier noir de Gotham City…
The Man Who Killed Batman / L’Homme qui tua Batman (1993)
Saison 1, épisode 51
Réalisateur : Bruce Timm
Voix V.O. : Kevin Conroy, Matt Frewer, Mark Hamill, Robert Picardo…
Batman : « It could be Joker, or Two-Face, or maybe some two-bit punk who gets lucky ».
Quand Bruce Timm et Paul Dini font équipe (à la réalisation et au scénario respectivement) sur un épisode de Batman : The Animated Series (qu’il s’agisse du célébré « Heart of Ice » ou du fameux « The Laughing Fish »), c’est toujours l’assurance pour le spectateur de passer un très bon moment devant le petit écran. Cet épisode conceptuel ne fait pas exception (un épisode de Batman sans Batman ou presque, signe que l’univers du personnage est suffisamment solide pour se passer de lui momentanément, avec Gotham comme personnage à part entière).
Un point de départ aussi simple qu’efficace (contenu dans le titre ainsi que cette « title card » qui illustre bien le caractère tragi-comique du récit), soit une sorte de « Et si…? » improbable (Et si Turk avait tué Daredevil ? Et si Nose Norton avait tué Spider-Man ?), s’attardant sur la réaction de la pègre et de la police à cette nouvelle très étonnante (à tel point que Rupert Thorne a beaucoup du mal a y croire).
D’autant plus que l’assassin présumé de l’homme-chauve souris ne paye pas de mine (le guère menaçant Sid « The Squid » DeBris, dont la petite envergure contraste avec cette énorme réputation), lui qui a enfin réussi à se faire un nom parmi les criminels, devenant ainsi un poids lourd malgré lui (sa maladresse à fait le boulot à sa place lors de l’accident sur le toit). Mais comme dit le proverbe, gare à ce que tu souhaites…
Le tour d’horizon des citoyens de Gotham ne serait pas complet sans la réaction du Joker (interprété par un Mark Hamill en grande forme, un rôle prévu initialement pour Tim « The Rocky Horror Picture Show » Curry), loin d’être enchanté en apprenant qu’il s’est fait devancer (par du menu fretin qui plus est). Une fois que le doute n’est plus permis concernant la mort de sa némésis (à priori), le clown choisi la voie du retour aux sources dans un lieu hautement symbolique (en revenant à l’Ace Chemical Plant, soit le lieu de « naissance » du Joker), où il déclame à sa manière un éloge funèbre dédié à son défunt adversaire lors de ces funérailles un brin insolites (certainement la scène plus mémorable).
Un Batman en retrait ainsi qu’un Joker confronté à un inconnu (ce genre de personnage jetable ne servant généralement qu’à une seule reprise), deux composantes qui avaient déjà fait auparavant la réussite d’un autre épisode de Dini (« Joker’s Favor », avec les débuts d’Harley Quinn), réunies ici dans un épisode encore meilleur, faisant la part belle à l’esthétique de film noir des 40’s (l’allure des gangsters).
It’s Never Too Late / Il n’est jamais trop tard (1992)
Saison 1, épisode 12
Réalisateur : Boyd Kirkland
Voix V.O. : Kevin Conroy, Eugene Roche, John Vernon, Paul Dooley…
Dès ses débuts, parfois marqués par un certains tâtonnements (tel l’épisode « kids-friendly » pas vraiment populaire avec le Pingouin contre des gosses au volant de la Batmobile), la série n’a pas hésité à produire des épisodes un peu spéciaux se démarquant du tout-venant (tel ceux où les super-vilains se retrouvent dans le rôle du protagoniste principal tandis que Batman reste en arrière pour les surveiller).
C’est le cas de celui-ci, pour une fois dénué de super-vilains et où même Batman se fait rare (utilisé avec parcimonie dans un rôle d’ange gardien qui rappelle pas mal A Christmas Carol & It’s a Wonderful Life), choisissant plutôt de tourner les projecteurs sur le nouveau venu qu’est Arnold Stromwell (créé spécifiquement pour le show). Un vieux gangster sur le déclin à la fois opposé à Rupert Thorne (un personnage récurrent de la série) durant leur guerre des gangs, inquiet à propos du sort de son fils absent (pour une triste raison révélée en cours de route) et surtout hanté par une accident de jeunesse qui a autrefois coûté une jambe à son petit frère (prompt au pardon puisqu’il est depuis devenu prêtre).
Rongé par sa culpabilité persistance et acculé de toute part par son entourage (son ex-femme qui le méprise, son fils malade et son frère handicapé, tous trois par sa faute), le tourmenté Arnold Stromwell n’a plus d’autre choix que de son confronter à son ancien traumatisme encore vif puis à enfin faire preuve de repentance, avec l’aide de Batman pour le guider difficilement vers le droit chemin. Tous les éléments narratifs mis en place convergent ainsi dans un final puissant (difficile de ne pas être ému à ce moment-là), achevant de faire de cet épisode poignant une franche réussite, comptant parmi les plus forts de la série sur le plan émotionnel. Le tout rehaussée par une bande-son très inspirée (au service de la dramaturgie) de la part de Lolita Ritmanis (Batman Beyond) et Shirley Walker (Superman TAS).
Des flashbacks couleur sépia jusqu’aux codes visuels associés aux gangsters américains, le show continue de cultiver son esthétique « dark déco » résolument rétro (même si Batman utilise aussi de la technologie dernier-cri), rappelant ici aussi bien Le Parrain (la tentative d’assassinat au restaurant, le drame familial) que certains films des années 30 avec James Cagney et Humphrey Bogart (le fossé creusé progressivement entre deux anciens amis suite aux chemins différents qu’ils ont prit ensuite).
Il me semble qu’une des inspirations était
‹ ‹ les anges aux figures sales › ›.
C’est pour raison que j’ai mentionné Cagney & Bogart.